Cancale
Petite ville du nord de l’Ille-et-Vilaine, Cancale (5 166 habitants) est située à l’extrémité occidentale de la baie du Mont-Saint-Michel (côte d’Emeraude), à 15 kilomètres à l’est de Saint-Malo.
Le territoire est occupé dès le Paléolithique.
La localité fut fondée au VIe s., à la suite du débarquement du moine gallois saint Méen. Ravagés par les Vikings à plusieurs reprises (en 996 et 1003 notamment), la paroisse et son port (Port-Pican), furent cédés à l’abbaye du Mont-Saint-Michel au début du XIe s. Le chapitre de Saint-Malo ne récupéra Cancale qu’en 1737.
Le seigneur du Plessix-Bertrand, de Saint-Coulomb, en était le seigneur au Moyen-Age.
Ayant acquis le titre de ville en 1548, Cancale vit sa production d’huître prendre rapidement de l’importance à partir de XVIIe s. ; les premiers envois à la cour du roi de France eurent lieu dès 1559.
Le 5 juin 1758, des milliers de soldats anglais débarquèrent près de Cancale, pillèrent la région mais ne parvinrent pas à s’emparer de Saint-Malo. Le port fut encore bombardé en 1779.
Jusqu’en 1789, la paroisse dépendit civilement de la barre royale de Dinan et de la haute justice du seigneur de Plessix-Bertrand.
Avec la raréfaction des bans d’huîtres, le port arma également de nombreux morutiers pour la « grande pêche » à Terre-Neuve à la fin du XIXe s.
Le XXe s. voit un renouveau de l’ostréiculture et l’essor du tourisme.
Le territoire est occupé dès le Paléolithique.
La localité fut fondée au VIe s., à la suite du débarquement du moine gallois saint Méen. Ravagés par les Vikings à plusieurs reprises (en 996 et 1003 notamment), la paroisse et son port (Port-Pican), furent cédés à l’abbaye du Mont-Saint-Michel au début du XIe s. Le chapitre de Saint-Malo ne récupéra Cancale qu’en 1737.
Le seigneur du Plessix-Bertrand, de Saint-Coulomb, en était le seigneur au Moyen-Age.
Ayant acquis le titre de ville en 1548, Cancale vit sa production d’huître prendre rapidement de l’importance à partir de XVIIe s. ; les premiers envois à la cour du roi de France eurent lieu dès 1559.
Le 5 juin 1758, des milliers de soldats anglais débarquèrent près de Cancale, pillèrent la région mais ne parvinrent pas à s’emparer de Saint-Malo. Le port fut encore bombardé en 1779.
Jusqu’en 1789, la paroisse dépendit civilement de la barre royale de Dinan et de la haute justice du seigneur de Plessix-Bertrand.
Avec la raréfaction des bans d’huîtres, le port arma également de nombreux morutiers pour la « grande pêche » à Terre-Neuve à la fin du XIXe s.
Le XXe s. voit un renouveau de l’ostréiculture et l’essor du tourisme.
Construite entre 1875 et 1932 en raison d’une conséquence de la population de la commuine, l’actuelle église, dessinée par l’architecte Alfred-Louis Frangeul, a remplacé un édifice bâti au début du XVIIIe s. par Garangeau. Par manque d’argent, elle restera en partie inachevée (chœur, bas-côtés, tour) en 1886.
Un incendie provoqué par un feu d’artifice a détruit le toit en 1906. De nouveaux sont entrepris et achevés en 1932.
Un incendie provoqué par un feu d’artifice a détruit le toit en 1906. De nouveaux sont entrepris et achevés en 1932.
Construit de 1832 à 1833 près de l'anse du Verger, cet édifice a remplacé d'autres chapelles plus anciennes, dédiées à la sainte Vierge depuis le XIe s. A cette époque, la dîme du village local fut offerte à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Sobre, l'intérieur de la chapelle renferme de nombreux éléments liés à la rude vide de marin, notament des ex-voto représentant des navires (sculptures, miniatures).
Des processions s'y déroulent le 15 août (Assomption) et le 14 septembre (Exaltation de la Sainte-Croix).
Sobre, l'intérieur de la chapelle renferme de nombreux éléments liés à la rude vide de marin, notament des ex-voto représentant des navires (sculptures, miniatures).
Des processions s'y déroulent le 15 août (Assomption) et le 14 septembre (Exaltation de la Sainte-Croix).
La ville de Cancale possède cinq vieux canons à l'origine mal connue, datant sans doute des XVIIIe et XIXe s.
Le bâtiment actuel a été construit en 1974 à proximité d’un premier sémaphore bâti en 1861.
Réalisée en bronze par le sculpteur Jean Fréour et la fonderie Blanchet-Landowski pour honorer la culture ostréicole de la ville, cette œuvre a été inaugurée le 30 décembre 1999 devant l’église Saint-Méen par le maire Joseph Pichot.