Carnoët
Petite commune de l'ouest des Côtes-d'Armor, Carnoët (751 habitants) est située en centre Bretagne, dans le Poher, à quatorze kilomètres au nord de Carhaix, à trente-sept km au sud-est de Morlaix et à trente-neuf km au sud-ouest de Guingamp.
Plusieurs tumulus attestent d'une présence humaine à l'âge du bronze.
Traversée par les voies romaines Carhaix-Lannion-Yaudet et Carhaix-Morlaix, occupée par un camp romain à Saint-Gildas, Carnoët est un démembrement de la paroisse primitive de Poullaouen ou de celle de Plourac'h, mentionnée pour la première fois en 1368. Lors de la révolte du Papier Timbré, plusieurs manoirs furent incendiés par les Bonnets rouges (1675).
Sous l'Ancien Régime, la châtellenie locale, aux mains des barons de Rostrenen jusqu'en 1656, dépendait du ressort de Carhaix et du bailliage de Duault. La paroisse de Carnoët releva de l'ancien diocèse de Cornouaille jusqu'au Concordat de 1801.
Des mines de plomb argentifère sont exploitées du XVIIe au XIXe s.
Plusieurs tumulus attestent d'une présence humaine à l'âge du bronze.
Traversée par les voies romaines Carhaix-Lannion-Yaudet et Carhaix-Morlaix, occupée par un camp romain à Saint-Gildas, Carnoët est un démembrement de la paroisse primitive de Poullaouen ou de celle de Plourac'h, mentionnée pour la première fois en 1368. Lors de la révolte du Papier Timbré, plusieurs manoirs furent incendiés par les Bonnets rouges (1675).
Sous l'Ancien Régime, la châtellenie locale, aux mains des barons de Rostrenen jusqu'en 1656, dépendait du ressort de Carhaix et du bailliage de Duault. La paroisse de Carnoët releva de l'ancien diocèse de Cornouaille jusqu'au Concordat de 1801.
Des mines de plomb argentifère sont exploitées du XVIIe au XIXe s.
Dépendant autrefois du château de Carnoët, cet édifice est construit entre la fin du XVe et le début du XVIe s. par l'atelier de Philippe de Beaumanoir. Comme la plupart des autres bâtiments religieux réalisés par cet atelier, la chapelle Saint-Gildas présente un clocher-mur.
Le chevet à noues multiples et à grands gâbles est aussi l'une des caractéristiques des œuvres de Beaumanoir.
La chapelle présente des rampants sculptés et des gargouilles représentant la Mort, des créatures imaginaires ou des personnages grotesques.
Le chevet à noues multiples et à grands gâbles est aussi l'une des caractéristiques des œuvres de Beaumanoir.
La chapelle présente des rampants sculptés et des gargouilles représentant la Mort, des créatures imaginaires ou des personnages grotesques.
Construit au XVIIIe s., ce petit édifice serait l'ancienne chapelle privée du château de Rospellem, aujourd'hui disparu.
Trois personnes en costume d'évêque figurent au revers du Crucifix.
Située en contrebas de la chapelle du même nom, elle dispose de trois auges. Le dimanche de la Trinité, on venait autrefois y bénir les chevaux en leur versant dans l'oreille de l'eau de la fontaine.