Combrit
A mi-chemin entre Pont-l’Abbé et Bénodet, Combrit (3 364 habitants) est située à 18 kilomètres au sud de Quimper, en plein Pays Bigouden.
Bordée par l’Atlantique, la commune comporte un port de plaisance, Sainte-Marine, sur la rive droite de l’embouchure de l’Odet, face à Bénodet.
Vieille paroisse bretonne, Combrit fut touchée par la Révolte des Bonnets rouges et son église décapitée (1675).
Bordée par l’Atlantique, la commune comporte un port de plaisance, Sainte-Marine, sur la rive droite de l’embouchure de l’Odet, face à Bénodet.
Vieille paroisse bretonne, Combrit fut touchée par la Révolte des Bonnets rouges et son église décapitée (1675).
Entouré d’un large fossé, ce fort fut édifié en 1862 à la pointe de Combrit pour défendre l’embouchure de l’Odet. Il est long de 24 mètres et large de 15.
Bien que surnommé « Ti Napoléon », ce bâtiment date du XVIIIe s. Surveillant l’embouchure de l’Odet, il était équipé de trois canons de 8. Il fut reconverti en abri douanier en 1817.
Situé au cœur d’un enclos, l’édifice est bâti à la fin du XVIe s., puis restauré au XVIIe (base de la tour) et XVIIIe s. La sacristie date de 1723.
Construite au bord de la rivière, face à Bénodet, au XVIe s. grâce aux dons des pêcheurs locaux, elle est agrandie en 1962 avec la réutilisation de pierres provenant d’une autre chapelle en ruine. La porte du pignon occidental est un remploi du XVe s.
Elle changea plusieurs fois de nom : elle est d’abord dédiée à saint Moran, puis à sainte Maraine (XVIIe s.) et enfin sainte Marine.
Elle changea plusieurs fois de nom : elle est d’abord dédiée à saint Moran, puis à sainte Maraine (XVIIe s.) et enfin sainte Marine.
Edifiée au XVIe s., elle est d’abord dédiée à saint Vennec. Elle est profondément modifiée et restaurée au XVIIe s. et en 1904 (nef), tandis qu’une sacristie est ajoutée au XVIIIe s. La chapelle a été en partie endommagée par un incendie en 1824.
Les parties les plus anciennes encore visibles sont le transept et le chœur. On y voit encore les armes de deux familles seigneuriales de Combrit, les Kelazret du Cosquer et les Penmorvan de Kerfoull (un aigle).
Organisé le deuxième dimanche de septembre, le pardon attirait un grand nombre de pèlerins et de personnes atteintes par des maladies des yeux (l’eau de sa fontaine - voir plus bas - avait la réputation d’être miraculeuse).
Les parties les plus anciennes encore visibles sont le transept et le chœur. On y voit encore les armes de deux familles seigneuriales de Combrit, les Kelazret du Cosquer et les Penmorvan de Kerfoull (un aigle).
Organisé le deuxième dimanche de septembre, le pardon attirait un grand nombre de pèlerins et de personnes atteintes par des maladies des yeux (l’eau de sa fontaine - voir plus bas - avait la réputation d’être miraculeuse).
Egalement appelée fontaine Saint-Vennec, elle date du XVIe s. Son eau était réputée soigner les maladies des yeux.
Situé sur les anciennes terres seigneuriales du Coquer, cet ensemble, bâtie entre le XVIIe et le XVIIIe s. comprend une grande bâtisse en pierre protégeant la source.
La comtesse de Palikao fit construire en 1897 un système de canalisation long de plus de cinq kilomètres afin de fournir les habitants de l’Ile-Tudy en eau potable provenant de cette fontaine.
La comtesse de Palikao fit construire en 1897 un système de canalisation long de plus de cinq kilomètres afin de fournir les habitants de l’Ile-Tudy en eau potable provenant de cette fontaine.
Construit au XVIe s., il dépendait de l’ancien château du Cosquer, détruit en 1975. Il est acquis et restauré par le Conservatoire du littoral en 1989.
Selon une légende, les marais voisins seraient hantés par un cheval blanc, enterré en 1870 sous le colombier par le comte de Palikao (lors des travaux de restauration, le squelette d’un cheval y a été découvert).
Selon une légende, les marais voisins seraient hantés par un cheval blanc, enterré en 1870 sous le colombier par le comte de Palikao (lors des travaux de restauration, le squelette d’un cheval y a été découvert).
Situé sur la pointe de Combrit, près du petit port de Sainte-Marine, ce phare fut construit en 1884. La tourelle est haute de dix-sept mètres et le feu a une portée de dix milles nautiques.
Ce bâtiment a été construit en 1910 pour l’association d’aide aux marins pêcheurs bretons, créée par Jacques de Thézac en 1900. Il a fermé en 1985.
Le cimetière de Combrit abrite les sépultures de deux aviateurs britanniques, dont l’appareil fut abattu le 30 juin 1944.
Ils faisaient partie du dispositif défensif du Mur de l’Atlantique.