Châteaugiron
Petite ville du centre du département, Châteaugiron (6 228 habitants) est située à 16 kilomètres au sud-est de Rennes.
Démembrement de la paroisse de Noyal-sur-Vilaine, Châteaugiron fut fondée au début du XIe s. par le chevalier Anquetil. Son église dépendait au Moyen Age des moines rennais de Saint-Melaine. La ville fut en partie détruite lors des guerres de Religion, à la fin du XVIe s.
Disposant d'un droit de haute justice, la baronnie de Châteaugiron passa successivement aux Malestroit (XVe s.), Rieux, Laval (1482), Acigné (1503), Cossé-Brissac (1573) et Le Prestre de Lézonnet (1701).
En 1971, l'ancienne commune de Veneffles fut rattachée à Châteaugiron.
Démembrement de la paroisse de Noyal-sur-Vilaine, Châteaugiron fut fondée au début du XIe s. par le chevalier Anquetil. Son église dépendait au Moyen Age des moines rennais de Saint-Melaine. La ville fut en partie détruite lors des guerres de Religion, à la fin du XVIe s.
Disposant d'un droit de haute justice, la baronnie de Châteaugiron passa successivement aux Malestroit (XVe s.), Rieux, Laval (1482), Acigné (1503), Cossé-Brissac (1573) et Le Prestre de Lézonnet (1701).
En 1971, l'ancienne commune de Veneffles fut rattachée à Châteaugiron.
L'actuel château est un assemblage de diverses constructions et aménagements s'étalant du XIIe au XVe s., ainsi qu'au XVIIIe s. Le logis abrite de nos jours la mairie.
Il est construit au XVe s. comme hôtel urbain par les Déélin, une famille d’écuyers de Domloup qui en garde la propriété jusqu’au XVIIe s. Sous la Révolution, les dépendances abritent une métairie et une tisserie de toiles à voile.
Le logis principal est accessible par une porte en plein cintre.
Le logis principal est accessible par une porte en plein cintre.
Mentionné pour la première fois en 1184, cet édifice est alors la chapelle desservant le château. Au XVIe s., elle est donnée par les seigneurs locaux aux habitants de Châteaugiron pour servir d’église paroissiale, jusqu’à la construction et la consécration de la nouvelle église Sainte-Madeleine sous le Second Empire (1865). Une porte est alors ouverte dans le mur méridional donnant sur la ville et la chapelle désormais accessible par un petit pont.
De l’époque romane, elle a conservé son abside, le chœur, le mur sud et les contreforts plats du XIIe s. le long du mur nord. Le mur nord lui-même est reconstruit en 1718 tandis que la partie occidentale de la nef date du XIXe s.
De l’époque romane, elle a conservé son abside, le chœur, le mur sud et les contreforts plats du XIIe s. le long du mur nord. Le mur nord lui-même est reconstruit en 1718 tandis que la partie occidentale de la nef date du XIXe s.
La chapelle de l’ancien hôpital Saint-Nicolas est surmontée d’un campanile.
Elle présentait autrefois un vitrail aux armoiries des Acigné, la famille qui possédait la baronnie de Châteaugiron lors de sa construction au XVIe s.
La porte a été refaite en 1888 (utilisation de briques). Elle sert de jour de lieu d’exposition d’art.
Elle présentait autrefois un vitrail aux armoiries des Acigné, la famille qui possédait la baronnie de Châteaugiron lors de sa construction au XVIe s.
La porte a été refaite en 1888 (utilisation de briques). Elle sert de jour de lieu d’exposition d’art.
Elles sont construites en 1858 à l’emplacement du couvent des Ursulines et de la chapelle de la Trinité selon les plans néo-classiques de l’architecte Aristide Tourneux.
Cette demeure, l’une des plus anciennes de la ville, a été construite vers 1500. Elle est caractéristique des maisons à pans de bois de style gothique (portes et fenêtres en accolades, encorbellement avec sablières, décort en croix de Saint-André, etc.).
La façade présente une marque de marchand en forme d’écu. On peut y voir des lettres, ainsi qu’une hermine bretonne et une fleur de lys royale.
La façade présente une marque de marchand en forme d’écu. On peut y voir des lettres, ainsi qu’une hermine bretonne et une fleur de lys royale.