Berrien
Petite commune du centre Finistère, Berrien (952 habitants) est située sur le versant méridional des monts d’Arrée, à 24 kilomètres au sud de Morlaix.
Grand centre d’occupation humaine de l’âge du Bronze, le territoire de Berrien abrite 53 sépultures sur les 500 recensées à travers la Bretagne à cette époque.
Démembrement de la grande paroisse primitive de Plouénez, qui s’étendait sur une grande partie des monts d’Arrée, Berrien devint indépendante au XIe s. A cette époque, son territoire englobe également Huelgoat, Botmeur, La Feuillée et Locmaria-Berrien. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Depuis des siècles, Berrien est un pays de carrières et on y exploite toujours des gisements de kaolin.
Grand centre d’occupation humaine de l’âge du Bronze, le territoire de Berrien abrite 53 sépultures sur les 500 recensées à travers la Bretagne à cette époque.
Démembrement de la grande paroisse primitive de Plouénez, qui s’étendait sur une grande partie des monts d’Arrée, Berrien devint indépendante au XIe s. A cette époque, son territoire englobe également Huelgoat, Botmeur, La Feuillée et Locmaria-Berrien. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Depuis des siècles, Berrien est un pays de carrières et on y exploite toujours des gisements de kaolin.
Il fait 7,50 m de haut.
Edifié vers 5 000 avant J.-C., ce monument long de quatre mètres et haut de deux a été totalement intégré à un talus.
Haute de 2,50 m, elle fut érigée par les populations gauloises de l’âge du fer. Une croix portant un crucifix en relief lui a été rajoutée au Moyen Age.
Etablie à l’origine entre les villages du Squiriou et de Ty-ar-Gall, la chapelle Sainte-Barbe, qui tombait alors en ruines, fut démontée et reconstruite en 1876, dans le style néogothique, au bord de la route Carhaix-Morlaix, 750 mètres plus loin.
Elle fut en grande partie détruite par un incendie après avoir été frappée par la foudre le 17 juin 1955.
Elle fut en grande partie détruite par un incendie après avoir été frappée par la foudre le 17 juin 1955.
Haute de quatre mètres, elle a été élevée au XVIe s. au nord du village de Quinoualc’h.
Fondé au XIIe s. sur les rudes terres du versant méridional des monts d’Arrée, le village était occupé par des paysans selon le système de la quevaise, introduit par les cisterciens du Relecq et les hospitaliers de La Feuillée. En échange d’un petit terrain situé sur le territoire appartenant aux moines, ils devaient participer aux travaux collectifs. Le village est abandonné vers 1350. Les trois premières maisons sont regroupées autour d’une cour.
Construite au XIXe s. sur le versant méridional des monts d’Arrée, elle fut le témoin d’un acte de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Le 3 février 1944, une troupe de FTPF qui s’y reposait tua un officier et un soldat allemand qui passait là par hasard, à cheval. Les habitants du village de Trédudon voisin contribuèrent à la disparition des corps, qui ne furent jamais retrouvés par l’occupant (mais plusieurs maquisards furent capturés et exécutés sommairement dès le lendemain).
Dès 1947, le village de Trédudon-le-Moine fut honoré pour son implication auprès de la Résistance, en particulier communiste (FTPF), durant la Seconde Guerre mondiale (refuge pour résistants, dépôt d’armes, lieu de réunion, etc.). La plus grande stèle (deux mètres) commémore ainsi le titre de « premier village résistant de France » décerné par l’état major national à la Libération.