Antrain
Petite commune du nord-est de l'Ille-et-Vilaine, Antrain (1 389 habitants) est située sur le cours du Couesnon, à quarante-cinq kilomètres de Rennes. Elle est frontalière du département de la Manche.
Des fouilles archéologiques ont confirmé une présence humaine dès le Néolithique.
Dans l'Antiquité, le territoire est traversé par la voie romaine reliant Corseul (Côtes-d'Armor) à Jublains (Mayenne).
Etape sur la route du Mont-Saint-Michel, l'église d'Aintrain est fondée au haut Moyen-Age. En 1070, les moines de Marmoutiers prennent possession de la terre de Bonnefontaine.
Etablie vers le XIe s., la châtellenie d'Antrain disposait d'un droit de haute justice. Du milieu du XIIe s. à 1789, elle fut entre les mains des barons de Fougères.
Au XVe s., le développement de l'artisanat (draperie, tannerie) et du commerce contribue fortement à l'essor du village, dont l'économie décline cependant à partir du XVIIe s.
La Révolution française est accueillie plutôt favorablement par la population. Le 21 novembre 1793, l'armée vendéenne bat le général Kléber près d'Antrain.
Des fouilles archéologiques ont confirmé une présence humaine dès le Néolithique.
Dans l'Antiquité, le territoire est traversé par la voie romaine reliant Corseul (Côtes-d'Armor) à Jublains (Mayenne).
Etape sur la route du Mont-Saint-Michel, l'église d'Aintrain est fondée au haut Moyen-Age. En 1070, les moines de Marmoutiers prennent possession de la terre de Bonnefontaine.
Etablie vers le XIe s., la châtellenie d'Antrain disposait d'un droit de haute justice. Du milieu du XIIe s. à 1789, elle fut entre les mains des barons de Fougères.
Au XVe s., le développement de l'artisanat (draperie, tannerie) et du commerce contribue fortement à l'essor du village, dont l'économie décline cependant à partir du XVIIe s.
La Révolution française est accueillie plutôt favorablement par la population. Le 21 novembre 1793, l'armée vendéenne bat le général Kléber près d'Antrain.
Baptisée à tort « de l'an II », elle fut plus probablement construite en l'an XI du calendrier républicain (soit vers 1801 ou 1802).
Il permet de quitter le bourg pour rejoindre la route de l’Est.
Cette tour d'escalier, haute de huit mètres, est tout ce qu'il reste de la prison reconstruite en 1769. Elle accueillait entre douze et quinze détenus par an, généralement des vagabonds ou des personnes ayant troublé l'ordre public.