Dinéault
Petite commune du centre ouest du Finistère, Dinéault (1 720 habitants) est située dans le Parc naturel régional d’Armorique, entre le Ménez-Hom et les méandres de l’Aulne, près de Châteaulin, à 35 kilomètres au nord de Quimper.
Dinéault est mentionnée pour la première fois au Xe s., lorsque son territoire est donné aux moines de Landévennec par une noble dame nommée Junargant. Jusqu’à la Révolution, l’abbaye conserva le droit de recueillir la dîme et de désigner le recteur ; par ailleurs, le seigneur local de Lézaff devait servir le dîner à l’abbé le jour de Noël, habillé en cuisinier. En 1675, la paroisse est touchée par la révolte des Bonnets rouges.
Dans la seconde moitié du XXe s., un camp militaire est établi à Dinéault.
C’est à Dinéault que fut installée la première éolienne du Finistère, en 1999.
Dinéault est mentionnée pour la première fois au Xe s., lorsque son territoire est donné aux moines de Landévennec par une noble dame nommée Junargant. Jusqu’à la Révolution, l’abbaye conserva le droit de recueillir la dîme et de désigner le recteur ; par ailleurs, le seigneur local de Lézaff devait servir le dîner à l’abbé le jour de Noël, habillé en cuisinier. En 1675, la paroisse est touchée par la révolte des Bonnets rouges.
Dans la seconde moitié du XXe s., un camp militaire est établi à Dinéault.
C’est à Dinéault que fut installée la première éolienne du Finistère, en 1999.
L’édifice actuel a été reconstruit de 1892 à 1893 dans le style néo-roman à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne édifiée au XVIe s., probablement par les Kersauson, et modifiée dans la deuxième moitié du XVIIe s. Un pardon s’y déroule tous les ans, le deuxième dimanche de septembre.
Elevé au XVIe s., ce calvaire, haut de 4,50 m, présente notamment les statues géminées de saint François d’Assise et de la Vierge, de saint Yves et de saint Jean.
Haute de quatre mètres, elle date du XXe s.
Sculptée au XVIe s., cette représentation de Notre-Dame de Pitié, placé de nos jours près de l’église, provient probablement d’un calvaire aujourd’hui disparu. La tête du Christ est soutenue par saint Jean, son corps reposant de façon traditionnelle sur les genoux de la Vierge. Marie Madeleine tient l’un de ses pieds.
Située à cent mètres en contrebas de la chapelle du même nom, cette fontaine de dévotion porte le blason des Kersauson et une inscription avec la date de 1670 et le nom d’Henri. Cependant, il est possible que ces éléments soient des réemplois de pierres provenant de l’ancienne chapelle détruite en 1892. Laissée à l’abandon, elle est reconstruite en 1993.
Construite place de l’église en 1746, elle comprend un ostensoir gravé au sommet de son fronton.