Cléden-Poher
Petite commune du centre Finistère, Cléden-Poher (1 030 habitants) est située près de Carhaix, dans le Poher, à 75 kilomètres de Brest et à 50 km de Quimper.
Démembrement de la paroisse primitive de Poullaouen, Cléden occupait également autrefois le territoire de Kergloff.
Cédée au Moyen Age à l’abbaye de Redon, elle fut touchée en 1675 par la révolte des Bonnets rouges.
Jusqu’au Concordat de 1801, elle releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Au XIXe s., l’ouverture du canal de Nantes, puis l’arrivée du chemin de fer favorisa le développement de son économie, tournée principalement vers l’élevage.
Démembrement de la paroisse primitive de Poullaouen, Cléden occupait également autrefois le territoire de Kergloff.
Cédée au Moyen Age à l’abbaye de Redon, elle fut touchée en 1675 par la révolte des Bonnets rouges.
Jusqu’au Concordat de 1801, elle releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Au XIXe s., l’ouverture du canal de Nantes, puis l’arrivée du chemin de fer favorisa le développement de son économie, tournée principalement vers l’élevage.
Edifiée au début du XVIe s. par les Ploeuc, seigneurs de Tymeur, en Poullaouen, l’église fut modifiée en 1689 (contrefort nord-est du chevet) et en 1907 (clocher). Les deux sacristies accolées au chevet datent de 1694.
L’intérieur de l’église se compose d’un chœur et d’une nef, avec bas-côtés de cinq travées.
Le retable du chœur : Il comprend une dizaine de bas-reliefs, réalisés en Flandre ou en Allemagne à la fin du XVIe s. , représentant des scènes de la vie de Jésus ou les sacrements (Baptême, Adoration des Rois mages, Circoncision, Pénitence, Eucharistie, Confirmation, Ordination, Mariage, Extrême Onction, Prédication). La Crucifixion, encadrée de la Montée au Calvaire et de la Mise au Tombeau, ont été rajoutées en 1880.
Le plafond peint : Réalisées vers 1750 par un dénommé Herbault, les peintures du lambris de la nef représentent différentes scènes religieuses, en particulier de la vie de la Vierge (Annonciation, Adoration des bergers, Vierge à l’Enfant, Visitation, Assomption, saint Joseph, Sainte Anne et saint Joachim, le Père-Eternel, Vierge couronnée, saint Pierre, bénédiction de saint Jean, un pape, des anges, etc.).
Le confessionnal : De style rocaille, il date du XVIIIe s. Le compartiment du centre était réservé au prêtre.
Construite au XVIe s. et restaurée à la fin
du XXe s., cette chapelle funéraire mêle à la fois le style gothique à celui de
la Renaissance.
Haute de 5,60 m, elle fut élevée au XVIe s. Elle comporte l’inscription « A nos morts pour la France ».