Carnac
Station balnéaire réputée (thalassothérapie, casino) de la côte Atlantique, Carnac (4 444 habitants) se trouve près de l’entrée de la presqu’île de Quiberon, à 28 kilomètres au sud-est de Lorient et à 25 km à l’ouest de Vannes.
La commune est mondialement célèbre pour ses alignements de menhirs et ses nombreuses autres constructions mégalithiques (dolmens, menhirs, tumulus), œuvres imposantes des hommes du Néolithique (4500-2000 avant J.-C.). On y trouve d’ailleurs un riche musée de la Préhistoire, ouvert en 1881, qui rassemble l’une des plus importantes collections mondiales d’objets de la période mégalithique. L’occupation se poursuit à l’âge du fer (stèles) et à l’époque gallo-romaine (villas).
Aux Ve et VIe s. les émigrés bretons s’établissent dans la région et leurs chefs religieux (saint Colomban, saint Tugdual, etc.) fondent sur place des monastères (Le Moustoir). Carnac est issu au Moyen Age du démembrement de la paroisse primitive de Plouharnel.
Située dans une chouanne impactée par la chouannerie, Carnac voit débarquer en 1795 une troupe d’émigrés et de soldats anglais.
Le XIXe s. est marqué à la fois par la naissance du tourisme et les premières véritables fouilles et grandes découvertes archéologiques.
La commune est mondialement célèbre pour ses alignements de menhirs et ses nombreuses autres constructions mégalithiques (dolmens, menhirs, tumulus), œuvres imposantes des hommes du Néolithique (4500-2000 avant J.-C.). On y trouve d’ailleurs un riche musée de la Préhistoire, ouvert en 1881, qui rassemble l’une des plus importantes collections mondiales d’objets de la période mégalithique. L’occupation se poursuit à l’âge du fer (stèles) et à l’époque gallo-romaine (villas).
Aux Ve et VIe s. les émigrés bretons s’établissent dans la région et leurs chefs religieux (saint Colomban, saint Tugdual, etc.) fondent sur place des monastères (Le Moustoir). Carnac est issu au Moyen Age du démembrement de la paroisse primitive de Plouharnel.
Située dans une chouanne impactée par la chouannerie, Carnac voit débarquer en 1795 une troupe d’émigrés et de soldats anglais.
Le XIXe s. est marqué à la fois par la naissance du tourisme et les premières véritables fouilles et grandes découvertes archéologiques.
Réalisé au IVe millénaire avant J.-C., cet alignement comprend 982 menhirs répartis en une dizaine de lignes parallèles, sur 1 120 mètres de long (pour 100 m de large). Les plus grandes pierres dressées se trouvent dans la partie occidentale du site.
Plus ancienne que l’alignement dans lequel il est compris, cette sépulture à couloir date du Ve millénaire avant J.-C. La construction d’une route a endommagé le monument.
Erigée par les Gaulois de l’âge du fer, elle témoigne de l’ancienneté de la pratique religieuse païenne en cet endroit, christianisé après l’arrivée des émigrants bretons des Ve et VIe s.
Située au sud-ouest du bourg, près de la chapelle du même nom, cette jolie fontaine de dévotion, de style gothique flamboyant, date du XVIe s.
Associée à un petit lavoir, elle avait autrefois la réputation de disposer d’une eau capable de guérir la folie et d’améliorer l’intelligence.
Associée à un petit lavoir, elle avait autrefois la réputation de disposer d’une eau capable de guérir la folie et d’améliorer l’intelligence.
Accessible par quatre escaliers, cet ensemble monumental, clos par un muret, est construit dans le bourg au XVIIIe s. La niche abrite la statue du saint.
A l’occasion du pardon de saint Cornély (deuxième dimanche de septembre), les paysans viennent à la fontaine pour assurer la prospérité de leur troupeau en arrosant d’eau la tête de leurs bêtes à cornes, dont saint Cornély est le protecteur.
A l’occasion du pardon de saint Cornély (deuxième dimanche de septembre), les paysans viennent à la fontaine pour assurer la prospérité de leur troupeau en arrosant d’eau la tête de leurs bêtes à cornes, dont saint Cornély est le protecteur.
Elle se trouve près de la fontaine du même nom.