Daoulas
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Daoulas (1 743 habitants) est située au fond de la rade de Brest, sur la Mignonne, à 20 kilomètres au sud-est de Brest.
Démembrement des paroisses primitives d’Irvillac et de Plougastel, le territoire de Daoulas aurait vu la fondation d’un monastère à la fin du VIIe s. par saint Jaoua. Ruinée par les Vikings au Xe s., l’abbaye est relevée au XIIe s. par des moines augustins, avec le soutien du vicomte Guimarc’h de Léon.
A l’origine propriété des seigneurs du Faou (VIe s.), Daoulas devint une châtellenie successivement aux mains des maisons de Léon (IXe s.) et de Rohan. Remplaçant une motte féodale du XIe s., le puissant château bâti par les vicomtes de Léon fut détruit par les Anglais en 1472.
Le port permet à la paroisse de s’enrichir grâce à l’exportation des toiles de lin et de boulets de canon en kersantite.
L’abbaye et ses principales possessions furent vendues comme bien national en juillet 1792.
La présence d’une carrière de kaolin favorisa l’implantation d’une faïencerie au XIXe s. (fermée en 1897).
Devenue la propriété du conseil général du Finistère, l’abbaye présente depuis 1985 des expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques de renommée internationale.
Démembrement des paroisses primitives d’Irvillac et de Plougastel, le territoire de Daoulas aurait vu la fondation d’un monastère à la fin du VIIe s. par saint Jaoua. Ruinée par les Vikings au Xe s., l’abbaye est relevée au XIIe s. par des moines augustins, avec le soutien du vicomte Guimarc’h de Léon.
A l’origine propriété des seigneurs du Faou (VIe s.), Daoulas devint une châtellenie successivement aux mains des maisons de Léon (IXe s.) et de Rohan. Remplaçant une motte féodale du XIe s., le puissant château bâti par les vicomtes de Léon fut détruit par les Anglais en 1472.
Le port permet à la paroisse de s’enrichir grâce à l’exportation des toiles de lin et de boulets de canon en kersantite.
L’abbaye et ses principales possessions furent vendues comme bien national en juillet 1792.
La présence d’une carrière de kaolin favorisa l’implantation d’une faïencerie au XIXe s. (fermée en 1897).
Devenue la propriété du conseil général du Finistère, l’abbaye présente depuis 1985 des expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques de renommée internationale.
De style gothique, ce porche fut édifié en 1566 par l’abbé Jean Le Prédour. Accolé à la façade sud de l’église abbatiale, il fut démonté au XIXe s. lors de la reconstruction de l’édifice et remonté à l’entrée du cimetière.
La façade occidentale du porche donnait à l’origine sur l’extérieur de l’église. Les bas côtés présentent plusieurs statues tandis que le tympan, encadré d’une arcade ogivale, dévoile une Nativité, avec notamment l’âne et le bœuf.
La façade occidentale du porche donnait à l’origine sur l’extérieur de l’église. Les bas côtés présentent plusieurs statues tandis que le tympan, encadré d’une arcade ogivale, dévoile une Nativité, avec notamment l’âne et le bœuf.
Accolé à l’église, le cloître roman est construit dans la fondation de l’abbaye, en 1173. En partie démantelé au XIXe s., il est restauré entre en 1876 et 1881 sous la direction de l’architecte diocésain Joseph Bigot.
Bâti en 1454 par l’abbé Guillaume Le Lay et restauré en 1589 par l’abbé René du Louet, il fut reconstruit en 1774, puis à nouveau en 1876 pour servir de sacristie à l’église abbatiale.
Construit au XVe s., ce bâtiment est étroitement lié à l’hospice établi près de l’abbaye en 1429 pour accueillir et soigner les pèlerins. La chapelle est agrandie en 1667 avec l’ajout d’un chevet à trois pans de style Beaumanoir. La partie qui servait d’hospice et qui constituait la chapelle sud de l’édifice est détruite au XIXe s.
Cette petite chapelle est construite en 1774 sur les hauteurs dominant l’abbaye, afin de remplacer un bâtiment du Moyen Age tombé en ruine.
Construit dans le parc de l’abbaye, près de la fontaine sacrée, par l’abbé Prédour (qui dirigea l’abbaye entre 1550 et 1573), cet oratoire est restauré en 1847 et en 1885.
Haut de 7,50 mètres, il date du XVe s.
Erigé en 1585 à l’emplacement des halles médiévales, ce calvaire, haut de six mètres, est orienté de façon originale sud-nord, au lieu du traditionnel est-ouest. Les branches du croisillon présentent les statues géminées de la Vierge et Madeleine d’un côté et saint Jean et saint Pierre de l’autre. Une pietà se trouve au revers du Crucifix. Des anges recueillent le sang du condamné.
Située dans le parc de l’abbaye, cette construction monumentale, formant un rectangle de six mètres sur quatre, est rebâtie vers 1550 par l’abbé Olivier du Chastel, probablement à l’emplacement d’un ancien site vénéré par les Celtes païens. L’eau de la fontaine, qui s’écoule dans trois petites auges rappelant la Sainte Trinité puis dans un grand bassin, avait la réputation de guérir les maux de la vue.
Elle est construite au XIXe s. sur le Champ de foire. La statue provient probablement d’une ancienne chapelle dédiée à saint Nicolas qui se trouvait autrefois au bord de la rivière et qui fut détruite à la fin du XIXe s