Commana
Porte d’entrée des monts d’Arrée, la petite commune de Commana (988 habitants) se trouve à 28 kilomètres de Morlaix et à 55 km de Brest.
En 1170, le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt y remporta une bataille sur le vicomte de Léon Guiomarch IV.
Sous l’Ancien Régime, elle dépendait du diocèse du Léon.
Commana fut longtemps le siège d’une importante foire aux chevaux.
En 1170, le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt y remporta une bataille sur le vicomte de Léon Guiomarch IV.
Sous l’Ancien Régime, elle dépendait du diocèse du Léon.
Commana fut longtemps le siège d’une importante foire aux chevaux.
Longue de quatorze mètres et vieille de 4 000 ans, cette allée couverte, surnommée dit Al Lia-Vaen (« la Pierre plate »), se trouve au pied des monts d’Arrée. Un passager entre deux piliers permet d’y accéder.
Vestige d’un tombeau collectif (ensemble de cinq dolmens), ce monument abrite des piliers ornés de motifs gravés (haches, outils…).
Vestige d’un tombeau collectif (ensemble de cinq dolmens), ce monument abrite des piliers ornés de motifs gravés (haches, outils…).
A la différence de nombre de monuments semblables, il ne s’agit sans doute pas d’une stèle gauloise de l’âge du fer mais plutôt d’une borne miliaire érigée à l’époque gallo-romaine.
Il fut construit entre 1677 et 1687.
Entrée principale de l’enclos, cet arc de triomphe, lourd et massif, est surmonté de trois lanternons. Sa grille n’était ouverte qu’à l’occasion des mariages et des enterrements. Jusqu’en 1978, deux statuettes décoraient les niches latérales.
Erigé au XVIe s. et restauré à l’occasion d’une mission en 1866, il mesure cinq mètres de haut. Deux anges recueillent le sang du crucifié dans un calice.
Haut de 3,50 mètres, il fut élevé en 1892.
Elle est située entre le bourg et l’allée couverte du Mougau.
Le kanndi est une buanderie utilisée autrefois pour blanchir le fil de lin avant le tissage au cours de toute une série d’opérations, qui étaient renouvelées plusieurs fois selon le degré de blancheur qu’on souhaitait obtenir.
Nombre de ces « maisons à buée », très nombreuses entre le XVIIe et le XVIIIe s. (jusqu’à mille entre Morlaix et Landivisiau) et qui firent la richesse du Léon, ont aujourd’hui disparu.
Le kanndi de Rozonoual a été reconverti en lavoir entre le XIXe s. et le milieu du XXe s. Tombé en ruines, il a été restauré par l’association Lichen entre 2004 et 2012.
Nombre de ces « maisons à buée », très nombreuses entre le XVIIe et le XVIIIe s. (jusqu’à mille entre Morlaix et Landivisiau) et qui firent la richesse du Léon, ont aujourd’hui disparu.
Le kanndi de Rozonoual a été reconverti en lavoir entre le XIXe s. et le milieu du XXe s. Tombé en ruines, il a été restauré par l’association Lichen entre 2004 et 2012.