Corseul
Petite commune du nord-est des Côtes-d'Armor, Corseul (1 900 habitants) est située à onze kilomètres au nord-ouest de Dinan.
Riche en découvertes archéologiques, Corseul devint, vers l'an 10 avant J.-C., la capitale administrative et religieuse du peuple gallo-romain des Coriosolites, enrichi par le commerce avec l'île de Bretagne [Grande-Bretagne] : d'abord baptisée Fanum Martis (« temple de Mars », du nom de leur dieu tutélaire), la ville prit le nom de Civitas Coriosolitum au IIIe s., pour devenir par la suite Corseul. Ayant connu 8 000 habitants à son apogée, la ville, qui s'étendait sur une centaine d'hectares, abritait des villas, un forum, des temples et des thermes, mais n'était ceinte d'aucun remparts. Menacée par les invasions germaniques au milieu du IVe s., elle perdit de l'importance au profit d'Alet [aujourd'hui Saint-Servan, en Saint-Malo], plus facilement défendable. Au cours du Moyen Age et des siècles qui suivirent, le site gallo-romain fut pillé pour servir à la construction de divers bâtiments à travers la région, et notamment d'une partie des remparts de Saint-Malo.
Paroisse primitive fondée par les Bretons, elle englobait à l'origine également les territoires de Quévert, Aucaleuc, Saint-Maudez, Saint-Michel-de-Plélan, et une partie de ceux de Vildé-Guingalan, Saint-Méloir-près-Bourseul, Bourseul, Plancoët et Languenan.
Au Moyen Age, les droits religieux sur Corseul, qui se trouvait sous la domination des seigneurs de Dinan, étaient partagés entre les moines de Marmoutier (Tours) et ceux de Saint-Jacut.
Dépendance de la subdélégation et du ressort de Dinan sous l'Ancien Régime, Corseul appartint à l'ancien diocèse de Saint-Malo jusqu'à la Révolution française.
Riche en découvertes archéologiques, Corseul devint, vers l'an 10 avant J.-C., la capitale administrative et religieuse du peuple gallo-romain des Coriosolites, enrichi par le commerce avec l'île de Bretagne [Grande-Bretagne] : d'abord baptisée Fanum Martis (« temple de Mars », du nom de leur dieu tutélaire), la ville prit le nom de Civitas Coriosolitum au IIIe s., pour devenir par la suite Corseul. Ayant connu 8 000 habitants à son apogée, la ville, qui s'étendait sur une centaine d'hectares, abritait des villas, un forum, des temples et des thermes, mais n'était ceinte d'aucun remparts. Menacée par les invasions germaniques au milieu du IVe s., elle perdit de l'importance au profit d'Alet [aujourd'hui Saint-Servan, en Saint-Malo], plus facilement défendable. Au cours du Moyen Age et des siècles qui suivirent, le site gallo-romain fut pillé pour servir à la construction de divers bâtiments à travers la région, et notamment d'une partie des remparts de Saint-Malo.
Paroisse primitive fondée par les Bretons, elle englobait à l'origine également les territoires de Quévert, Aucaleuc, Saint-Maudez, Saint-Michel-de-Plélan, et une partie de ceux de Vildé-Guingalan, Saint-Méloir-près-Bourseul, Bourseul, Plancoët et Languenan.
Au Moyen Age, les droits religieux sur Corseul, qui se trouvait sous la domination des seigneurs de Dinan, étaient partagés entre les moines de Marmoutier (Tours) et ceux de Saint-Jacut.
Dépendance de la subdélégation et du ressort de Dinan sous l'Ancien Régime, Corseul appartint à l'ancien diocèse de Saint-Malo jusqu'à la Révolution française.
Situé sur les hauteurs du Haut-Bécherel, le plus grand temple gallo-romain bâti en Armorique est attribué, sans preuve, au dieu tutélaire des Coriosolites. Construit entre le milieu et la fin du Ier s. de notre ère, à courte distance de leur capitale, il aurait été incendié volontairement à la fin du IIIe s.
Trois galeries-portiques entouraient une cour de 250 mètres sur 200. Le temple proprement dit a conservé trois pans de mur de sa partie la plus sacrée, la cella. Cette tour polygonale dominait le site de plus de vingt mètres.
Trois galeries-portiques entouraient une cour de 250 mètres sur 200. Le temple proprement dit a conservé trois pans de mur de sa partie la plus sacrée, la cella. Cette tour polygonale dominait le site de plus de vingt mètres.
Vestige d'une partie de l'ancien quartier commerçant et résidentiel gallo-romain de Monterfil (Ier-IIIe s.), le site est implanté dans le bourg actuel de Corseul. Redécouvert en 1976 grâce à des prises de vue aériennes, il est fouillé de 1986 à 1997 et restauré de 2000 à 2003.
L'ensemble se compose d'une rue orientée est-ouest séparant deux quartiers de la cité de Corseul et des fondations des bâtiments attenants. Donnant directement sur la rue, les premiers édifices sont des boutiques, précédées d'un portique à colonnade de style toscan. A l’arrière des commerces se trouvaient des entrepôts et des ateliers, puis les maisons d’habitants aisés.
L'ensemble se compose d'une rue orientée est-ouest séparant deux quartiers de la cité de Corseul et des fondations des bâtiments attenants. Donnant directement sur la rue, les premiers édifices sont des boutiques, précédées d'un portique à colonnade de style toscan. A l’arrière des commerces se trouvaient des entrepôts et des ateliers, puis les maisons d’habitants aisés.
Aujourd'hui en ruines, ce château est construit par les vicomtes de Dinan au milieu du XIIe à l'emplacement d'une ancienne forteresse des Gaulois Coriosolites. Renforcé au XIVe s., il comporte alors sept tours. A l'issue des guerres franco-bretonnes de la fin du XVe s., il est abandonné et sert à partir du XVIe s. de carrière de pierres. De nos jours subsistent seulement certains pans de murailles, deux grosses tours rondes et les vestiges d'une troisième.
Située dans le voisinage immédiat du Temple de Mars, elle possède deux portes en plein cintre et une fenêtre à accolade.
Il se trouve à proximité du Temple de Mars.