Arradon
Commune du sud du Morbihan, Arradon (5 125 habitants) est baignée par les eaux du golfe du Morbihan, à six kilomètres au sud-ouest de Vannes (dont la frontière est constituée par la rivière du Vincin).
La présence de mégalithes atteste une présence humaine au Néolithique. Dans l’Antiquité, le territoire d’Arradon est traversé par la voie romaine reliant Vannes à Locmariaquer.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploeren, Arradon est mentionnée pour la première fois en 1387. Au Moyen Age, elle relève directement du duc de Bretagne en tant que possession de la châtellenie de Largouët.
L’Ile-aux-Moines est détachée d’Arradon en 1790 (commune) et 1802 (paroisse).
Au XIXe s., le tourisme se développe, tandis qu’au siècle nombre de citadins vannetais fortunés s’y installent.
La présence de mégalithes atteste une présence humaine au Néolithique. Dans l’Antiquité, le territoire d’Arradon est traversé par la voie romaine reliant Vannes à Locmariaquer.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploeren, Arradon est mentionnée pour la première fois en 1387. Au Moyen Age, elle relève directement du duc de Bretagne en tant que possession de la châtellenie de Largouët.
L’Ile-aux-Moines est détachée d’Arradon en 1790 (commune) et 1802 (paroisse).
Au XIXe s., le tourisme se développe, tandis qu’au siècle nombre de citadins vannetais fortunés s’y installent.
Construite au XVe s., elle a conservé une partie de son style gothique (fenêtres en arc brisé, contreforts du chevet, chapiteaux), malgré la destruction de la moitié de la nef en 1889.
A la fin du XIXe s., la petite taille et le mauvais état de la vieille église Saint-Pierre conduisirent les religieux locaux et les paroissiens à faire construire un nouveau lieu de culte. Le nouveau bâtiment, de style néogothique, est construit de 1885 à 1887 selon les plans d’un architecte de Nantes, Mainguy.
La flèche du clocher, qui culmine à 45 mètres, est réalisée de 1900 à 1901, toujours par le même architecte.
La flèche du clocher, qui culmine à 45 mètres, est réalisée de 1900 à 1901, toujours par le même architecte.