Camoël
Petite commune du sud-est du Morbihan, Camoël (1 002 habitants) est située sur la rive gauche de l’estuaire de la Vilaine, à la limite avec la Loire-Atlantique, à 43 km de Vannes et à 79 km de Nantes.
Un menhir aujourd’hui disparu atteste d’une occupation humaine du territoire au Néolithique, tandis que les Romains y ont implanté un oppidum.
Ancienne trêve d’Assérac (commune aujourd’hui située en Loire-Atlantique), Camoël relevait sous l’Ancien Régime du marquisat d’Assérac et du diocèse de Nantes.
En 1799, la commune de Camoël devient le chef-lieu d’un canton comprenant également ses voisines de Férel et de Pénestin. En 1802, ce canton est supprimé pour être rattaché à La Roche-Bernard.
On parle breton à Camoël jusque dans la première moitié du XIXe s.
Un menhir aujourd’hui disparu atteste d’une occupation humaine du territoire au Néolithique, tandis que les Romains y ont implanté un oppidum.
Ancienne trêve d’Assérac (commune aujourd’hui située en Loire-Atlantique), Camoël relevait sous l’Ancien Régime du marquisat d’Assérac et du diocèse de Nantes.
En 1799, la commune de Camoël devient le chef-lieu d’un canton comprenant également ses voisines de Férel et de Pénestin. En 1802, ce canton est supprimé pour être rattaché à La Roche-Bernard.
On parle breton à Camoël jusque dans la première moitié du XIXe s.
La première église, de style roman, est construite au Moyen Age. Autrefois entourée d’un cimetière, elle est rasée vers 1880. L’édifice actuel est bâti en 1877 dans le style néogothique.
Remplaçant probablement un édifice plus ancien, cette petite chapelle a été reconstruite en 1851. Autrefois, une procession avec croix et bannière s’y rendait depuis le bourg.
Elle se trouve en bordure de route, à 50 m de la chapelle éponyme.
Afin de réguler le débit de la Vilaine, un fleuve qui débordait régulièrement de son cours en hiver et inondait des régions aussi éloignées que Vitré, il fut décidé dès les années 1930 de construire un barrage non loin de l’estuaire pour bloquer l’action des marées. Le projet, abandonné en raison de la guerre, fut repris dans les années 1950 et les travaux débutèrent en 1965. L’objectif était également de développer l’agriculture dans les marais de Redon et de fournir en eau potable la presqu’île guérandaise en été. Le barrage, construit entre les communes d’Arzal et de Camoël, fut inauguré le 11 octobre 1972 par le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin.
Barrage d’estuaire le plus grand d’Europe, il mesure 500 m de long et comporte une digue, cinq portes ainsi qu’une écluse permettant aux bateaux de naviguer entre le fleuve et l’océan. Le plan d’eau formé à la suite de la construction du barrage a permis l’établissement d’une usine de traitement de l’eau potable (sur la commune de Férel) et d’un port de plaisance.
La présence du barrage d’Arzal a eu un impact négatif à la fois sur l’estuaire, désormais victime d’un envasement important, et sur la pêche, la migration des poissons étant fortement perturbée.
Barrage d’estuaire le plus grand d’Europe, il mesure 500 m de long et comporte une digue, cinq portes ainsi qu’une écluse permettant aux bateaux de naviguer entre le fleuve et l’océan. Le plan d’eau formé à la suite de la construction du barrage a permis l’établissement d’une usine de traitement de l’eau potable (sur la commune de Férel) et d’un port de plaisance.
La présence du barrage d’Arzal a eu un impact négatif à la fois sur l’estuaire, désormais victime d’un envasement important, et sur la pêche, la migration des poissons étant fortement perturbée.