Collorec
Petite commune du centre Finistère, Collorec (648 habitants) est située entre les monts d’Arrée et les montagnes Noires. Proche de Carhaix, elle est distante de 55 kilomètres de Quimper et de 70 km de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouyé, puis trève de Plonévez-du-Faou, Collorec releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Elle fut durement touchée par les guerres de la Ligue à la fin du XVIe s. : le célèbre bandit de La Fontenelle s’empara du château du Grannec en juillet 1593, faisant plus de 700 victimes.
Au début du XIXe s., Collorec perdit le territoire du Grannec au bénéfice de Landeleau.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouyé, puis trève de Plonévez-du-Faou, Collorec releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Elle fut durement touchée par les guerres de la Ligue à la fin du XVIe s. : le célèbre bandit de La Fontenelle s’empara du château du Grannec en juillet 1593, faisant plus de 700 victimes.
Au début du XIXe s., Collorec perdit le territoire du Grannec au bénéfice de Landeleau.
Elevée par les hommes de l’âge du Fer, sans doute à l’emplacement du lieu-dit Treflec’h, cette stèle est aujourd’hui dressée près de l’entrée de la chapelle voisine. Selon la tradition, les femmes qui craignaient d’être stériles et souhaitaient tomber enceinte faisaient autrefois trois fois le tour de la chapelle avant de frotter leur ventre contre cette pierre, dont le sommet a été creusé pour servir de bénitier.
Construite au XVIIIe s. pour remplacer un bâtiment édifié en 1579, elle est restaurée en 1824 et profondément remaniée en 1894 par les architectes Armand Gassis et Joseph Bigot.
A l’origine chapelle privée du manoir du Cleuziou, elle est construite en 1512 et restaurée en 1682 et 1970.
Il y avait autrefois deux pardons : le petit pardon, au cours duquel les enfants sortant de l’école faisait autrefois le tour de la chapelle en sonnant la cloche, avait lieu le premier lundi de mai ; le grand pardon, initialement organisé le premier dimanche d’octobre, fut organisé le premier dimanche de septembre à partir du XXe s.
Il y avait autrefois deux pardons : le petit pardon, au cours duquel les enfants sortant de l’école faisait autrefois le tour de la chapelle en sonnant la cloche, avait lieu le premier lundi de mai ; le grand pardon, initialement organisé le premier dimanche d’octobre, fut organisé le premier dimanche de septembre à partir du XXe s.
Cet édifice a remplacé en 1874 une chapelle plus ancienne qui dépendait du manoir de Trefflec’h. Le pardon, qui se déroule le troisième dimanche de juillet, attira jusqu’à la Seconde Guerre mondiale une foule importante venue des paroisses voisines.
Erigée au XIVe s., cette croix haute de 1,50 m présente un Christ en bas-relief dont les pieds sont posés sur un crâne.
Haut de 6 mètres, ce monument mutilé aurait été élevé près de la chapelle Sainte-Marguerite vers 1562.
Cet oratoire construit au XXe s. a remplacé une chapelle dédiée autrefois à Sainte-Barbe et bâtie près de la motte féodale de Ster-ar-Park. Son eau était réputée protéger de la foudre et des incendies. Le pardon de la chapelle aujourd’hui disparue continue à être célébrée le premier dimanche de mai.