Carhaix-Plouguer
Petite ville du Finistère, Carhaix-Plouguer (7 667 habitants) est située en centre Bretagne, à la limite avec les Côtes-d’Armor. La capitale du Poher est située à 63 kilomètres au nord-est de Quimper et à 85 km à l’est de Brest.
Dès les premiers siècles de notre ère (époque gallo-romaine), la ville était connue, sous le nom de Vorgium, comme l’une des plus importantes cités - voire la capitale - du peuple des Osismes. Un aqueduc de 50 kilomètres de long fut construit pour la fournir en eau et une dizaines de voies y menaient.
Petit-fils d’un comte local (Matuedoi Ier), Alain Barbetorte rattacha directement le Poher au duché en devenant duc (938).
Au début du XIIe s. fut fondé le prieuré de Saint-Nicolas, dépendant de l’abbaye de Redon. La seigneurie de Kerampuil était la principale de la paroisse.
Disputée durant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1363) et lors des guerres de la Ligue (en 1590, la ville est en partie incendiée par le capitaine royal du Liscouët), Carhaix fut en 1675 au cœur de la révolte des Bonnets rouges : une cinquantaine de manoirs de la région furent incendiés.
La ville prospéra cependant aux XVIIe et XVIIIe s. grâce au commerce (draps) et à ses foires. L’activité économique, en déclin au début du XIXe s., fut relancée grâce à la construction du canal de Nantes à Brest (1832).
En 1956, les communes de Carhaix et de Plouguer fusionnèrent pour n’en former qu’une seule.
Créé en 1992, le plus grand festival de musique de France, les Vieilles Charrues, se déroule chaque année au mois de juillet dans la prairie de Kerampuilh, près de Carhaix.
Dès les premiers siècles de notre ère (époque gallo-romaine), la ville était connue, sous le nom de Vorgium, comme l’une des plus importantes cités - voire la capitale - du peuple des Osismes. Un aqueduc de 50 kilomètres de long fut construit pour la fournir en eau et une dizaines de voies y menaient.
Petit-fils d’un comte local (Matuedoi Ier), Alain Barbetorte rattacha directement le Poher au duché en devenant duc (938).
Au début du XIIe s. fut fondé le prieuré de Saint-Nicolas, dépendant de l’abbaye de Redon. La seigneurie de Kerampuil était la principale de la paroisse.
Disputée durant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1363) et lors des guerres de la Ligue (en 1590, la ville est en partie incendiée par le capitaine royal du Liscouët), Carhaix fut en 1675 au cœur de la révolte des Bonnets rouges : une cinquantaine de manoirs de la région furent incendiés.
La ville prospéra cependant aux XVIIe et XVIIIe s. grâce au commerce (draps) et à ses foires. L’activité économique, en déclin au début du XIXe s., fut relancée grâce à la construction du canal de Nantes à Brest (1832).
En 1956, les communes de Carhaix et de Plouguer fusionnèrent pour n’en former qu’une seule.
Créé en 1992, le plus grand festival de musique de France, les Vieilles Charrues, se déroule chaque année au mois de juillet dans la prairie de Kerampuilh, près de Carhaix.
Alimentant l’antique Vorgium [Carhaix] en eau potable, cet aqueduc, construit entre le IIe et le IIIe s., consistait en un simple canal souterrain maçonné. Un pont et un tunnel furent cependant bâtis pour permettre à l’eau de franchir les 27 kilomètres de relief depuis la source située dans les collines, à 12 km à l’est de la ville. L’aqueduc traversait les actuelles communes de Paule, Maël-Carhaix, Le Moustoir et Carhaix.
Cette petite chapelle est l’unique vestige du premier hôpital (« maison des pauvres ») de Carhaix, fondé vers 1478 ou 1488 par Maurice Du Perrier, chambellan du duc François II. Modifiée aux XVIIe et XVIIIe s., elle a été reconstruite au XIXe s. dans le style néogothique. Les hospitalières, installées dans la ville en 1663, quittèrent Carhaix pour Pont-l’Abbé en 1859. Le clocheton rectangulaire de l’édifice est amorti par une flèche octogonale.
Fondé en 1663 par Anne du Chastel de Kerlec’h pour s’occuper de l’hôpital Sainte-Anne, la couvent est terminé en 1698. Reconvertis en prison sous la Révolution, les bâtiments retrouvent leurs religieuses en 1811, mais un incendie en 1875 pousse celles-ci à s’installer à Pont-l’Abbé. Il ne subsiste de l’édifice initial, totalement abandonné vers 1920, que la chapelle Notre-Dame-de-Grâces et quelques arcades du cloîtres.
Construite à la fin du XVIe s., cette demeure fut restaurée en 1606 grâce à des dons du roi Henri IV.
Possédant une façade de bois sculpté à double encorbellement, elIe date de la seconde moitié du XVIe s. Pour augmenter la luminosité à l’intérieur de l’édifice et ne pas payer trop d’impôts sur les ouvertures, une vitre fixe a été installée au-dessus de chaque fenêtre.
Construite au début du XVIIe s., cette demeure de style Louis XIII abrita sous l’Ancien Régime, la résidence et le bureau du maître des Eaux, bois et Forêts du Léon, du Trégor et de Cornouaille.
La façade de cette demeure, bâtie en 1719, présente une statue de sainte Madeleine, portant son pot à parfum et provenant probablement d’un édifice religieux aujourd’hui disparu.
Elle fut construite sous Napoléon III (années 1850 et 1860) à l’emplacement de l’ancienne halle aux grains, en bois. La façade actuelle date des années 1890. Sur le fronton, l’écusson de la ville de Carhaix est surmonté d’une couronne ducale.
Construits à la fin du XIXe s. pour l’entretien du matériel ferroviaire, ces ateliers, équipés de quinze portes, pouvaient accueillir jusqu’à une trentaine de locomotives.
Il est bâti à la fin du XIXe s. afin d’approvisionner les locomotives. L’eau était récupérée dans l’Hyères par une pompe installée au Petit-Carhaix.
Installée près de la gare, elle construite par les usines de Lyon-Anzin en 1913. Dernière de sa série à être restée en Bretagne, elle pouvait tirer jusqu’à 270 tonnes de marchandises.
Cette œuvre de Charles Marochetti fut inauguré en 1841 sur la place du Champ de bataille, rebaptisée alors place La Tour d’Auvergne, en l’honneur du célèbre héros des guerres de la Révolution, né à Carhaix en 1743 et tué au combat en 1800. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1889.
Quatre bas-reliefs représentent divers événements de la vie de l’officier.
Quatre bas-reliefs représentent divers événements de la vie de l’officier.
Situé sur le parvis de l’église Saint-Trémeur, il comporte une statue de René Quillivic représentant une Bretonne en deuil.