Cast
Petite commune du centre Finistère, Cast (1 483 habitants) est située entre Châteaulin et Douarnenez, à 25 kilomètres au nord de Quimper.
La présence d’un menhir et des vestiges de camp romain témoigne d’une occupation lointaine.
Démembrement de la paroisse de Plonévez-Porzay, Cast dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille. Au Moyen Age, une partie de son territoire fut occupé le « Mur du diable », une grande ligne de fortification (trente kilomètres) construite au XIIIe s. autour de Châteaulin par le duc de Bretagne.
Aux XVIe et XVIIe s., la paroisse fournissait Locronan en toiles.
La présence d’un menhir et des vestiges de camp romain témoigne d’une occupation lointaine.
Démembrement de la paroisse de Plonévez-Porzay, Cast dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille. Au Moyen Age, une partie de son territoire fut occupé le « Mur du diable », une grande ligne de fortification (trente kilomètres) construite au XIIIe s. autour de Châteaulin par le duc de Bretagne.
Aux XVIe et XVIIe s., la paroisse fournissait Locronan en toiles.
Situé à un kilomètre et demi au nord du bourg, cet édifice est construit au XVIe s. Une grande foire s’y déroulait autrefois.
Edifiée par les seigneurs de Pontlez au village de Quillidoaré, à 1,5 kilomètre du bourg, elle date du XVIe s. Le pardon s’y déroule le premier dimanche d’août.
Haute de 6 mètres, elle date du milieu du XVIe s. A gauche et à droite du crucifix figurent des statues géminées (saint Jean et un apôtre, la Vierge et sainte Marie-Madeleine). Au pied du fût on voir une Pietà et un Christ aux Liens.
Erigé au milieu du XVIe s., ce calvaire, haut de 5,50 m, a la particularité de présenter au revers du Crucifix un élément assez peu courant dans la région, le Christ ressuscité présentant l’une de ses plaies.
Haut de 7 mètres, ce calvaire est réalisé en 1660 par l’atelier du célèbre sculpteur Roland Doré. Sur le croisillon se trouvent des statues géminées (la Vierge et sainte Madeleine d’un côté, saint Jean et un saint tenant un livre de l’autre), tandis qu’au pied du fût on peut voir une pietà et saint Gildas.
Composé de six éléments en ronde bosse, ce groupe sculpté au début du XVIe s. évoque la légende de saint Hubert, qui vécut au début du VIIIe s. : à l’occasion d’une partie de chasse, les deux chiens du saint - représenté agenouillé et en prière - se mirent en arrêt devant un cerf qui portait un crucifix lumineux entre ses ramures.
Située près de la chapelle homonyme, elle abrite une statue du saint. Celui-ci était autrefois invoqué pour guérir de la folie, de la fièvre et de la rage.