Briec
Grosse commune du centre du Finistère, Briec (5 244 habitants) est située à 16 kilomètres au nord de Quimper. Une partie de son territoire est enclavée entre Edern et Landudal, à l’est.
Les traces de vestiges mégalithiques prouvent la présence d’hommes au Néolithique.
Probablement fondée par les Gallo-Romains, la paroisse primitive de Briec (qui englobait à l’origine également Langolen, Landudal et Landrévarzec) fut donnée par le roi Gradlon de Cornouaille aux moines de Landévennec.
C’est de Briec que partit, le 9 juin 1675, la grande révolte des Bonnets rouges, avant de s’étendre à la plus grande partie de la Basse-Bretagne. La commune souffrit également des violences engendrées par la Révolution (assassinat du curé constitutionnel et de l’instituteur par les chouans de Cadoudal en 1795).
La trève de Landrévarzec, qui s’était détachée de la paroisse de Briec vers 1248, fut annexée de nouveau à celle-ci de 1792 à 1843.
Au XIXe s., la vaste commune de Briec, qui acquit à cette époque une certaine notoriété dans l’élevage de chevaux (les « double bidets »), perdit plusieurs territoires : Langolen (1804), Landudal (1825) et Quilinen (1843, en Landrévarzec).
Briec fut l’une des communes de la région les plus résistantes à la politique d’inventaire des biens de l’église en 1906.
Les traces de vestiges mégalithiques prouvent la présence d’hommes au Néolithique.
Probablement fondée par les Gallo-Romains, la paroisse primitive de Briec (qui englobait à l’origine également Langolen, Landudal et Landrévarzec) fut donnée par le roi Gradlon de Cornouaille aux moines de Landévennec.
C’est de Briec que partit, le 9 juin 1675, la grande révolte des Bonnets rouges, avant de s’étendre à la plus grande partie de la Basse-Bretagne. La commune souffrit également des violences engendrées par la Révolution (assassinat du curé constitutionnel et de l’instituteur par les chouans de Cadoudal en 1795).
La trève de Landrévarzec, qui s’était détachée de la paroisse de Briec vers 1248, fut annexée de nouveau à celle-ci de 1792 à 1843.
Au XIXe s., la vaste commune de Briec, qui acquit à cette époque une certaine notoriété dans l’élevage de chevaux (les « double bidets »), perdit plusieurs territoires : Langolen (1804), Landudal (1825) et Quilinen (1843, en Landrévarzec).
Briec fut l’une des communes de la région les plus résistantes à la politique d’inventaire des biens de l’église en 1906.
Située dans l’enclos de la chapelle Saint-Guénolé, cette stèle élevée à l’âge des métaux a été christianisée au Moyen Age.
Construite au XVIe s., elle est rebâtie en 1789 et de nouveau partiellement (chevet, transepts) en 1909 sous la direction de l’architecte Chaussepied.
Construite au XVIe s., agrandie en 1636 (sacristie) et modifiée au XVIIIe ou XIXe s. (flèche du clocher), cet édifice servait autrefois d’église tréviale à Landrévarzec et possédait son propre cimetière. Au XVIIe s., on l’appelle chapelle de Tréflez (nom déformé ultérieurement en Trolez), mais ce n’est qu’au XIXe s. que le territoire environnant est annexé par la commune de Briec.
Le pardon était organisé le quatrième dimanche de juillet et on venait y prier les saints Guénolé et Philibert de guérir les maux d’estomac.
Le pardon était organisé le quatrième dimanche de juillet et on venait y prier les saints Guénolé et Philibert de guérir les maux d’estomac.
Cette petite chapelle seigneuriale, qui relevait autrefois du manoir de Trégain (aujourd’hui disparu), est construite entre le XVIIe et le XVIIIe s. On y voit encore les symboles de la famille de Trégain, des pommes de pin.
Elevé au XVIe s., il présente une Crucifixion ainsi que, sur des consoles, les statues de saint Antoine et de saint Guénolé.
Il a été érigé en 1577. Une Vierge à l’Enfant se trouve au revers du Crucifix.
Haut de huit mètres, il est réalisé au XVIe s, puis remanié à l’occasion de la mission de 1864. Une Pietà se trouve au pied du fût.
Dressé au XIXe s. sur la route de Châteaulin, il mesure cinq mètres de haut.