Auray
Ville du sud du Morbihan, Auray (12 435 habitants) est située entre Lorient (à 36 km) et Vannes (à 17 km). Elle est traversée par le Loch, petit fleuve côtier se jetant dans le golfe du Morbihan.
La cité est traditionnellement divisée en une ville haute, sur la rive occidentale de la rivière d’Auray, et une ville basse (port de Saint-Goustan), sur la rive orientale.
Démembrement des paroisses de Brec’h (ville haute) et de Pluneret (Saint-Goustan), Auray voit la construction d’une motte au haut Moyen Age. Celle-ci, ravagée par les Normands au IXe ou Xe s., est remplacée en 1201 par un château en pierres. Au XIIe s., un prieuré y est fondé par les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys, et au siècle suivant une cohue y est établie.
La fratricide guerre de Succession de Bretagne s’achève le 29 septembre 1364 à la bataille d’Auray : la victoire revient à Jean de Montfort et son rival Charles de Blois y est tué (et Bertrand du Guesclin fait prisonnier).
Troisième port breton en 1631, Saint-Goustan reçoit jusqu’au XIXe s. des navires de haute mer, mais l’arrivée du chemin de fer en Bretagne entraîne son déclin (1862). C’est au port de Saint-Goustan que débarque l’homme politique américain Benjamin Franklin, venu demander l’aide de la France contre les Anglais (4 décembre 1776).
La cité est traditionnellement divisée en une ville haute, sur la rive occidentale de la rivière d’Auray, et une ville basse (port de Saint-Goustan), sur la rive orientale.
Démembrement des paroisses de Brec’h (ville haute) et de Pluneret (Saint-Goustan), Auray voit la construction d’une motte au haut Moyen Age. Celle-ci, ravagée par les Normands au IXe ou Xe s., est remplacée en 1201 par un château en pierres. Au XIIe s., un prieuré y est fondé par les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys, et au siècle suivant une cohue y est établie.
La fratricide guerre de Succession de Bretagne s’achève le 29 septembre 1364 à la bataille d’Auray : la victoire revient à Jean de Montfort et son rival Charles de Blois y est tué (et Bertrand du Guesclin fait prisonnier).
Troisième port breton en 1631, Saint-Goustan reçoit jusqu’au XIXe s. des navires de haute mer, mais l’arrivée du chemin de fer en Bretagne entraîne son déclin (1862). C’est au port de Saint-Goustan que débarque l’homme politique américain Benjamin Franklin, venu demander l’aide de la France contre les Anglais (4 décembre 1776).
Reliant la ville d’Auray (ville haute) au port de Saint-Goustan (ville basse), l’ouvrage actuel a remplacé vers 1464 un premier pont en pierre construit sur le Loch à la fin du XIIIe s. Baptisé « pont neuf », il conserve ses quatre arches d’origine et est restauré à plusieurs reprises (1665, 1752, 1982-1983).
Le bâtiment à droite (rive Saint-Goustan) servait autrefois de bureau de l’octroi.
Le bâtiment à droite (rive Saint-Goustan) servait autrefois de bureau de l’octroi.
Cette belle maison à pans de bois est construite par un riche marchand au XVIe ou XVIIe s. sur le port, en face du pont de Saint-Goustan.
Cette reconstitution d’un caboteur du début du XXe s. est équipée d’un gréement à hunier de type paimpolais.
Inaugurée sur un mur de la place Saint-Sauveur le 14 juillet 1992, cette plaque commémore l’expédition partie d’Auray en 1632 afin de coloniser l’Acadie, enlevée aux Anglais.
Cette plaque, révélée en décembre 1926 sur l'un des murs de l'actuel quai Franklin, rappelle que le célèbre homme de sciences et homme politique américain Benjamin Franklin a débarqué au port de Saint-Goustan le 4 décembre 1776. Envoyé comme émissaire des colonies d'Amérique en révolte contre le roi d'Angleterre, il devait rejoindre Nantes pour négocier un traité d'alliance avec la France, mais les mauvaises conditions météo ont contraint son navire à jeter l'ancre dans la baie de Quiberon, d'où il a rejoint Auray. Après avoir passé une nuit dans la ville, il a repris sa route.