Brélès
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Brélès (792 habitants) est située dans le Bas-Léon, sur la rive droite de l’aber Ildut, à 20 kilomètres au nord-ouest de Brest.
Brélès trouve son origine dans la construction sur les bords de l’aber Ildut d’une fortification au haut Moyen Age ; selon la légende, Conan Mériadec en serait le bâtisseur.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Brélès releva de l’ancien diocèse du Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Sous l’Ancien Régime, elle dépendait de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. De 1794 à 1800, la commune fut le chef-lieu d’un canton composé de Lampaul-Plouarzel, de Lanildut, de Larret, de Plourin et de Porspoder.
Brélès trouve son origine dans la construction sur les bords de l’aber Ildut d’une fortification au haut Moyen Age ; selon la légende, Conan Mériadec en serait le bâtisseur.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Brélès releva de l’ancien diocèse du Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Sous l’Ancien Régime, elle dépendait de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. De 1794 à 1800, la commune fut le chef-lieu d’un canton composé de Lampaul-Plouarzel, de Lanildut, de Larret, de Plourin et de Porspoder.
Remplaçant un manoir connu depuis le XVe s., l’édifice actuel est construit selon un plan carré, dans le style Renaissance, entre 1602 et 1613 par François III de Kergroadès. Il passe successivement aux mains des Kerouartz (1732) et du marquis de Roquelaure (1794). A la Révolution, le château est pillé, transformé en hôpital, puis laissé en ruines pendant tout le XIXe s. Il est restauré par la famille Chevillotte en 1913-1914.
Formant un U, le corps de logis et les dépendances donnent sur une cour carrée, dont l’accès se fait par un portail surmonté de mâchicoulis. Les deux portes piétonne et cavalière sont encadrées de pilastres d’ordre ionique. Le château dispose encore de ses quatre tours d’angle, carrées ou rondes, munies de meurtrières. La tour carrée du sud-ouest servait autrefois de chapelle privée. La cour d’honneur a conservé son puits.
Formant un U, le corps de logis et les dépendances donnent sur une cour carrée, dont l’accès se fait par un portail surmonté de mâchicoulis. Les deux portes piétonne et cavalière sont encadrées de pilastres d’ordre ionique. Le château dispose encore de ses quatre tours d’angle, carrées ou rondes, munies de meurtrières. La tour carrée du sud-ouest servait autrefois de chapelle privée. La cour d’honneur a conservé son puits.
Fondée comme simple chapelle par les seigneurs de Rosmadec, elle est construite à la fin du XIVe s. et obtient une bulle d’indulgence en 1381. L’édifice est remanié au XVIIe s. et en partie modifié et agrandi en 1855. De chapelle, elle devient sous l'Ancien Régime une église tréviale de Plourin, n'étant érigeant en église paroissiale qu'en 1802.
Datée du XVIe ou XVIIe s., cette petite porte triomphale est surmontée d’une croix du XVe s. comprenant un Crucifix et une Vierge à l’Enfant.
Haute de 2,50 m, cette croix monolithe pattée date du haut Moyen Age.
Sculpté en 1879 par le célèbre artiste Yan Lar’hantec, ce calvaire est haut de cinq mètres.
Construit au XVIIe s., il possède des gradins qui donnent accès au lavoir. Un chant mentionné dans le Barzaz-Breiz de La Villemarqué évoque ce lieu.
Bordé d’auges en pierre, il est typique du Bas-Léon, avec ses grosses dalles de granit.