Cléden-Cap-Sizun
Petite commune du sud-Finistère, à l’extrémité du Cap-Sizun, Cléden-Cap-Sizun (972 habitants) se trouve à 49 kilomètres à l’ouest de Quimper.
Bordée de falaises, la commune abrite la célèbre pointe du Van, qui fait face à la pointe du Raz.
Dans l’Antiquité, une voie romaine partait de Trouguer. Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, Cléden-Cap-Sizun fut sous la Révolution le chef-lieu d’un canton englobant également Plogoff et Goulien.
Bordée de falaises, la commune abrite la célèbre pointe du Van, qui fait face à la pointe du Raz.
Dans l’Antiquité, une voie romaine partait de Trouguer. Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, Cléden-Cap-Sizun fut sous la Révolution le chef-lieu d’un canton englobant également Plogoff et Goulien.
Situé à l’est de la pointe du Van, le site de la « grande forteresse » est occupé depuis au moins 4 000 ans. A l’âge du fer, les Celtes y améliorent les fortifications, constituées de quatre lignes de défenses et de trois fossés. Le dernier rempart de ce village fortifié mesure quatre mètres de haut. Sur les autres côtés du promontoire, la falaise haute de 60 mètres empêchait toute attaque. Les fouilles ont permis de retrouver les traces de plus de 90 habitations.
Selon la légende, des Anglais au Moyen-Age et le bandit La Fontenelle à la fin du XVIe s. se seraient également servis de la pointe de Castel-Meur.
Selon la légende, des Anglais au Moyen-Age et le bandit La Fontenelle à la fin du XVIe s. se seraient également servis de la pointe de Castel-Meur.
Isolée à pointe du Van et dominant la baie des Trépassés, elle fut fondée au XVIe s., reconstruite de 1612 à 1674 et restaurée au XIXe s. Selon la légende, la cloche de la chapelle sonnait d’elle-même pour avertir les barques en danger.
La première photo montre la chapelle vue de Lescoff (en Plogoff), non loin de la pointe du Raz. La pointe du Van se trouve au fond à gauche.
La première photo montre la chapelle vue de Lescoff (en Plogoff), non loin de la pointe du Raz. La pointe du Van se trouve au fond à gauche.
Deux fontaines se trouvent à proximité de la chapelle (voir plus bas).
Construite en 1538 au village de Trouguennour, sur un escarpement longeant la route menant du Loc’h au bourg, elle est restaurée en 1620.
Edifiée à partir de 1747, cette chapelle est dédiée à Notre-Dame de Pitié. Les seigneurs de Keridiern y avait droit de prééminence.
Construite à partir 1772, elle comprend un clocher édifié par Hervé Ansquer en 1775 et une sacristie, accolée au chevet en 1779. Elle a été complètement restaurée en 1976-1977.
Dans l’enclos de la chapelle se trouve un calvaire sculpté par l’atelier de Roland Doré en 1630. Haut de 5 mètres, il porte les armes de René de Keridiern et de Marie de Keryvon.
Située dans l’enclos de la chapelle, ce calvaire mutilé a été réalisé en 1630 par l’atelier du célèbre sculpteur Roland Doré. Restauré en 1772, il n’a conservé en lieu et place de la croix que la statue géminée de la Vierge et de saint Jacques.
Haute de 2,50 mètres, elle fut élevée en 1740 par un certain Jean Dagorn.
Edifiée en 1680 à une centaine de mètres de la chapelle Saint-They, elle était réputée guérir les rhumatismes grâce à son eau.
Située sur la route de Goulien, non loin du Pont ar C’hlaon, le « pont des malades », cette petite fontaine construite en 1718 faisait l’objet d’une forte dévotion, la tradition attribuant à sainte Catherine le don de tout guérir.
Construite en 1757, mais détruite lors du remembrement des années 1960, elle fut remontée en 1992 près de la chapelle Saint-They.
Le mur de l’enclos abritait deux fontaines. L’une d’entre elles a été détruite au XXe s.
Située en contrebas de la chapelle du même nom, elle se déverse dans un lavoir.
Bâti au village de Keriolet, près de la pointe du Van, ce moulin à vent du XVIe s. servait, outre sa fonction première, de point de repère pour les bateaux de pêche. La disposition des ailes (en croix) permettait également d’annoncer les deuils aux marins en mer.
Unique port de la commune, il était utilisé autrefois notamment pour accueillir les pèlerins de l’île de Sein qui se rendait à la chapelle Saint-They le jour du pardon. On y a installé un treuil pour permettre de remonter à terre les canots lors des tempêtes.