Bieuzy
Petite commune de l’ouest du Morbihan, Bieuzy (735 habitants) est située sur la rive occidentale du Blavet, à 48 kilomètres au nord-est de Lorient et à 14 km au sud-ouest de Pontivy.
La présence d’un dolmen atteste d’une occupation humaine dès le Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’époque gauloise, avec l’établissement d’un oppidum sur le promontoire de Castennec. L’importance de ce site stratégique s’accroît encore lorsque les Romains y fondent le vicus de Sulim, traversé par plusieurs voies, dont celle reliant Vannes à Carhaix. C’est à La Couarde, siège de la garnison, qu’était gardée la célèbre Vénus de Quinipily (aujourd’hui au château de Baud).
Suite au séjour de Saint Bieuzy et saint Gildas dans une grotte proche du Blavet, Bieuzy est une des paroisses bretonnes primitives. A l’origine, elle englobe également Melrand. Sous l’Ancien Régime, elle relève du diocèse de Vannes et du doyenné de Kemenet-Guégant.
A l’époque médiévale, divers monastères bretons (Redon, Saint-Gildas-de-Rhuys) et français s’implantent au Castennec et à La Couarde et le tout premier château de la célèbre famille des Rohan est construit au début du XIIe s. à Castel-Noec (siège d’une forteresse dès Porhoët dès le Xe ou XIe s.)
En 1125 est créée la paroisse de Castennec, démembrée de celle de Bieuzy et donnée par Alain Ier de Rohan aux moines de Redon. Ces derniers y établissent alors une église, un prieuré bénédictin et un bourg. Elle est rattachée ultérieurement à Bieuzy.
Très attachés à la Vénus de Quinipily, les paysans locaux avaient une réputation de païens au XVIIe s.
En 1869, plusieurs villages du nord-est de la commune (Kerdanet, Lescouët, Neveit et Trébonin) sont cédés au Sourn.
Le 1er janvier 2019, les communes de Pluméliau et Bieuzy ont fusionné pour former la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
La présence d’un dolmen atteste d’une occupation humaine dès le Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’époque gauloise, avec l’établissement d’un oppidum sur le promontoire de Castennec. L’importance de ce site stratégique s’accroît encore lorsque les Romains y fondent le vicus de Sulim, traversé par plusieurs voies, dont celle reliant Vannes à Carhaix. C’est à La Couarde, siège de la garnison, qu’était gardée la célèbre Vénus de Quinipily (aujourd’hui au château de Baud).
Suite au séjour de Saint Bieuzy et saint Gildas dans une grotte proche du Blavet, Bieuzy est une des paroisses bretonnes primitives. A l’origine, elle englobe également Melrand. Sous l’Ancien Régime, elle relève du diocèse de Vannes et du doyenné de Kemenet-Guégant.
A l’époque médiévale, divers monastères bretons (Redon, Saint-Gildas-de-Rhuys) et français s’implantent au Castennec et à La Couarde et le tout premier château de la célèbre famille des Rohan est construit au début du XIIe s. à Castel-Noec (siège d’une forteresse dès Porhoët dès le Xe ou XIe s.)
En 1125 est créée la paroisse de Castennec, démembrée de celle de Bieuzy et donnée par Alain Ier de Rohan aux moines de Redon. Ces derniers y établissent alors une église, un prieuré bénédictin et un bourg. Elle est rattachée ultérieurement à Bieuzy.
Très attachés à la Vénus de Quinipily, les paysans locaux avaient une réputation de païens au XVIIe s.
En 1869, plusieurs villages du nord-est de la commune (Kerdanet, Lescouët, Neveit et Trébonin) sont cédés au Sourn.
Le 1er janvier 2019, les communes de Pluméliau et Bieuzy ont fusionné pour former la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
Edifiée par les Rohan et les Rimaison, la chapelle actuelle remplace à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s. un édifice plus ancien, construit par les moines de Redon au XIIe s.
Selon la tradition, saint Gildas et saint Bieuzy s’installèrent en ces lieux au VIe s., dans une grotte bordant le Blavet, au pied méridional du promontoire de Castennec. Transformé en oratoire et saccagé par les Vikings, le site devint par la suite le siège du prieuré de La Roche-sur-Blavet (qui dépendait de l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys). La chapelle, bâtie au XVe s., fut reconstruite en 1810 et 1837. La fontaine, dont l’eau avait la réputation de guérir la stérilité, coule sous l’escalier.
Présentant un Crucifix en fonte, ce calvaire de mission, haut de 4,50 m, est érigé à la fin du XIXe ou au début du XXe s. Le soubassement est orné de statues de saints également réalisées en fonte. La majorité de ces statues ont disparu.
Formée d’un édicule en plein cintre avec accolade à chou, elle est construite au XVIe s. dans un enclos. A l’extérieur de celui-ci se trouvent un lavoir et trois petites auges destinées à abreuver les animaux.
L’eau de la source ayant la réputation de lutter contre la rage, l’une d’entre elles était réservé aux chiens : ceux qui venaient d’être mordus étaient guéris, et les enragés tués.
L’eau de la source ayant la réputation de lutter contre la rage, l’une d’entre elles était réservé aux chiens : ceux qui venaient d’être mordus étaient guéris, et les enragés tués.
Elle est édifiée au XVIe s. et reconstruite en 1826. Surmontée d’une corniche et d’une niche à pilastre, la porte provient du château de Rimaison.
Bâtie en face de l’église à la fin du XVIe ou au début du XVIIe s., elle possède deux lucarnes Renaissance ornées d’une coquille Saint-Jacques.