Batz-sur-Mer
Commune du nord-ouest de la Loire-Atlantique, Batz-sur-Mer (3 174 mètres) est située dans la presqu’île du Croisic, entre l’Atlantique et les marais salants de Guérande, à vingt-six kilomètres à l’ouest de Saint-Nazaire.
Une grande partie du nord du territoire de Batz-sur-Mer est composée de marais salants (environ la moitié des 927 hectares de superficie). La côte comprend des falaises rocheuses et deux plages (Saint-Michel et Balentin).
Jusqu’au IXe s., Batz fut une île, séparée du continent par un bras de mer. A l’ouest se trouvait une autre île, celle du Croisic, réunie ultérieurement par la formation de la plage Valentin.
En 945, le territoire de Batz, mentionné pour la première fois en 840, fut donné par Alain Barbe-Torte aux moines de Landévennec, qui y établirent un prieuré et favorisèrent le développement économique.
Paroisse primitive couvrant à l’origine toute la presqu’île du Croisic, Batz perdit sa trêve du Croisic en 1763, tandis que Le Pouliguen devint une commune indépendante en 1854.
Sous l’Ancien Régime, les privilèges accordés par les ducs de Bretagne permirent aux habitants de Batz de vendre le sel local dans toute la Bretagne. A la Révolution, la suppression de la gabelle favorisa encore plus le commerce des paludiers, mais la création en 1806 d’un nouveau impôt sur le sel, désormais applicable à la Bretagne, ruina le village.
Séjournant à Batz en 1834, Honoré de Balzac y écrivit Un drame au bord de la mer.
Le prolongement en 1879 jusqu’au Croisic de la voie ferrée Nantes - Saint-Nazaire favorisa l’essor du tourisme balnéaire, mais ce n’est qu’en 1931 que « Batz » devint « Batz-sur-Mer ».
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, le pays guérandais vit disparaître ses derniers locuteurs dans les années 1960.
Une grande partie du nord du territoire de Batz-sur-Mer est composée de marais salants (environ la moitié des 927 hectares de superficie). La côte comprend des falaises rocheuses et deux plages (Saint-Michel et Balentin).
Jusqu’au IXe s., Batz fut une île, séparée du continent par un bras de mer. A l’ouest se trouvait une autre île, celle du Croisic, réunie ultérieurement par la formation de la plage Valentin.
En 945, le territoire de Batz, mentionné pour la première fois en 840, fut donné par Alain Barbe-Torte aux moines de Landévennec, qui y établirent un prieuré et favorisèrent le développement économique.
Paroisse primitive couvrant à l’origine toute la presqu’île du Croisic, Batz perdit sa trêve du Croisic en 1763, tandis que Le Pouliguen devint une commune indépendante en 1854.
Sous l’Ancien Régime, les privilèges accordés par les ducs de Bretagne permirent aux habitants de Batz de vendre le sel local dans toute la Bretagne. A la Révolution, la suppression de la gabelle favorisa encore plus le commerce des paludiers, mais la création en 1806 d’un nouveau impôt sur le sel, désormais applicable à la Bretagne, ruina le village.
Séjournant à Batz en 1834, Honoré de Balzac y écrivit Un drame au bord de la mer.
Le prolongement en 1879 jusqu’au Croisic de la voie ferrée Nantes - Saint-Nazaire favorisa l’essor du tourisme balnéaire, mais ce n’est qu’en 1931 que « Batz » devint « Batz-sur-Mer ».
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, le pays guérandais vit disparaître ses derniers locuteurs dans les années 1960.
La chapelle actuelle a été bâtie au milieu et dans la deuxième moitié du XVe s. suite au vœu des habitants de reconstruire un ancien édifice en ruine consacré à la Vierge si la peste épargnait leur cité. Edifiée sur une longue période dans le style gothique flamboyant grâce aux indulgences accordées en 1442 par le pape, elle est consacrée en 1478 et achevée en 1496.
Le terme « Mûrier » provient du latin muria signifiant saumure (en lien avec les marais salants).
En 1819, une violente tempête emporta la toiture de la chapelle Notre-Dame. Les éléments subsistants furent utilisés pour réparer l’église Saint-Guénolé et la chapelle fut fermée. Les ruines manquèrent de disparaître dans les années 1840 après que la commune du Pouliguen ait souhaité racheter les pierres pour édifier sa nouvelle église.
Le terme « Mûrier » provient du latin muria signifiant saumure (en lien avec les marais salants).
En 1819, une violente tempête emporta la toiture de la chapelle Notre-Dame. Les éléments subsistants furent utilisés pour réparer l’église Saint-Guénolé et la chapelle fut fermée. Les ruines manquèrent de disparaître dans les années 1840 après que la commune du Pouliguen ait souhaité racheter les pierres pour édifier sa nouvelle église.
Edifié à Guérande au XVIe s. (restauré en 1992), il fut démonté en 1903 et reconstruit en 1925 dans les dunes s’étendant entre Batz-sur-Mer et Le Croisic dans les années 1920.
Construit en 1943 au village de La Dilane comme élément du Mur de l’Atlantique, cet ancien poste de commandement fut comprise dans la poche de Saint-Nazaire de l’été 1944 à mai 1945. Un musée y est établi en 1997.
Il se trouve devant la chapelle ruinée Notre-Dame-du-Mûrier.