Crozon
Petite ville située au centre de la presqu’île homonyme, Crozon (7 684 habitants) se trouve à 53 kilomètres de Quimper et à cinquante-neuf km de Brest. Très étendue, la commune comprend environ 150 villages et hameaux, dont la station balnéaire de Morgat et le petit port du Fret. On y trouve plusieurs plages et de célèbres pointes et caps (Chèvre, Kador, Dinan) ainsi que le célèbre site militaire de l’Ile-Longue.
Occupée depuis le Paléolithique, Crozon est une paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Camaret, Roscanvel et Lanvéoc. D’abord possession des comtes de Cornouaille - et dépendance de l’abbaye de Landévennec -, Crozon passa au XIIIe s. aux mains des comtes de Léon, et, en 1541, à celles de la maison de Rohan. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse dépendit de l’ancien évêché de Cornouaille.
Morgat fut autrefois un important port sardinier.
Occupée depuis le Paléolithique, Crozon est une paroisse primitive, qui englobait également à l’origine Camaret, Roscanvel et Lanvéoc. D’abord possession des comtes de Cornouaille - et dépendance de l’abbaye de Landévennec -, Crozon passa au XIIIe s. aux mains des comtes de Léon, et, en 1541, à celles de la maison de Rohan. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse dépendit de l’ancien évêché de Cornouaille.
Morgat fut autrefois un important port sardinier.
Il s’agit des ultimes vestiges d’un alignement. Les deux premiers sont séparés du troisième d’une centaine de mètres.
Un bien plus grand nombre de menhirs et de dolmens, érigés au Néolithique, parsemait autrefois la lande voisinant l’éperon de Lostmarch. Mais de nombreuses pierres ont été réutilisées pour des constructions plus récentes.
Situé en fait à proximité du village de Keravel, ce petit monument mégalithique est assez typique de la presqu’île de Crozon (sans couloir et à petite chambre).
Les hommes du Moyen Age ont gravé sur l’une des pierres la représentation d’un navire à voile.
Les hommes du Moyen Age ont gravé sur l’une des pierres la représentation d’un navire à voile.
Ce monument situé près du village du même nom, sur le cap de la Chèvre, est fortement endommagé.
Les deux retranchements et les fossés qui servaient à protéger les populations de l’âge du fer réfugiés dans la presqu’île sont encore bien visibles de nos jours.
Situé sur une île fortifiée dès le Néolithique et à nouveau par Vauban en 1694, ce fort a été construit en 1862 pour protéger l’anse de Morgat. De plan carré, comprenant un pont-levis, il est abandonné en 1914. L’île est cependant réoccupée militairement par les Allemands en 1940.
Construit au XVIe s., l’édifice est déclaré en ruine dès 1805. Enfin les vestiges sont gravement endommagés lors des combats de 1944. De nos jours, seuls les arcades gothiques sont encore debout.
Cette petite chapelle, bâtie à la fin du XVIe s., était à l’origine dédiée à saint Ritgen, qui a donné son nom au village de Saint-Drigent. Utilisée comme hôpital durant la guerre de Sept Ans, elle est transformée en corps de garde sous la Révolution.
C’est à cette même époque que le calvaire de la chapelle est détruit.
C’est à cette même époque que le calvaire de la chapelle est détruit.
L’édifice actuel a été construit au XVIIe s. dans le village du même nom, près de la rade de Brest, probablement à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne qui servait de prieuré aux moines de Landévennec. Toute la partie occidentale du bâtiment est détruite par une bombe en 1941 tandis que la nef est touchée en 1944. Les travaux de reconstruction ne se terminent qu’en 1966.
Un pardon s’y déroule le dernier dimanche de septembre.
Un pardon s’y déroule le dernier dimanche de septembre.
Située entre Morgat et le cap de la Chèvre, elle date de la deuxième moitié du XVIIe s. Délaissée durant la Révolution française, elle est agrandie et rouverte au culte en 1854. Elle est de nouveau restaurée en 1872.
Elle est construite au XVIIe s. par les Pentrez, seigneurs de Rostellec. Son eau avait la réputation de guérir de la peste et des maladies de peau, comme la gale. Les trois pignons romans d’origine sont remplacés en 1900 par trois édicules fermés par des volets.
Durant la Première Guerre mondiale, l’eau de la fontaine servait à approvisionner le camp de prisonniers allemands de l’île Longue.
Durant la Première Guerre mondiale, l’eau de la fontaine servait à approvisionner le camp de prisonniers allemands de l’île Longue.
Egalement appelé fontaine Saint-Jean, cet ensemble, clos par un muret (avec échalier), est bâti au XIXe s. avec des éléments du XVIe s. A cette époque, la fontaine dépendait du manoir de Trébéron, aujourd’hui disparu. La statue qui ornait autrefois la niche a également disparu.
L’ensemble est réaménagé au XXe s.
Construit en 1839 à l’embouchure de l’Aber, près d’une carrière de calcaire et de la plage, il servit jusqu’à ce qu’une violente tempête l’endommage trop sérieusement en 1872. Les matières premières et les combustibles étaient déversés par le sommet et la chaux récupérée par le bas. Après l’arrêt de l’activité, le site a servi de carrière de pierres, de bergerie et d’étable.
Placé pour sous la responsabilité de la Marine nationale pour surveiller la baie de Douarnenez, il est reconstruit en 1971 pour remplacer un premier ouvrage détruit lors des combats de 1944.
Située dans la partie sud-ouest de la rade de Brest (baie de Roscanvel), entre la presqu’île de Quélern et l’île Longue, cette petite île sert de cimetière à partir de la fin du XVIIe. On y enterre les malheureux qui n’ont pas survécu à leur passage au lazaret de l’île voisine de Trébéron.
En 1808, l’île change d’activité : on y construit trois poudrières de quarante-cinq mètres de long sur douze de large. On y stocke la poudre fabriquée à Pont-de-Buis et destinée à l’Arsenal de Brest.
Les installations sont déclassées en 1960. L’île est cependant toujours interdite d’accès du fait de sa localisation dans le périmètre protégé de l’île Longue.
En 1808, l’île change d’activité : on y construit trois poudrières de quarante-cinq mètres de long sur douze de large. On y stocke la poudre fabriquée à Pont-de-Buis et destinée à l’Arsenal de Brest.
Les installations sont déclassées en 1960. L’île est cependant toujours interdite d’accès du fait de sa localisation dans le périmètre protégé de l’île Longue.
Honorant les 646 marins et aviateurs tombés en service aérien commandé depuis 1911, il a été inauguré en 1988 dans l’un des encuvements de l’ancienne batterie côtière construite par les Allemands au cap de la Chèvre. Composé notamment d’une aile brisée en granit, le monument a été réalisé par André Bizette-Lindet.
Œuvre de Kervevan, ce monument fut élevé près de l’église en 1923 en mémoire des 280 hommes de la commune morts durant la Première Guerre mondiale. On y voit un poilu et un fusilier marin.