Bignan
Gros bourg du centre du Morbihan, Bignan (2 770 habitants) est située dans les Landes de Lavaux, entre Vannes (à 29 km) et Pontivy (à 29 km).
La présence de mégalithes atteste d'une occupation humaine de la région dès le Néolithique. Dans l'Antiquité, la voie romaine Vannes-Corseul passe par ce territoire, tandis qu'un camp romain est établi au nord du bourg actuel.
Paroisse primitive fondée par les immigrés bretons, Bignan englobe également à l'origine les communes actuelles de Saint-Jean-Brévelay, de Colpo et d'une partie de Guéhenno.
A l'époque médiévale, Bignan relève d'abord de la vicomté de Porhoët avant de passer sous la suzeraineté des Rohan.
Durant la Révolution française, deux des principaux chefs de la chouannerie bretonne, Georges Cadoudal et Pierre Guillemot (« le roi de Bignan »), sont originaires de la paroisse.
La commune de Colpo est créée aux dépens de Bignan en 1864.
En 1972, le château de Kerguéhennec, surnommé le « Versailles breton », est acheté par le département du Morbihan et devient un centre d'art contemporain en 1986.
La présence de mégalithes atteste d'une occupation humaine de la région dès le Néolithique. Dans l'Antiquité, la voie romaine Vannes-Corseul passe par ce territoire, tandis qu'un camp romain est établi au nord du bourg actuel.
Paroisse primitive fondée par les immigrés bretons, Bignan englobe également à l'origine les communes actuelles de Saint-Jean-Brévelay, de Colpo et d'une partie de Guéhenno.
A l'époque médiévale, Bignan relève d'abord de la vicomté de Porhoët avant de passer sous la suzeraineté des Rohan.
Durant la Révolution française, deux des principaux chefs de la chouannerie bretonne, Georges Cadoudal et Pierre Guillemot (« le roi de Bignan »), sont originaires de la paroisse.
La commune de Colpo est créée aux dépens de Bignan en 1864.
En 1972, le château de Kerguéhennec, surnommé le « Versailles breton », est acheté par le département du Morbihan et devient un centre d'art contemporain en 1986.
Le site mégalithique de Kergonfalz comprend deux monuments, un dolmen et une allée couverte. Cette dernière, longue de 9,5 mètres, pour 1,5 m de large, a été réalisé vers 3 000/2 500 avant J.-C. Présentant douze piliers et trois dalles de couverture, l’allée s’ouvre au sud.
Construit à la même époque que l’allée couverte voisine, ce monument mégalithique a perdu la partie supérieure du tumulus qui le recouvrait. Réputé avoir abrité des contre-révolutionnaires durant la Révolution française, le dolmen était surnommé par les habitants le « trou aux chouans ».
es objets découverts lors des fouilles de 1864 sont visibles au musée d’archéologie du Morbihan, à Vannes.
es objets découverts lors des fouilles de 1864 sont visibles au musée d’archéologie du Morbihan, à Vannes.
Fondée au Moyen-Age au village des Fontaines, peut-être par des Templiers, cette chapelle est reconstruite au XVIe s. dans le style flamboyant. L’édifice est rebâti en 1910 avec certains éléments du bâtiment précédent.
Le site faisait autrefois l’objet d’un grand pèlerinage, où saint Laurent était invoqué pour la guérison des brûlures et des furoncles.
Le site faisait autrefois l’objet d’un grand pèlerinage, où saint Laurent était invoqué pour la guérison des brûlures et des furoncles.
De façon très rare, la traditionnelle scène de crucifixion est ici remplacée par le Voile de Véronique présentant le visage du Christ. Au revers, la représentation de la Vierge à l'Enfant est entourée de l'inscription Intron Varia reit avisted de re e ta kuit (« Vierge Marie accordez prudence à ceux qui s'en vont »).
Les deux fontaines de la chapelle Notre-Dame ont été construites devant le chevet. La principale, dédiée est à Saint-Eloi, date du XVIe s. Elle présente une niche surmontée d’une coquille.
Autrefois, le jour du pardon, les propriétaires de chevaux venaient prier le saint de bénir leurs animaux.
Autrefois, le jour du pardon, les propriétaires de chevaux venaient prier le saint de bénir leurs animaux.