Combourg
Petite ville du nord de l'Ille-et-Vilaine, Combourg (5 739 habitants) est située entre Saint-Malo (à 36 kilomètres) et Rennes (à 39 km).
La présence d'une allée couverte atteste d'une occupation humaine dès le Néolithique.
Dans l'Antiquité, un village gallo-romain s'établit le long de la voie reliant Corseul (Côtes-d'Armor) à Jublains (Mayenne). Selon la tradition, la région est évangélisée par saint Lunaire au VIe s.
Paroisse primitive fondée avant le XIe s., Combourg s'étend à l'origine également sur les territoires des actuelles communes de Trémeheuc, Lanrigan et Lourmais (et peut-être également Cuguen et Saint-Léger-des-Prés). Jusqu'à la Révolution française, elle relève de l'ancien diocèse de Saint-Malo.
Les chevaliers du Temple y sont possessionnés au Moyen Age.
Fondée au XIe s. par l'archevêque Guinguéné de Dol en faveur de son frère cadet Riwallon, la seigneurie de Combourg passa successivement aux mains des familles Malestroit de Rieux, du Châtel (1493), de Montjean (1506), d'Acigné (1539) et de Coëtquen (1553). En 1575, la baronnie de Combourg est érigée en comté. En 1761, le comté et le château de Combourg sont vendus par la duchesse de Duras aux parents de Chateaubriand, qui y passera sa jeunesse à partir de 1777.
La ville et son château sont plusieurs fois attaqués au cours des siècles (1065, 1164, 1173, 1233, 1234)
Trois grandes foires sont établies à Combourg entre le XVIe et le XVIIe s. (foire de l'Angevine, 1547 ; foire de la mi-mai, 1623 ; foire de La Queue-en-haut).
Combourg voit apparaître le chemin de fer en 1864 et l'électricité en 1893.
La ville est libérée par la sixième division blindée américaine le 2 août 1944.
La présence d'une allée couverte atteste d'une occupation humaine dès le Néolithique.
Dans l'Antiquité, un village gallo-romain s'établit le long de la voie reliant Corseul (Côtes-d'Armor) à Jublains (Mayenne). Selon la tradition, la région est évangélisée par saint Lunaire au VIe s.
Paroisse primitive fondée avant le XIe s., Combourg s'étend à l'origine également sur les territoires des actuelles communes de Trémeheuc, Lanrigan et Lourmais (et peut-être également Cuguen et Saint-Léger-des-Prés). Jusqu'à la Révolution française, elle relève de l'ancien diocèse de Saint-Malo.
Les chevaliers du Temple y sont possessionnés au Moyen Age.
Fondée au XIe s. par l'archevêque Guinguéné de Dol en faveur de son frère cadet Riwallon, la seigneurie de Combourg passa successivement aux mains des familles Malestroit de Rieux, du Châtel (1493), de Montjean (1506), d'Acigné (1539) et de Coëtquen (1553). En 1575, la baronnie de Combourg est érigée en comté. En 1761, le comté et le château de Combourg sont vendus par la duchesse de Duras aux parents de Chateaubriand, qui y passera sa jeunesse à partir de 1777.
La ville et son château sont plusieurs fois attaqués au cours des siècles (1065, 1164, 1173, 1233, 1234)
Trois grandes foires sont établies à Combourg entre le XVIe et le XVIIe s. (foire de l'Angevine, 1547 ; foire de la mi-mai, 1623 ; foire de La Queue-en-haut).
Combourg voit apparaître le chemin de fer en 1864 et l'électricité en 1893.
La ville est libérée par la sixième division blindée américaine le 2 août 1944.
La Templerie de Combourg dépendait autrefois de la commanderie de La Guerche. Cette demeure, qui possède un porche d'accès à la cour intérieure, a été construite au XVIe s.
Egalement appelée hôtel Trémaudan, cette demeure est bâtie en 1597 par la fille de riches armateurs malouins, Perrine Jonchée. Elle servit par la suite de maison de ville pour la famille des Trémaudan. Restaurée en 1968, elle abrite le Syndicat d'initiative de Combourg depuis les années 1970.
Construite au XVIe s. et restaurée au XXe s., cette maison à colombage servit autrefois d'auberge et de relais de chevaux.
Oeuvre du sculpteur Alphonse Terroir présentée au Salon de 1920, cette statue est inaugurée à Combourg le 12 octobre 1930.