Châteauneuf-du-Faou
Petite ville du centre Finistère, Châteauneuf-du-Faou (3 595 habitants) est située sur la rive droite de l’Aulne, entre Châteaulin et Carhaix, à 35 kilomètres au nord-est de Brest et à 62 km au sud-est de Brest.
Dès l’Antiquité, un oppidum gaulois, réutilisé par les Romains, dominait l’Aulne.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouyé, la ville de Châteauneuf se développa au Moyen Age autour d’un château fondé probablement par les vicomtes du Faou. Possession des vicomtes de Léon de 1186 à 1420, la forteresse, en ruines à partir du milieu du XVe s., disparaît presque complètement par la suite (les vestiges d’une tour sont encore visibles).
Pillée par le capitaine royaliste du Liscoët le 23 mars 1593, la paroisse fut touchée par la révolte du Papier timbré et la répression qui suivit (1675). Elle relevait de l’ancien diocèse de Cornouaille.
A partir du milieu du XIXe s., la construction du canal de Nantes à Brest transforme Châteauneuf-du-Faou en port fluvial et entraîne un regain d’activité économique.
Dès l’Antiquité, un oppidum gaulois, réutilisé par les Romains, dominait l’Aulne.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouyé, la ville de Châteauneuf se développa au Moyen Age autour d’un château fondé probablement par les vicomtes du Faou. Possession des vicomtes de Léon de 1186 à 1420, la forteresse, en ruines à partir du milieu du XVe s., disparaît presque complètement par la suite (les vestiges d’une tour sont encore visibles).
Pillée par le capitaine royaliste du Liscoët le 23 mars 1593, la paroisse fut touchée par la révolte du Papier timbré et la répression qui suivit (1675). Elle relevait de l’ancien diocèse de Cornouaille.
A partir du milieu du XIXe s., la construction du canal de Nantes à Brest transforme Châteauneuf-du-Faou en port fluvial et entraîne un regain d’activité économique.
Dédiée à Notre-Dame de Tresmaven, l’église paroissiale du XVe s., remanié aux XVIIe s. est remplacée par un nouvel édifice en 1737. La seigneurie de Kerverziou y réclamait alors la prééminence. De cette église du XVIIIe s. ne subsiste que le clocher-porche encastré.
Le bâtiment est presqu’entièrement reconstruit entre 1878 et 1881 selon les plans de l’architecte Jules Boyer, sous le double patronyme de saint Julien et Notre-Dame.
Le bâtiment est presqu’entièrement reconstruit entre 1878 et 1881 selon les plans de l’architecte Jules Boyer, sous le double patronyme de saint Julien et Notre-Dame.
Cette fontaine souterraine, abritée par une voûte en anse de panier, date du XVe ou XVIe s.
Le saint protecteur, qui avait la réputation de guérir les maladies des yeux et de protéger les eaux de la pollution, tient dans ses bras un agneau, symbole du baptême du Christ.
Le saint protecteur, qui avait la réputation de guérir les maladies des yeux et de protéger les eaux de la pollution, tient dans ses bras un agneau, symbole du baptême du Christ.
Elle fut construite en 1831.
Comportant 6 arches, le pont du Roy fut édifié sur l’Aulne au début du XVIIe s. pour remplacer un gué utilisé depuis l’Antiquité. Reliant les communes de Châteauneuf-du-Faou et de Saint-Goazec, il est régulièrement endommagé par les crues du fleuve et nécessite de nombreux travaux de réparation et de restauration.
Construite au XVIIe s., c’est l’une des plus anciennes maisons de la ville. A l’origine, le rez-de-chaussée était occupé par une boucherie. Au XXe s., on y trouve un cabinet médical, puis un salon de coiffure, et enfin une épicerie fine.
Châteauneuf-du-Faou était l’une des gares de la ligne des Chemins de fer armoricains qui traversait le Finistère du nord au sud, entre Plouescat et Rosporden, via Landivisiau, Commana, La Feuillée, Brasparts et Châteauneuf. Ouverte en 1912, elle fut fermée dès 1933.
A Châteauneuf, cette ligne croisait celle du Réseau breton qui desservait le centre Bretagne. En 1904, elle permettait de rejoindre Carhaix à l’est, puis Châteaulin à l’ouest en 1906. En 1967, la plupart des lignes du Réseau breton furent fermées.
A Châteauneuf, cette ligne croisait celle du Réseau breton qui desservait le centre Bretagne. En 1904, elle permettait de rejoindre Carhaix à l’est, puis Châteaulin à l’ouest en 1906. En 1967, la plupart des lignes du Réseau breton furent fermées.
Il présente un poilu au repos.