Coray
Petite commune du centre du Finistère, Coray (1 805 habitants) est située à 23 kilomètres au nord-est de Quimper.
La présence humaine est attestée dès le Néolithique avec l’érection d’un alignement de menhirs à Penhoat (détruit en 1927).
A l’époque gallo-romaine, le site se trouve à l’intersection des voies romaines Quimper-Carhaix et Concarneau-Morlaix.
Paroisse primitive évangélisée au VIe s. par un disciple de saint Guénolé, Ratian, Coray englobait également à l’origine les territoires des actuelles communes de Leuhan et de Tourch.
Au Moyen Age, les moines de Landévennec possèdent plusieurs villages de la paroisse. A cette époque, elle dépend des seigneurs de Laz, puis jusqu’à la Révolution française, la châtellenie et ses importants revenus relèvent des évêques de Quimper, qui y résident à plusieurs reprises (notamment en cas d’épidémie).
Au XIXe s., les tisserands de Coray se spécialisent dans la fabrication du berlinge. En 1890, quatorze foires annuelles se tiennent à Coray.
La présence humaine est attestée dès le Néolithique avec l’érection d’un alignement de menhirs à Penhoat (détruit en 1927).
A l’époque gallo-romaine, le site se trouve à l’intersection des voies romaines Quimper-Carhaix et Concarneau-Morlaix.
Paroisse primitive évangélisée au VIe s. par un disciple de saint Guénolé, Ratian, Coray englobait également à l’origine les territoires des actuelles communes de Leuhan et de Tourch.
Au Moyen Age, les moines de Landévennec possèdent plusieurs villages de la paroisse. A cette époque, elle dépend des seigneurs de Laz, puis jusqu’à la Révolution française, la châtellenie et ses importants revenus relèvent des évêques de Quimper, qui y résident à plusieurs reprises (notamment en cas d’épidémie).
Au XIXe s., les tisserands de Coray se spécialisent dans la fabrication du berlinge. En 1890, quatorze foires annuelles se tiennent à Coray.
Située au bord de la voie romaine qui reliait Quimper à Carhaix, la chapelle fut construite vers 1601, à l’emplacement d’un bâtiment plus ancien qui devait appartenir aux hospitaliers. Propriété de l’évêque de Quimper sous l’Ancien Régime, l’édifice fut restaurée au XVIIIe s. Une importante foire annuelle et plusieurs pardons s’y déroulaient autrefois (premier dimanche de mai pour le principal).
Dans les années 1930, elle est à l’état de ruine, ne conservant plus que ses murs et le clocher (de type cornouaillais).
Dans les années 1930, elle est à l’état de ruine, ne conservant plus que ses murs et le clocher (de type cornouaillais).
Elle est construite en 1749 suite au vœu d’un seigneur de Coray, qui s’évada d’une prison ottomane. Comprenant sur le pignon occidental un clocheton amorti par un dôme, elle se voit ajouter une sacristie en 1753.
Un pardon s’y déroule le lundi de Pentecôte.
Un pardon s’y déroule le lundi de Pentecôte.
Elevé au XVIe s., il comporte un Christ lié au revers du Crucifix. Aux pieds de celui-ci, deux anges recueillent le sang du crucifié. Sur les croisillons se trouvent les statues géminées de la Vierge et d’un évêque et, de l’autre côté, de saint Pierre et saint Jean. On peut également voir sur le fût une statue représentant saint Laurent.
Erigé en 1761, il présente une Pietà au revers du Crucifix.
Située à cent mètres de la chapelle Notre-Dame, cette fontaine date du XVIIIe s. Elle se compose d’un édicule de style Renaissance.