Créhen
Petite commune du nord-est des Côtes-d'Armor, Créhen (1 621 habitants) est située sur la rive droite de l'Arguenon, près de son embouchure, entre Lamballe et Saint-Malo, à dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Dinan.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une occupation du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploubalay, Créhen est fondé sur le premier gué permettant de franchir l'Arguenon. Siège au Moyen Age d'un prieuré possédé par l'abbaye de Saint-Jacut, le territoire est également en partie aux mains des moines de Saint-Aubin-des-Bois au XIIIe s. C'est à la même époque qu'est fondée la seigneurie du Guildo par la maison de Dinan. L'autre seigneurie importante est celle de La Touche, à La Vache.
En septembre 1758, une armée anglaise est arrêtée au Guildo par les régiments du duc d'Aiguillon. En 1795, des chouans abattent l'arbre de la Liberté dans le bourg.
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Créhen relève du diocèse de Saint-Malo et dépend de la subdélégation de Dinan. En 1795, les chouans occupent le bourg et abattent l'Arbre de la Liberté.
Au XIXe s. les religieuses de la Providence installent leur maison mère à Créhen.
La présence de plusieurs mégalithes atteste d'une occupation du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploubalay, Créhen est fondé sur le premier gué permettant de franchir l'Arguenon. Siège au Moyen Age d'un prieuré possédé par l'abbaye de Saint-Jacut, le territoire est également en partie aux mains des moines de Saint-Aubin-des-Bois au XIIIe s. C'est à la même époque qu'est fondée la seigneurie du Guildo par la maison de Dinan. L'autre seigneurie importante est celle de La Touche, à La Vache.
En septembre 1758, une armée anglaise est arrêtée au Guildo par les régiments du duc d'Aiguillon. En 1795, des chouans abattent l'arbre de la Liberté dans le bourg.
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Créhen relève du diocèse de Saint-Malo et dépend de la subdélégation de Dinan. En 1795, les chouans occupent le bourg et abattent l'Arbre de la Liberté.
Au XIXe s. les religieuses de la Providence installent leur maison mère à Créhen.
Remplaçant probablement une maison forte antérieure, il a été édifié au XIIIe s. par les Dinan-Montafilant sur un éperon rocheux dominant le fond de l'estuaire de l'Arguenon, sur la rive droite.
Détruit lors des guerres de Succession de Bretagne et un temps abandonné, il est reconstruit dans le dernier quart du XIVe s. Des modifications, des agrandissements et le renforcement des défenses sont effectués au siècle suivant par ses nouveaux propriétaires, la famille de Dinan. C'est en sa demeure du Guildo que le prince Gilles de Bretagne, époux de Françoise de Dinan, est arrêté sur ordre de son frère le duc François Ier puis assassiné au château de la Hardouinaie (26 juin 1446). La forteresse est fortement endommagée par l'armée française en 1489. Partiellement rebâtie au XVIe s., elle subit plusieurs sièges au cours des guerres de la Ligue (1590, 1597).
En partie démantelé en 1618, puis abandonné progressivement à l'état de ruines (XVIIe-XVIIIe s.), elle sert de carrière de pierres de la Révolution à 1848.
Acquis par le Conseil général des Côtes-d'Armor en 1981, la forteresse a subi d'importantes restaurations jusqu'en 1993. Des fouilles archéologiques ont été entreprises dans les années 1990 et 2000.
Détruit lors des guerres de Succession de Bretagne et un temps abandonné, il est reconstruit dans le dernier quart du XIVe s. Des modifications, des agrandissements et le renforcement des défenses sont effectués au siècle suivant par ses nouveaux propriétaires, la famille de Dinan. C'est en sa demeure du Guildo que le prince Gilles de Bretagne, époux de Françoise de Dinan, est arrêté sur ordre de son frère le duc François Ier puis assassiné au château de la Hardouinaie (26 juin 1446). La forteresse est fortement endommagée par l'armée française en 1489. Partiellement rebâtie au XVIe s., elle subit plusieurs sièges au cours des guerres de la Ligue (1590, 1597).
En partie démantelé en 1618, puis abandonné progressivement à l'état de ruines (XVIIe-XVIIIe s.), elle sert de carrière de pierres de la Révolution à 1848.
Acquis par le Conseil général des Côtes-d'Armor en 1981, la forteresse a subi d'importantes restaurations jusqu'en 1993. Des fouilles archéologiques ont été entreprises dans les années 1990 et 2000.