Dol-de-Bretagne
Petite ville du nord de l'Ille-et-Vilaine, Dol-de-Bretagne (4 760 habitants) est située non loin de la baie du Mont-Saint-Michel, à vingt-quatre kilomètres au sud-est de Saint-Malo et à cinquante-cinq kilomètres au nord de Rennes.
Peuplée depuis des temps anciens, comme en atteste les monuments mégalithiques environnants, le territoire de Dol se développa au VIe s., autour d'un monastère fondé par le missionnaire gallois saint Samson.
D'abord simple dépendance du diocèse d'Alet [aujourd'hui Saint-Malo], Dol fut érigé en évêché par Nominoë, vers 848. Le quasi-souverain de Bretagne souhaita même en faire un archevêché, dont la primauté s'imposerait sur l'Armorique au détriment de Tours. Jamais reconnu en tant que tel par Rome, l'évêque de Dol accepta de reconnaître la suprématie tourangelle en 1199.
L'histoire de la cité, rapidement fortifiée, fut mouvementée : prise par les Vikings (944, 996 et 1014), assiégée par le duc Conan II (1064) et Guillaume le Conquérant (1076 et 1086), enlevée par le comte de Penthièvre (1091), par Raoul de Fougères (1173), par Jean sans Terre (1203), par les Français (1487), la ville fut encore attaquée en 1590, assiégée l'année suivante et vit se dérouler une bataille entre républicains et royalistes les 20 et 21 novembre 1793.
Sous l'Ancien Régime, Dol envoyait des députés aux Etats de Bretagne.
Possédant quarante-quatre paroisses en territoire propre et une cinquantaine d'enclaves à travers la Bretagne, le diocèse de Dol fut supprimé par la Révolution et le Concordat de 1801.
Atteinte par la voie ferrée en 1864, la ville, devenue « de-Bretagne » en 1924, fut libérée par les Américains de Patton le 4 août 1944.
Peuplée depuis des temps anciens, comme en atteste les monuments mégalithiques environnants, le territoire de Dol se développa au VIe s., autour d'un monastère fondé par le missionnaire gallois saint Samson.
D'abord simple dépendance du diocèse d'Alet [aujourd'hui Saint-Malo], Dol fut érigé en évêché par Nominoë, vers 848. Le quasi-souverain de Bretagne souhaita même en faire un archevêché, dont la primauté s'imposerait sur l'Armorique au détriment de Tours. Jamais reconnu en tant que tel par Rome, l'évêque de Dol accepta de reconnaître la suprématie tourangelle en 1199.
L'histoire de la cité, rapidement fortifiée, fut mouvementée : prise par les Vikings (944, 996 et 1014), assiégée par le duc Conan II (1064) et Guillaume le Conquérant (1076 et 1086), enlevée par le comte de Penthièvre (1091), par Raoul de Fougères (1173), par Jean sans Terre (1203), par les Français (1487), la ville fut encore attaquée en 1590, assiégée l'année suivante et vit se dérouler une bataille entre républicains et royalistes les 20 et 21 novembre 1793.
Sous l'Ancien Régime, Dol envoyait des députés aux Etats de Bretagne.
Possédant quarante-quatre paroisses en territoire propre et une cinquantaine d'enclaves à travers la Bretagne, le diocèse de Dol fut supprimé par la Révolution et le Concordat de 1801.
Atteinte par la voie ferrée en 1864, la ville, devenue « de-Bretagne » en 1924, fut libérée par les Américains de Patton le 4 août 1944.
Situé au sud de la ville, cet imposant mégalithe (9,30 m) provient du massif de Bonnemain, à quatre kilomètres de son emplacement actuel. Plusieurs légendes et traditions y sont liées : selon l'une d'elles, le menhir marquerait le site de la bataille ayant opposé en 560 le roi mérovingien Clotaire Ier à son fils Chramme.