Châteaulin
Petite ville du Centre-Finistère, Châteaulin (5 337 habitants) est située sur l’Aulne (près de son embouchure), entre Brest (à 45 kilomètres) et Quimper (à 29 km).
Site d’un poste romain et lieu de refuge de saint Idunet, disciple de saint Guénolé (VIe s.), la ville actuelle trouve son origine dans un château, édifié au Xe s. sur une butte isolée par le comte de Cornouaille Budic Castellin. En 1066, la châtellenie de Châteaulin tombe entre les mains des ducs de Bretagne. Vers 1250, un grand mur de 32 kilomètres de long est construit autour du domaine ducal. Au XVe s., le bourg qui s’est développé au pied du château (incendié par les Anglais en 1373, puis abandonné) s’unit aux villages de Loguionnet (siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Landévennec à partir du XIIe s.) et de Lostrat.
Le premier pont sur l’Aulne est construit au XIIIe s., tandis qu’une pêcherie de saumon est implantée dans la ville dès le XIe s. (accordée à l’abbaye de Landévennec).
Siège d’une sénéchaussée royale (1552), dont la juridiction s’étend sur 27 paroisses, la ville est l’un des centres de la révolte des Bonnets rouges (9 juin 1675).
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse dépend de l’ancien diocèse de Cornouaille. En 1840, la commune cède une partie de son territoire pour la création de Port-Launay.
Gros bourg assoupi, Châteaulin ne reprend véritablement vie qu’à partie du milieu du XIXe s. : l’ouverture du canal de Nantes à Brest (1836) et l’arrivée du chemin de fer (1864) entraînent un nouvel aménagement de ville et de nouvelles constructions. Grâce à la construction d’une usine hydroélectrique à Saint-Coulitz, Châteaulin fut la troisième ville de France électrifiée et la première dans l’Ouest (1887).
Site d’un poste romain et lieu de refuge de saint Idunet, disciple de saint Guénolé (VIe s.), la ville actuelle trouve son origine dans un château, édifié au Xe s. sur une butte isolée par le comte de Cornouaille Budic Castellin. En 1066, la châtellenie de Châteaulin tombe entre les mains des ducs de Bretagne. Vers 1250, un grand mur de 32 kilomètres de long est construit autour du domaine ducal. Au XVe s., le bourg qui s’est développé au pied du château (incendié par les Anglais en 1373, puis abandonné) s’unit aux villages de Loguionnet (siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Landévennec à partir du XIIe s.) et de Lostrat.
Le premier pont sur l’Aulne est construit au XIIIe s., tandis qu’une pêcherie de saumon est implantée dans la ville dès le XIe s. (accordée à l’abbaye de Landévennec).
Siège d’une sénéchaussée royale (1552), dont la juridiction s’étend sur 27 paroisses, la ville est l’un des centres de la révolte des Bonnets rouges (9 juin 1675).
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse dépend de l’ancien diocèse de Cornouaille. En 1840, la commune cède une partie de son territoire pour la création de Port-Launay.
Gros bourg assoupi, Châteaulin ne reprend véritablement vie qu’à partie du milieu du XIXe s. : l’ouverture du canal de Nantes à Brest (1836) et l’arrivée du chemin de fer (1864) entraînent un nouvel aménagement de ville et de nouvelles constructions. Grâce à la construction d’une usine hydroélectrique à Saint-Coulitz, Châteaulin fut la troisième ville de France électrifiée et la première dans l’Ouest (1887).
De la forteresse, située au-dessus de la chapelle Notre-Dame, seule subsiste la base du donjon, bâti au XIIe ou au XIIIe s. Le château fut détruit par les Anglais en 1373. Le site est choisi pour accueillir un hospice dès 1689.
Edifiée à la fin du XIIIe s. sur les hauteurs dominant l’une des courbes de l’Aulne, elle servait à l’origine de chapelle pour le château voisin (aujourd’hui disparu). Remaniée à plusieurs reprises entre le XVe et le XVIIIe s. et restaurée en 1860, elle demeure l’église principale du vieux Châteaulin (vieux bourg) jusqu’au début du XVIIIe s. La plus grande partie des murs extérieurs date du XVIe s.
Elle est construite au sommet d’une boucle de l’Aulne au XVIe s. et restaurée au XVIIIe (pignon ouest) et XIXe s. (longère sud). Le chevet est rebâti en 1713. L’édifice ayant été consacrée à la Vierge allaitante, les femmes qui venaient d’accoucher venaient autrefois y prier pour demander d’avoir assez de lait.
Elle est bâtie au XVIe s. dans la trêve de Lospars. La reconstruction réalisée de 1699 à 1701 lui a fait perdre ses bas-côtés et son transept.
Elle date de la fin du XVe s.
Erigé à la fin du XVe s., ce calvaire, haut de 6 mètres, dévoile sur l’une de ses faces le classique Christ en Croix, entouré de saint Jean, de la Vierge et des larrons, et sur l’autre le Jugement dernier. Cette scène, assez peu courante, représente le Christ, assis sur un arc-et-ciel et surmonté d’une banderole (« Garde… qu’il fera ce … estan… jugera »), accueillant les morts sortant de leur tombeau au son de la trompe jouée par un ange.
Mesurant 4,50 m de haut, il date du XVe s., à l’exception du socle (1645). Le Crucifix est encadré par saint Jean et la Vierge. Au revers figure une Pietà.
Haute de cinq mètres, elle est élevée en 1946. Elle porte le nom en breton des douze Apôtres.
Ces trois demeures alignées servaient probablement au prêtre de la chapelle Notre-Dame voisine. L’une d’entre elles a peut-être été utilisée d’hospice. La plus grande porte la date de 1683, tandis que les deux plus petites ont conservé leur toit de chaume.
Construite en 1925 par l’architecte quimpérois Charles Chaussepied, elle comporte un beffroi, peu courant en Bretagne.
Enjambant l’Aulne, ce viaduc fut construit en 1906 pour permettre la jonction entre les lignes de chemin de fer Quimper-Brest et Châteaulin-Carhaix. Il comprend onze arches. Il sert aujourd’hui de pont routier à sens unique.
Formé le 12 octobre 1943 dans la grotte de Roz Divez par trois Belges engagés à Brest par l’organisation Todt, le maquis de Pen-ar-Pont - Beuzit - Keralliou participa à l’attaque de la prison Saint-Charles à Quimper le 12 mars 1944. Trahis par l’un des leurs, douze des F.T.P. furent capturés par les Allemands le 26 avril 1944 (sept d’entre eux seront fusillés à Fouesnant le 15 mai 1944, les autres disparaîtront à tout jamais).
Placée à l’entrée de l’enclos, elle honore la mémoire du second maquis de Bretagne, celui de Pen-ar-Pont-Beuzit, créé en octobre 1943.