Callac
Gros bourg de l'ouest des Côtes-d'Armor, Callac (2 323 habitants), baignée par l'Hyères, est située en haute Cornouaille, dans le Poher, entre Guingamp et Carhaix. Possédant des haras réputés pour l'élevage de chevaux de trait, Callac est également connue comme la capitale de l'épagneul breton.
Occupé à l'époque gallo-romaine, le site voit les comtes de Poher élever au XIIe s. un château de fort sur un promontoire dominant la rivière. Celui-ci, devenu au siècle suivant la possession de la famille de Plusquellec, est assiégé à plusieurs reprises durant la guerre de Succession de Bretagne (1341, 1342, 1345). Prise par Du Guesclin (1363), détruite en 1393 sur ordre du roi Charles VI, relevée en 1475, la forteresse est démantelée une deuxième fois vers 1551-1552 et définitivement rasée en 1619.
Démembrement de la paroisse primitive de Plusquellec, Callac dépend d'abord de Botmel. Les deux villages sont touchés par la révolte des Bonnets rouges en 1675 : le 12 juillet environ deux cents paysans envahirent la cité.
Sous la Révolution, Botmel est réuni à Callac pour ne former qu'une seule commune mais il faut attendre le XIXe s. pour voir le centre paroissial être transféré de Botmel à Callac.
Les haras sont créés à la même époque.
En 1874, Callac perd le village de Landugen au profit de Duault.
Durant l'occupation allemande, une rafle s'y déroule le 9 avril 1944 (arrestation de 120 personnes) et la gendarmerie est attaquée par des résistants dans la nuit du 25 au 26 mai suivant.
Occupé à l'époque gallo-romaine, le site voit les comtes de Poher élever au XIIe s. un château de fort sur un promontoire dominant la rivière. Celui-ci, devenu au siècle suivant la possession de la famille de Plusquellec, est assiégé à plusieurs reprises durant la guerre de Succession de Bretagne (1341, 1342, 1345). Prise par Du Guesclin (1363), détruite en 1393 sur ordre du roi Charles VI, relevée en 1475, la forteresse est démantelée une deuxième fois vers 1551-1552 et définitivement rasée en 1619.
Démembrement de la paroisse primitive de Plusquellec, Callac dépend d'abord de Botmel. Les deux villages sont touchés par la révolte des Bonnets rouges en 1675 : le 12 juillet environ deux cents paysans envahirent la cité.
Sous la Révolution, Botmel est réuni à Callac pour ne former qu'une seule commune mais il faut attendre le XIXe s. pour voir le centre paroissial être transféré de Botmel à Callac.
Les haras sont créés à la même époque.
En 1874, Callac perd le village de Landugen au profit de Duault.
Durant l'occupation allemande, une rafle s'y déroule le 9 avril 1944 (arrestation de 120 personnes) et la gendarmerie est attaquée par des résistants dans la nuit du 25 au 26 mai suivant.
Construite à Botmel entre la fin du XVe et le début du XVIe s., l'égise Saint-Baumaël, dite aussi Notre-Dame-de-Botmel est restaurée à plusieurs reprises aux XVIIe et XVIIIe s. (1784). Elle sert d'église paroissiale au village de Callac jusqu'à ce qu'elle tombe en ruines et qu'elle soit remplacée par l'église Saint-Laurent, édifiée au bourg actuel en 1874. Subsistent de nos jours la tour-clocher, rebâtie en 1634, et trois arcades de la nef.
Réalisée en 1954 par le sculpteur Georges Lucien Guyot et inaugurée en 1958, cette ouvre représente un cheval qui fit la célébrité des haras de la ville. Né à Plusquellec en 1935, Naous fut acheté en 1938 par les haras nationaux pour la somme énorme de 38 000 francs. De 1939 à 1953 il mena une grande carrière de reproducteur aux haras de Callac.