Caudan
Petite ville du sud-ouest du Morbihan, Caudan (6 825 habitants) est située sur la rive gauche du Scorff, à 8 kilomètres au nord-est du centre de Lorient.
La présence de nombreux monuments mégalithiques (dolmens, tumulus) atteste d’une importante occupation humaine du territoire dès le Néolithique (plusieurs de ces constructions ont malheureusement disparu). A l’époque gallo-romaine, la voie Vannes-Quimper passe par Caudan, où un camp est construit.
Paroisse primitive, Caudan comprend également à l’origine les territoires de Cléguer et de Saint-Caradec-Hennebont (jusqu’au XIIIe s.). C’est là que saint Guénaël aurait fondé un monastère vers 578 [aujourd’hui en Saint-Guénael, à Lanester]. De plus la présence des toponymes Moustoir et Moustoiric rappellent la présence d’autres établissements religieux.
Relevant à l’origine de la grande seigneurie de Kemenet-Héboé, Caudan passe par la suite aux mains des barons de Léon (XIIIe s.) et des vicomtes de Rohan (1363). Religieusement, la paroisse dépend du diocèse de Vannes.
Les paysans de Caudan subissent les méfaits des guerres de Religion de la fin du XVIe s., notamment les déprédations des troupes espagnoles de Don Juan d’Aguila (1593). La paroisse prend part à la révolte du Papier timbré en 1675. Au XVIIIe s., de nombreuses épidémies venues de Lorient frappent durement la population.
Au XVIIIe s., la Compagnie des Indes implante une partie de ses chantiers et bâtiments sur la pointe sud de Caudan. Ainsi naît un nouveau village qui devient rapidement plus important que le bourg même de Caudan. L’implantation d’une population ouvrière dans le sud de la commune, près des chantiers navals, entraîne finalement la partition du territoire et la création de la commune de Lanester le 26 février 1909.
Traversée par la ligne de front, Caudan est fortement marquée par l’existence de la poche de Lorient d’août 1944 à mai 1945. C’est d’ailleurs à Caudan que le général allemand commandant la place signe la reddition de ses troupes le 10 mai 1945.
La présence de nombreux monuments mégalithiques (dolmens, tumulus) atteste d’une importante occupation humaine du territoire dès le Néolithique (plusieurs de ces constructions ont malheureusement disparu). A l’époque gallo-romaine, la voie Vannes-Quimper passe par Caudan, où un camp est construit.
Paroisse primitive, Caudan comprend également à l’origine les territoires de Cléguer et de Saint-Caradec-Hennebont (jusqu’au XIIIe s.). C’est là que saint Guénaël aurait fondé un monastère vers 578 [aujourd’hui en Saint-Guénael, à Lanester]. De plus la présence des toponymes Moustoir et Moustoiric rappellent la présence d’autres établissements religieux.
Relevant à l’origine de la grande seigneurie de Kemenet-Héboé, Caudan passe par la suite aux mains des barons de Léon (XIIIe s.) et des vicomtes de Rohan (1363). Religieusement, la paroisse dépend du diocèse de Vannes.
Les paysans de Caudan subissent les méfaits des guerres de Religion de la fin du XVIe s., notamment les déprédations des troupes espagnoles de Don Juan d’Aguila (1593). La paroisse prend part à la révolte du Papier timbré en 1675. Au XVIIIe s., de nombreuses épidémies venues de Lorient frappent durement la population.
Au XVIIIe s., la Compagnie des Indes implante une partie de ses chantiers et bâtiments sur la pointe sud de Caudan. Ainsi naît un nouveau village qui devient rapidement plus important que le bourg même de Caudan. L’implantation d’une population ouvrière dans le sud de la commune, près des chantiers navals, entraîne finalement la partition du territoire et la création de la commune de Lanester le 26 février 1909.
Traversée par la ligne de front, Caudan est fortement marquée par l’existence de la poche de Lorient d’août 1944 à mai 1945. C’est d’ailleurs à Caudan que le général allemand commandant la place signe la reddition de ses troupes le 10 mai 1945.
Dominant la vallée du Scorff, le manoir, situé dans un beau parc limitrophe de l’agglomération de Lanester, est construit au XVe s. et réaménagé au XVIIIe s.
Propriété des Donvel, il est surnommé le « château du Diable » : selon la légende, un membre de cette famille aurait vendu son âme au Malin en cédant sa seigneurie au roi de France pour qu’il puisse y établir la Compagnie des Indes, au XVIIe s.
Propriété des Donvel, il est surnommé le « château du Diable » : selon la légende, un membre de cette famille aurait vendu son âme au Malin en cédant sa seigneurie au roi de France pour qu’il puisse y établir la Compagnie des Indes, au XVIIe s.
Situé dans le parc du manoir, ce puits a conservé un élément rare dans la région, un mécanisme à godets, autrefois entraîné par un âne.