Audierne
Commune du Sud-Finistère, Audierne (2 321 habitants) est située dans le Cap-Sizun, sur la rive droite de l'embouchure du Goyen, à trente-six kilomètres à l'ouest de Quimper. Ce port de pêche donne directement sur la baie d'Audierne.
L'occupation humaine est attestée dès le Néolithique et les Romains y installèrent des cuves à salaison.
Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, Audierne est d'abord connu sous le nom de « trêve du Goyen » (Tregoazien). Dès le XIVe s., le port est source d'abondance (poisson frais, salaison, fumaison, séchage). A la fin du Moyen Age, les marins locaux pratiquent le cabotage le long des côtes françaises et jusqu'aux Pays-Bas et en Espagne (exportation de sel, de céréales et de poissons, importation de vins, de bois, de fer, de toiles, d'épices). A la fin du XVe s. et au XVIe s., les pêcheurs se tournent en partie vers la morue de Terre-Neuve. A la fin du XVIe s., le port d'Audierne abrite jusqu'à deux cents navires, mais le XVIIe s. est source de crise : les foires de la ville sont transférées à Pont-Croix en 1630 (de retour en 1791) et les riches commerçants abandonnent la cité. Les moines capucins y établissent un couvent en 1657. Trêve d'Esquibien, Audierne ne devient une paroisse indépendante qu'en 1801.
La construction des premiers quais et l'invention de la conserverie ramènent la prospérité au XIXe s., et la mise en service du train Douarnenez-Audierne (1894) apporte les premiers touristes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un centre de rassemblement des étrangers est installé à Audierne par le régime de Vichy. Depuis le milieu du XXe s., le nombre d'habitants décroît régulièrement.
L'occupation humaine est attestée dès le Néolithique et les Romains y installèrent des cuves à salaison.
Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, Audierne est d'abord connu sous le nom de « trêve du Goyen » (Tregoazien). Dès le XIVe s., le port est source d'abondance (poisson frais, salaison, fumaison, séchage). A la fin du Moyen Age, les marins locaux pratiquent le cabotage le long des côtes françaises et jusqu'aux Pays-Bas et en Espagne (exportation de sel, de céréales et de poissons, importation de vins, de bois, de fer, de toiles, d'épices). A la fin du XVe s. et au XVIe s., les pêcheurs se tournent en partie vers la morue de Terre-Neuve. A la fin du XVIe s., le port d'Audierne abrite jusqu'à deux cents navires, mais le XVIIe s. est source de crise : les foires de la ville sont transférées à Pont-Croix en 1630 (de retour en 1791) et les riches commerçants abandonnent la cité. Les moines capucins y établissent un couvent en 1657. Trêve d'Esquibien, Audierne ne devient une paroisse indépendante qu'en 1801.
La construction des premiers quais et l'invention de la conserverie ramènent la prospérité au XIXe s., et la mise en service du train Douarnenez-Audierne (1894) apporte les premiers touristes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un centre de rassemblement des étrangers est installé à Audierne par le régime de Vichy. Depuis le milieu du XXe s., le nombre d'habitants décroît régulièrement.
Audierne vu de Poulgoazec, en Plouhinec
Selon la tradition, l’édifice a été bâti au XVe s. à l’emplacement des douves de l’ancien château d’Audierne et réaménagé au XVIIe s. Le chœur est réalisé en 1607 et la sacristie en 1646. Laissée à l’abandon au XIXe s. et au début du XXe., l’église est restaurée à partir de 1925.
Commencé en 1912 et consacré en 1925, cet édifice a été construit dans le style italien, selon les plans de l'architecte Charles Chaussepied.
Insérée dans le mur de l'enclos, près de l'angle nord-est du chevet, elle porte gravée la date de 1704.
Le lavoir du « bout du Jardin » a été aménagé dans le haut de la rue Danton, près de l'église Saint-Joseph.
Il s'agit de la demeure la plus ancienne d'Audierne. Construite au XVe s. par un marchand de vin, elle était alors située hors des remparts de la cité.
L'une des lucarnes porte la mention de l'année 1668, l'autre celle du nom « A. Priser ».
Ces demeures donnant directement sur le port appartenaient aux notables de la ville (armateurs, négociants, maîtres de barque) :
La première a été construite en 1580. Elle a conservé son cadran solaire en ardoise.
La première a été construite en 1580. Elle a conservé son cadran solaire en ardoise.
Daté du XVe ou du XVIe s., ce porche de style gothique desservait certainement autrefois le presbytère.
Baptisé du nom de son inventeur, ce bâtiment, construit en 1840 à l'entrée de l'estuaire du Goyen et du môle du Raoulic, servait à informer les navires grâce à différents signaux établis sur son toit.
Haute de 9,50 mètres, cette tour cylindrique fut allumée en 1887. Electrifié en 1931, le phare de Trescadec est éteint depuis 1972.
Construite en 1894 sur les plans de l'ingénieur Pigeaud, cette passerelle de cent vingt-cinq mètres de long servait à prolonger jusqu'au môle le chemin de halage édifié de 1859 à 1869.