Argol
Petite commune du centre ouest du Finistère, Argol (815 habitants) est située à l'entrée de la presqu'île de Crozon, entre la baie de Douarnenez, l'Aulne, et - pour une petite enclave - la rade de Brest, à vingt et un kilomètres de Châteaulin. La commune abrite de nos jours un musée des vieux métiers vivants et une maison du cidre de Bretagne.
La présence d'un menhir témoigne d'une occupation du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive bretonne, Argol fut donnée par le roi Gradlon aux moines de Landévennec, qui y établirent un prieuré, richement dotés au cours du haut Moyen Age par les comtes de Cornouaille. Au XIe s., toute la moitié orientale de la presqu'île en dépend.
Argol fut touchée par les guerres de la ligue et la famine à la fin du XVIe s. et la révolte du papier timbré en 1675.
Relevant de l'ancien diocèse de Cornouaille, Argol fut petit à petit dépossédée de nombre de ses terres, au bénéfice des paroisses de Telgruc et de Landévennec. Pour finir, Trégarvan s'en détacha en 1842.
En 1923, le chemin de fer arrive à Argol, puis l'électricité - au début juste pour l'église et le presbytère - en 1933.
La présence d'un menhir témoigne d'une occupation du territoire dès le Néolithique.
Paroisse primitive bretonne, Argol fut donnée par le roi Gradlon aux moines de Landévennec, qui y établirent un prieuré, richement dotés au cours du haut Moyen Age par les comtes de Cornouaille. Au XIe s., toute la moitié orientale de la presqu'île en dépend.
Argol fut touchée par les guerres de la ligue et la famine à la fin du XVIe s. et la révolte du papier timbré en 1675.
Relevant de l'ancien diocèse de Cornouaille, Argol fut petit à petit dépossédée de nombre de ses terres, au bénéfice des paroisses de Telgruc et de Landévennec. Pour finir, Trégarvan s'en détacha en 1842.
En 1923, le chemin de fer arrive à Argol, puis l'électricité - au début juste pour l'église et le presbytère - en 1933.
Reconstruite en 1575-1576, la vieille église, édifiée initialement par les moines de Landévennec, est restaurée en 1617, en partie remaniée en 1641 (chevet) et 1784 (murs latéraux) et agrandie en 1674. Dédiée à l'origine aux apôtres Pierre et Paul, elle fut placée sous le patronage de sainte Geneviève en 1634.
Construit en 1665, il comprend quatre baies et un œil-de-bœuf. Il fut restauré en 1922 et 1981.
Edifié en 1659 dans un style classique, cet arc de triomphe se compose d'une triple arcade avec colonnes ioniques, surmontée de clochetons carrés. Une statue équestre du roi Gradlon, réalisée au XVe s., figure sur une avancée au-devant du grand fronton. La porte triomphale a été restaurée en 1906.
Haute de quatre mètres, elle date du XVe s. et fut remontée vers 1920. Surmontée d'une boule à godrons, la croix est dite « tréflée ».
Erigé en 1593 et haut de 4,50 m, il comporte les statues géminées de la Vierge et d'un apôtre d'un côté, de saint Jean et d'une sainte femme de l'autre. Au revers du crucifix, surmonté d'un dais, figure un Christ ressuscité.
Outre les armes de l'abbé de Landévennec Jean VIII Brient, sur le croisillon, on peut y également y voir une banderole (« Garde qu'il fera le Roy estant jugera ») et une plaque mentionnant une restauration en 1891 et une mission en 1909.
Outre les armes de l'abbé de Landévennec Jean VIII Brient, sur le croisillon, on peut y également y voir une banderole (« Garde qu'il fera le Roy estant jugera ») et une plaque mentionnant une restauration en 1891 et une mission en 1909.
Construit pour remplacer un bac, le premier pont franchissant l'estuaire de l'Aulne, entre Argol et Rosnoën, est ouvert le 13 décembre 1925 afin de permettre un accès plus facile et plus rapide à la presqu'île de Crozon en provenance de Brest. Long de 347 mètres, avec une hauteur de 38 m au-dessus du niveau de l'eau et des piles de maçonnerie hauts de 70 m, il est pour l'époque le plus grand pont suspendu d'Europe et l'un des premiers de France.
En août 1944, les Allemands détruisent l'ouvrage. Celui-ci, aussitôt reconstruit, rouvre au trafic en 1952. Mais, touché par le « cancer du béton » (alcali-réaction), il est décidé de le remplacer par un nouvel ouvrage, mis en service en 2011 et les opérations de destruction du vieux pont de Terenez se déroulent en 2014 (les piles sont cependant conservées).
En août 1944, les Allemands détruisent l'ouvrage. Celui-ci, aussitôt reconstruit, rouvre au trafic en 1952. Mais, touché par le « cancer du béton » (alcali-réaction), il est décidé de le remplacer par un nouvel ouvrage, mis en service en 2011 et les opérations de destruction du vieux pont de Terenez se déroulent en 2014 (les piles sont cependant conservées).
Construit à partir du 19 avril 2007 pour remplacer le vieil ouvrage de 1951, le nouveau pont de Térénez est ouvert au trafic le 16 avril 2011. Conçu par l'architecte Charles Lavigne et l'ingénieur Michel Virlogeux, ce premier pont courbe à haubans de France possède une portée de 515 mètres, dont 285 m pour la travée centrale.