Cléder
Commune léonarde, bordée par la Manche, Cléder (3 641 habitants), est situé à 55 kilomètres au nord-est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouescat au Moyen Age, le territoire de Cléder abritait notamment les seigneuries de Kergournadeac'h, de Tronjoly et de Kermenguy.
L’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédait un prieuré à Brélévenez (« mont de la joie »).
Démembrement de la paroisse primitive de Plouescat au Moyen Age, le territoire de Cléder abritait notamment les seigneuries de Kergournadeac'h, de Tronjoly et de Kermenguy.
L’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédait un prieuré à Brélévenez (« mont de la joie »).
Sur l’emplacement d’un ancien château-fort, Olivier et François de Kerc’hoent, seigneurs de Kergournadeac’h (qui prétendaient descendre du seigneur Nuz de Cléder, du VIe s.), firent édifier cet édifice entre les années 1590 et 1620 dans un style qui, tout en conservant le plan du donjon médiéval, devait rappeler le château voisin de Kerjean. Il devint en 1726 la propriété de Mathieu Pinsonneau.
Selon la légende, la veuve de ce dernier, la marquise de Granville serait la responsable de la ruine de l’édifice, dans la seconde moitié du XVIIIe s. : craignant qu’une aussi belle demeure n’éloigne son fils de la cour du roi, elle aurait fait démonter les toitures et les planchers et abattre les murs intérieurs. Une partie des pierres servit à la construction des églises de Plounévez-Lochrist et de Plouider.
Le château tomba ensuite entre les mains des familles de Hautefort, de Maillé et, enfin, des comtes de Guébriant (1878).
Selon la légende, la veuve de ce dernier, la marquise de Granville serait la responsable de la ruine de l’édifice, dans la seconde moitié du XVIIIe s. : craignant qu’une aussi belle demeure n’éloigne son fils de la cour du roi, elle aurait fait démonter les toitures et les planchers et abattre les murs intérieurs. Une partie des pierres servit à la construction des églises de Plounévez-Lochrist et de Plouider.
Le château tomba ensuite entre les mains des familles de Hautefort, de Maillé et, enfin, des comtes de Guébriant (1878).
Construit à partir de 1535 par Christophe de Kergoët, le bâtiment est composé d’un corps de logis flanqué de deux ailes latérales, l’aile orientale étant la plus ancienne. La cour d’honneur, où trône une vasque de style italien, est délimitée par une terrasse à balustrade.
Construite à l’emplacement de l’ermitage fondé par l’Irlandais saint Ke au Ve s., l’église du XVIIe s. bâtie par les seigneurs de Kergournadéac’h est à l’état de ruine à la fin du siècle suivant et l’office religieux doit être transféré ailleurs (grange, puis, à partir de 1817, chapelle du cimetière). Réalisé selon les plans de l’architecte Robinet, le bâtiment actuel est reconstruit à partir de 1789 mais, les travaux étant interrompus durant la Révolution, il n’est achevé qu’en 1830.
Sur la terrasse du manoir se trouve une chapelle datant du XIXe s.
Œuvre des architectes de Le Jane et Lafforest, cet édifice moderne fut construit à Kerfissien en cinq mois et béni le 12 octobre 1950. Il aurait été édifié avec des pierres provenant de l’ancien manoir de Mezormel, en Saint-Vougay.
Le clocher-mur mesure 18 mètres de haut.
Le clocher-mur mesure 18 mètres de haut.
Haute de 2,40 m, cette croix monolithe a été érigée au haut moyen-âge.
Ces deux petites croix monolithes datent du Moyen Age.
Elevé en 1640 à 3 kilomètres au sud-ouest du bourg, ce calvaire haut de 5,50 m porte la mention d’une mission de 1942.
Haut de 6 mètres, il date de 1888 et peut probablement être rattaché aux œuvres de Larc’hantec.
Erigée en 1892, cette croix monolithe de 2,20 m de haut présente sur la croisée un cœur encadrée des lettres J, M et J (Jésus, Marie et Joseph).
Restaurée en 1989, cette fontaine, située à Leslaou, fait l’objet d’un pardon, le premier dimanche de juillet.
Les terres du manoir de Tronjoly abritent un colombier.
Utilisé par trois ou quatre hommes chargés de surveiller et de prévenir une descente anglaise, ce petit corps de garde fut édifié en 1744 pour servir de relais entre ceux de Lavillo et de Théven Bras.
Il est situé dans le cimetière.