Dirinon
Commune du nord-ouest du Finistère, Dirinon (2 443 habitants) est située à 17 kilomètres à l’est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel (-Daoulas) au XIIe s., Dirinon aurait été fondée par la jeune ermite galloise sainte Nonne, la mère de saint David/Divy (saint patron du Pays de Galles). Au XIe ou au XIIe s., les moines de Daoulas y fondèrent un prieuré.
Le célèbre prêtre missionnaire Julien Maunoir prêcha à Dirinon en juin 1644.
Sous l’Ancien Régime, l’exploitation du lin permit un certain enrichissement des habitants.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Cornouaille. Par ailleurs, les trèves de Saint-Urbain et Trévarn se détachèrent de Dirinon en 1800.
Un manuscrit en langue bretonne du XVIe s., la Vie de sainte Nonne, fut découvert au début du XIXe s. au presbytère de la commune et publiée en 1837.
Le chemin de fer (ligne Landerneau-Quimper) arriva dans la commune en 1867.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel (-Daoulas) au XIIe s., Dirinon aurait été fondée par la jeune ermite galloise sainte Nonne, la mère de saint David/Divy (saint patron du Pays de Galles). Au XIe ou au XIIe s., les moines de Daoulas y fondèrent un prieuré.
Le célèbre prêtre missionnaire Julien Maunoir prêcha à Dirinon en juin 1644.
Sous l’Ancien Régime, l’exploitation du lin permit un certain enrichissement des habitants.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Cornouaille. Par ailleurs, les trèves de Saint-Urbain et Trévarn se détachèrent de Dirinon en 1800.
Un manuscrit en langue bretonne du XVIe s., la Vie de sainte Nonne, fut découvert au début du XIXe s. au presbytère de la commune et publiée en 1837.
Le chemin de fer (ligne Landerneau-Quimper) arriva dans la commune en 1867.
Située dans les bois du bourg, derrière la mairie, cette stèle quadrangulaire tronconique a été érigée à l’âge du fer, vers 500 J.-C., à proximité d’un antique lieu de culte païen (le « camp sacré » au sommet du Grand-Mont). Longue de 2,70 m, elle s’est affaissée au fil du temps.
La grande rainure qui parcourt la stèle sur trois de ses faces a contribué à la naissance de la légende d’une pierre ayant servi à des supplices. Des cupules sont également présentes les côtés ouest et nord. Et au sommet, un orifice permet d’envisager une christianisation de ce monument païen lors d’une époque d’évangélisation.
La grande rainure qui parcourt la stèle sur trois de ses faces a contribué à la naissance de la légende d’une pierre ayant servi à des supplices. Des cupules sont également présentes les côtés ouest et nord. Et au sommet, un orifice permet d’envisager une christianisation de ce monument païen lors d’une époque d’évangélisation.
Elle est bâtie en 1577 dans le cimetière paroissial autour du tombeau de sainte Nonne (réalisé en 1470).
Située près du village de Lannuzel, elle est construite en 1702 en l’honneur du fils de sainte Nonne, à l’emplacement d’un site déjà occupé par les hommes à la fin de la préhistoire. A l’état de ruines au début du XIXe s., elle aurait du être démolie sur ordre de l’évêque en 1809, mais fut finalement conservée et restaurée en 1824.
Erigé au XVe s. et restauré à l’occasion d’une mission en 1909, il comprend un Crucifix, à son revers une Vierge à l’Enfant ainsi que des statues géminées représentant du côté du Christ la Vierge et saint Jean, et de l’autre Marie Madeleine et saint Pierre. L’ensemble, haut de 5 mètres, est couronné d’un dais flamboyant. Les armes de la famille Du Louet sont visibles sur un blason.
Haute de 4,60 m, elle est élevée à Croas Penrun en 1595. Le fût actuel provient du calvaire du cimetière. Au revers du Crucifix mutilé se trouve une Vierge à l’Enfant.
Selon la légende, cette source serait apparue au VIe s. pour permettre à sainte Nonne de faire baptiser son fils, saint David. Son eau avait la réputation de guérir des maladies des yeux.
L’ensemble actuel a été construit en 1623. La statue de la sainte est située dans un édicule à pilastres, dont le fronton triangulaire présente les armes des Maufuric, seigneurs de Lézuzan.
L’ensemble actuel a été construit en 1623. La statue de la sainte est située dans un édicule à pilastres, dont le fronton triangulaire présente les armes des Maufuric, seigneurs de Lézuzan.
Construite au XVIe s., cette fontaine abrite une statue du saint en tenue d’évêque. Elle porte également un blason des Maufuric.
Il servait aux domestiques du manoir tout proche.
Rattaché au manoir du même nom, il est à moitié effondré.