Arzal
Petite commune du sud-est du Morbihan, Arzal (1 321 habitants) est située sur la rive droite de l’estuaire de la Vilaine, près de La Roche-Bernard, à 34 kilomètres au sud-est de Vannes.
Démembrement probable de la paroisse de Marzan, Arzal est mentionnée pour la première fois au XIe s. Au XIIe s., les templiers, puis les hospitaliers (XIIIe s.), s’implantèrent à Lantiern. Créée au XVe s., la paroisse d’Arzal dépendait du doyenné de Peaule. Les seigneurs de Broël étaient la principale famille noble.
Un petit port était établi à la Vieille-Roche. En 1759, la population locale fut mise à contribution pour accueillir les marins de la flotte française venue chercher refuge dans l’estuaire de la Vilaine après la défaite des Cardinaux. De 1793 à 1795, le comte de Silz dirigea la chouannerie du sud-est du Morbihan.
La construction du barrage d’Arzal (1965-1972) a permis de réguler le débit du fleuve et l’établissement d’un port de plaisance.
Démembrement probable de la paroisse de Marzan, Arzal est mentionnée pour la première fois au XIe s. Au XIIe s., les templiers, puis les hospitaliers (XIIIe s.), s’implantèrent à Lantiern. Créée au XVe s., la paroisse d’Arzal dépendait du doyenné de Peaule. Les seigneurs de Broël étaient la principale famille noble.
Un petit port était établi à la Vieille-Roche. En 1759, la population locale fut mise à contribution pour accueillir les marins de la flotte française venue chercher refuge dans l’estuaire de la Vilaine après la défaite des Cardinaux. De 1793 à 1795, le comte de Silz dirigea la chouannerie du sud-est du Morbihan.
La construction du barrage d’Arzal (1965-1972) a permis de réguler le débit du fleuve et l’établissement d’un port de plaisance.
Située en Lantiern, elle fut édifiée en 1182 dans un style roman de transition et reconstruite en 1627. A l’origine propriété des templiers, elle passa à l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem après 1312.
Jusqu’à la Révolution, cette chapelle abrita une relique censée être un fragment de la Vraie Croix, un bien précieux qui mena nombre de pèlerins à Lantiern. Une procession des moines de l’abbaye de Prières venait deux fois l’an y honorer la relique.
Jusqu’à la Révolution, cette chapelle abrita une relique censée être un fragment de la Vraie Croix, un bien précieux qui mena nombre de pèlerins à Lantiern. Une procession des moines de l’abbaye de Prières venait deux fois l’an y honorer la relique.
Elevée au XIVe s. près de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, cette croix monolithe comprend un Christ sculpté.
Située à Lantiern, elle fut construite au XVIIe s. pour les seigneurs de Broël, qui y exerçaient leurs droits de basse, moyenne et haute justice. Elle possède deux lucarnes très décorées.
Afin de réguler le débit de la Vilaine, un fleuve qui débordait régulièrement de son cours en hiver et inondait des régions aussi éloignées que Vitré, il fut décidé dès les années 1930 de construire un barrage non loin de l’estuaire pour bloquer l’action des marées. Le projet, abandonné en raison de la guerre, fut repris dans les années 1950 et les travaux débutèrent en 1965. L’objectif était également de développer l’agriculture dans les marais de Redon et de fournir en eau potable la presqu’île guérandaise en été. Le barrage, construit entre les communes d’Arzal et de Camoël, fut inauguré le 11 octobre 1972 par le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin.
Barrage d’estuaire le plus grand d’Europe, il mesure 500 m de long et comporte une digue, cinq portes ainsi qu’une écluse permettant aux bateaux de naviguer entre le fleuve et l’océan. Le plan d’eau formé à la suite de la construction du barrage a permis l’établissement d’une usine de traitement de l’eau potable (sur la commune de Férel) et d’un port de plaisance.
La présence du barrage d’Arzal a eu un impact négatif à la fois sur l’estuaire, désormais victime d’un envasement important, et sur la pêche, la migration des poissons étant fortement perturbée.
Barrage d’estuaire le plus grand d’Europe, il mesure 500 m de long et comporte une digue, cinq portes ainsi qu’une écluse permettant aux bateaux de naviguer entre le fleuve et l’océan. Le plan d’eau formé à la suite de la construction du barrage a permis l’établissement d’une usine de traitement de l’eau potable (sur la commune de Férel) et d’un port de plaisance.
La présence du barrage d’Arzal a eu un impact négatif à la fois sur l’estuaire, désormais victime d’un envasement important, et sur la pêche, la migration des poissons étant fortement perturbée.