Ancenis
Petite ville de l'est de la Loire-Atlantique, Ancenis (7 474 habitants ; 10 000 avec Saint-Géréon) est située sur la rive droite de la Loire, face au Maine-et-Loire, à trente-cinq kilomètres à l'est de Nantes et à cinquante km d'Angers. Le marais de Grée borde Ancenis à l'est.
La présence de monuments mégalithiques atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. A l'époque celtique, celui-ci relève des Namnètes.
Rattachée à la Bretagne sous Nominoë, la région est régulièrement victime aux IXe et Xe s. des raids des Vikings, en particulier à partir de la prise de Nantes par les hommes du Nord en 919.
Le premier château d'Ancenis est établi sur une île en 984 par Aremberge, l'épouse du comte Guerech de Nantes, afin de mieux contrôler la frontière entre la Bretagne et l'Anjou et pour rivaliser avec la forteresse de Champtoceaux, bâtie sur l'autre rive de la Loire.
Le bourg se développe rapidement autour de cette simple motte castrale. Une digue et un péage sont établis au Moyen Age, favorisant un commerce florissant. A la fin de l'époque médiévale, la ville, qui possède d'importantes foires, est le plus grand port vin de l'ouest de la France.
Les défenses du château sont renforcées à la fin du XIIe s. Démoli en 1487 et en 1490, il est reconstruit dans les années 1530 avant d'être démantelé sous le règne de Louis XIII en 1626.
Fondé en 1448 par Jeanne d'Harcourt, veuve de Jean III de Rieux, le couvent des Cordeliers sera transféré sur la future île-aux-Moines vers 1591. Un couvent d'ursulines ouvre ses portes en 1626.
Si sa position stratégique dans les Marches de Bretagne lui apporte la prospérité en temps de paix, la ville est régulièrement la cible en temps de guerre des troupes françaises (1230, 1472, 1488, etc.) et anglaises (1174, 1214). C'est également un lieu de négociations et de signature d'accords (traité d'Ancenis en 1468 ; entretiens entre royaux et Ligue catholique en 1598).
Sous l'Ancien Régime, Ancenis fait partie des villes bretonnes ayant droit de députer aux Etats. Ceux-ci y sont organisés à deux reprises (1630 et 1720).
Durant la Révolution française, les chouans tentent à plusieurs reprises de prendre la cité, tandis que des bombardements frappent celle-ci, et en particulier le château, pendant la Seconde Guerre mondiale,
Ancenis connaît une certaine industrialisation dans la deuxième moitié du XXe s.
La présence de monuments mégalithiques atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. A l'époque celtique, celui-ci relève des Namnètes.
Rattachée à la Bretagne sous Nominoë, la région est régulièrement victime aux IXe et Xe s. des raids des Vikings, en particulier à partir de la prise de Nantes par les hommes du Nord en 919.
Le premier château d'Ancenis est établi sur une île en 984 par Aremberge, l'épouse du comte Guerech de Nantes, afin de mieux contrôler la frontière entre la Bretagne et l'Anjou et pour rivaliser avec la forteresse de Champtoceaux, bâtie sur l'autre rive de la Loire.
Le bourg se développe rapidement autour de cette simple motte castrale. Une digue et un péage sont établis au Moyen Age, favorisant un commerce florissant. A la fin de l'époque médiévale, la ville, qui possède d'importantes foires, est le plus grand port vin de l'ouest de la France.
Les défenses du château sont renforcées à la fin du XIIe s. Démoli en 1487 et en 1490, il est reconstruit dans les années 1530 avant d'être démantelé sous le règne de Louis XIII en 1626.
Fondé en 1448 par Jeanne d'Harcourt, veuve de Jean III de Rieux, le couvent des Cordeliers sera transféré sur la future île-aux-Moines vers 1591. Un couvent d'ursulines ouvre ses portes en 1626.
Si sa position stratégique dans les Marches de Bretagne lui apporte la prospérité en temps de paix, la ville est régulièrement la cible en temps de guerre des troupes françaises (1230, 1472, 1488, etc.) et anglaises (1174, 1214). C'est également un lieu de négociations et de signature d'accords (traité d'Ancenis en 1468 ; entretiens entre royaux et Ligue catholique en 1598).
Sous l'Ancien Régime, Ancenis fait partie des villes bretonnes ayant droit de députer aux Etats. Ceux-ci y sont organisés à deux reprises (1630 et 1720).
Durant la Révolution française, les chouans tentent à plusieurs reprises de prendre la cité, tandis que des bombardements frappent celle-ci, et en particulier le château, pendant la Seconde Guerre mondiale,
Ancenis connaît une certaine industrialisation dans la deuxième moitié du XXe s.
Aujourd'hui en grande partie immergé et long de 4,20 m pour 4 m de large, ce monument était plus important avant la destruction du tumulus le recouvrant. Ayant à une époque servi de carrière, le site a été fouillé en 1972 et 1973 par Jean L'Helgouach.
Le dolmen doit son surnom de « pierre du Diable » à une légende qui voulait que les âmes de tous les habitants lui appartiendraient à condition qu'il puisse y amener trois grandes pierres avant le chant du coq. Il échoua et abandonna sa charge sur place.
Le dolmen doit son surnom de « pierre du Diable » à une légende qui voulait que les âmes de tous les habitants lui appartiendraient à condition qu'il puisse y amener trois grandes pierres avant le chant du coq. Il échoua et abandonna sa charge sur place.
Ces deux tours rondes massives à demi-enterrées formaient l’entrée principale du château médiéval d’Ancenis, dont elles constituent de nos jours l’un des derniers éléments. Un pont-levis permettait d’y accéder. Simple motte castrale élevée à la fin du Xe s., le château a été, du fait de sa position stratégique, assiégé à de nombreuses reprises. Il été profondément modifié au cours des différents siècles de l’époque médiévale, notamment à la fin du XIVe s., époque à laquelle la forteresse devient la propriété de la puissante famille des Rieux.
A la fin du XVe s., des aménagements ont été réalisés pour renforcer le châtelet gravement endommagé lors de la guerre franco-bretonne de 1487-1488 et à nouveau en 1490. Le logis renaissance est bâti en 1535. Une grande partie de l’enceinte du château est démoli dans la première moitié du XVIIe s. et le site à nouveau ravagé en 1793.
Occupé par des religieuses à partir de 1850, le château a été racheté par la municipalité d’Ancenis en 1985.
A la fin du XVe s., des aménagements ont été réalisés pour renforcer le châtelet gravement endommagé lors de la guerre franco-bretonne de 1487-1488 et à nouveau en 1490. Le logis renaissance est bâti en 1535. Une grande partie de l’enceinte du château est démoli dans la première moitié du XVIIe s. et le site à nouveau ravagé en 1793.
Occupé par des religieuses à partir de 1850, le château a été racheté par la municipalité d’Ancenis en 1985.
Le vieux château médiéval est en partie reconstruit dans la première moitié du XVIe s. par le baron Claude de Rieux puis, à la mort de celui-ci, par sa veuve Suzanne de Bourbon. Séparé du reste de la forteresse par une cour, le nouvel édifice comprend un corps de logis et un haut pavillon.
Une tourelle en encorbellement abrite un escalier en colimaçon reliant le logis et le pavillon.
Une tourelle en encorbellement abrite un escalier en colimaçon reliant le logis et le pavillon.