Arzano
Petite commune du sud-est du Finistère, Arzano (1 325 habitants) est située entre Ellé et Scorff, à cinquante-six kilomètres à l'est de Quimper et à vingt-huit km au nord de Lorient. Une grande partie des terres est couverte de landes.
Zone frontalière à l'époque gauloise, entre les Vénètes et les Osismes, le territoire d'Arzano fut fortifié le long de l'Ellé. Plusieurs stèles datent de cette époque.
Paroisse primitive, mentionnée pour la première fois en 1167, elle englobait également à l'origine le territoire de Guilligomarc'h. Grande seigneurie de la région, La Roche-Moisan tomba aux mains des Rohan-Guéméné en 1380. Autrefois dépendance du diocèse de Vannes, Arzano fut rattachée à l'évêché de Quimper lors du Concordat de 1801.
Zone frontalière à l'époque gauloise, entre les Vénètes et les Osismes, le territoire d'Arzano fut fortifié le long de l'Ellé. Plusieurs stèles datent de cette époque.
Paroisse primitive, mentionnée pour la première fois en 1167, elle englobait également à l'origine le territoire de Guilligomarc'h. Grande seigneurie de la région, La Roche-Moisan tomba aux mains des Rohan-Guéméné en 1380. Autrefois dépendance du diocèse de Vannes, Arzano fut rattachée à l'évêché de Quimper lors du Concordat de 1801.
Composée d'une seule nef, de deux croisillons et d'un chœur rectangulaire, l'église a été édifiée en 1641 dans le style Renaissance, puis remaniée à plusieurs reprises entre le XVIIIe et le XIXe s.
Le pignon occidental a été modifié en 1744 puis reconstruit en 1778. Le clocher est ainsi constitué d'une tour octogonale, flanquée de deux tourelles d'escalier à coupoles. En 1869, la chambre de cloches est couronnée d'un lanternon à dôme.
La façade sud comprend un petit porche, tandis que la sacristie est accolée au chevet.
Cet édifice était cher au cœur du poète Auguste Brizeux, qui la surnommait « l'église blanche » dans ses écrits.
Le pignon occidental a été modifié en 1744 puis reconstruit en 1778. Le clocher est ainsi constitué d'une tour octogonale, flanquée de deux tourelles d'escalier à coupoles. En 1869, la chambre de cloches est couronnée d'un lanternon à dôme.
La façade sud comprend un petit porche, tandis que la sacristie est accolée au chevet.
Cet édifice était cher au cœur du poète Auguste Brizeux, qui la surnommait « l'église blanche » dans ses écrits.
Terminée par un chevet plat, cette chapelle d'origine seigneuriale date du XVIe s. Possédant un clocheton à flèche octogonale, elle a conservé deux fenêtres de style gothique flamboyant et, sur la façade sud, une porte ogivale.
Haut de 5,50 m, le calvaire a été élevé en 1761, mais la pietà reposant au pied du fût à écots date, elle, du XVIe s. Le soubassement comprend un autel destiné aux offrandes.
Construite probablement au XIXe s., son eau s'écoule dans un lavoir. La croix, qui surmontait le fronton de la fontaine à l'origine, a été remplacée par une statue du saint en fonte.
Réalisée par le sculpteur Mayel, cette pyramide fut inaugurée en 1908 à Pont-Kerlo, lieu du décès du poète (en 1858).