Brasparts
Petite commune du centre Finistère, Brasparts (1 026 habitants) est située dans les monts d’Arrée et le parc naturel régional d’Armorique, à 49 kilomètres au sud-est de Brest.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une présence humaine lointaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouemenez (avec Berrien, Brennilis, La Feuillée et Loqueffret), Brasparts était en grande partie la possession au haut Moyen Age de l’abbaye de Landévennec.
Dépendant jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse de Brasparts s’opposant vivement à la présence de prêtres assermentés sous la Révolution.
La trève de Saint-Rivoal devint une paroisse indépendante en 1837 et une commune en 1925.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une présence humaine lointaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouemenez (avec Berrien, Brennilis, La Feuillée et Loqueffret), Brasparts était en grande partie la possession au haut Moyen Age de l’abbaye de Landévennec.
Dépendant jusqu’au Concordat de 1801 de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse de Brasparts s’opposant vivement à la présence de prêtres assermentés sous la Révolution.
La trève de Saint-Rivoal devint une paroisse indépendante en 1837 et une commune en 1925.
Situé dans la lande de Ménez-Moennec, entre le mont Saint-Michel de Brasparts et les marais de Yeun-Ellez, cet ensemble, long de 330 mètres, comprend soixante dix-sept petits menhirs alignés et une dizaine d’autres éparpillés aux environs. Leur hauteur ne dépasse pas 1,50 m (en moyenne entre 0,50 et 1 m).
Le nom de l’alignement (« noce de pierre ») fait référence à une légende : possédés par le démon de la danse, des noceurs auraient été pétrifiés à la dernière note pour ne pas s’être recueillis et ne pas avoir laissé passer le recteur de Brasparts qui se rendait pour donner l’extrême-onction à un mourant.
Le nom de l’alignement (« noce de pierre ») fait référence à une légende : possédés par le démon de la danse, des noceurs auraient été pétrifiés à la dernière note pour ne pas s’être recueillis et ne pas avoir laissé passer le recteur de Brasparts qui se rendait pour donner l’extrême-onction à un mourant.
Construite en 1660 par le seigneur de Doulven, elle possède une abside à noues multiples de style Beaumanoir.
Autrefois deux pardons s’y déroulaient (dernier dimanche de juillet premier dimanche de septembre). Jusqu’au XIXe s. on y venait encore en grand nombre pour prier le saint patron de soigner les malades et d’arrêter les épidémies.
Autrefois deux pardons s’y déroulaient (dernier dimanche de juillet premier dimanche de septembre). Jusqu’au XIXe s. on y venait encore en grand nombre pour prier le saint patron de soigner les malades et d’arrêter les épidémies.
Construit au XVIe s., mais rebâti en 1715, cet édifice de style gothique présente six baies en anse de panier.
Cette pierre de schiste, haute de 1,90 m, fut dressée vers la fin du Moyen Age au croisement de cinq chemins. Il est également possible que ce soit une stèle celtique christianisée à l’époque médiévale.
Cette croix monolithe, haute de 3,50 m, est élevée au XIIIe s.
Elevé au début du XVIe s., ce calvaire, haut de six mètres, comprend notamment une table d’offrande, un groupe de Notre-Dame-de-Pitié (la Vierge tenant son fils mort, encadrée par deux saintes femmes) au pied du fût, saint Michel terrassant le dragon sur le fût, un Ecce Homo au revers du Crucifix et les deux larrons.
Haut de cinq mètres, il est érigé au XVIe s. Il est composé d’un fût à écots, d’un Crucifix et d’une Vierge à l’Enfant au revers.
Elevé en 1615 et modifié en 1648, ce calvaire haut de 5,20 m présente une Vierge à l’Enfant au revers du Crucifix. Ils sont encadrés par les statues géminées de saint pierre et saint Jean d’un côté, de la Vierge et de Madeleine de l’autre.
Typique des maisons des riches paysans du haut Léon et des monts d’Arrée, elle est construite au XVIIIe s. L’apoteiz correspond à l’avancée qui déborde de la façade principale.
Conçu par l’architecte quimpérois Charles Chaussepied, ce monument est inauguré en 1923. Les bas-reliefs, réalisés par l’atelier du sculpteur Donnart de Landerneau, représentent une veuve en prière, encadrée par un soldat et un marin.