Corlay
Petite commune du centre des Côtes-d'Armor, Corlay (1 011 habitants) est située dans le pays Fañch, à trente-trois kilomètres au sud-ouest de Saint-Brieuc.
Paroisse primitive fondée par les Bretons, Corlay englobait également à l'origine les territoires des actuelles communes du Bodéo, du Haut-Corlay, de La Harmoye, de Saint-Bihy et de Saint-Martin-des-Prés.
La construction d'un château à la fin du XIIe s. va permettre la naissance d'un bourg. Dès 1198, la forteresse appartient à la puissante famille des Rohan. La guerre de Succession de Bretagne ruine le château (vers 1342), reconstruit entre 1475 et 1493.
Le village et sa région sont durement touchés par les combats lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s. Pris et repris à de multiples reprises, le château est finalement démantelé en 1599 sur ordre d'Henri IV.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Corlay, siège d'une châtellenie et d'une subdélégation, dépend religieusement du diocèse de Cornouaille.
Les chouans, très actifs en centre Bretagne, occupent Corlay en 1795, détruisent les archives communales l'année suivante et raflent les impôts en 1800.
Paroisse primitive fondée par les Bretons, Corlay englobait également à l'origine les territoires des actuelles communes du Bodéo, du Haut-Corlay, de La Harmoye, de Saint-Bihy et de Saint-Martin-des-Prés.
La construction d'un château à la fin du XIIe s. va permettre la naissance d'un bourg. Dès 1198, la forteresse appartient à la puissante famille des Rohan. La guerre de Succession de Bretagne ruine le château (vers 1342), reconstruit entre 1475 et 1493.
Le village et sa région sont durement touchés par les combats lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s. Pris et repris à de multiples reprises, le château est finalement démantelé en 1599 sur ordre d'Henri IV.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Corlay, siège d'une châtellenie et d'une subdélégation, dépend religieusement du diocèse de Cornouaille.
Les chouans, très actifs en centre Bretagne, occupent Corlay en 1795, détruisent les archives communales l'année suivante et raflent les impôts en 1800.
Les vestiges visibles de nos jours datent de la reconstruction effectuée par le vicomte Jean II de Rohan de 1475 à 1493. Entre 1592 et 1595, le château changea de mains à plusieurs reprises. Il aurait été notamment pris par le célèbre bandit La Fontenelle. Le roi le fait démanteler en 1599.
Certaines pierres sont utilisées en 1806 pour réparer l'église du bourg. Une restauration est entreprise en 1978. On peut encore voir deux des quatre tours d'angle et les imposantes murailles, épaisses de 4,5 mètres.
Certaines pierres sont utilisées en 1806 pour réparer l'église du bourg. Une restauration est entreprise en 1978. On peut encore voir deux des quatre tours d'angle et les imposantes murailles, épaisses de 4,5 mètres.
Construite au XVIe s., elle est modifiée à plusieurs reprises. Les statuettes représentent saint Jean et saint Alain.
Comme il est de tradition dans ces anciens porches, il comprend une porte piétonne et une autre cochère.