Douarnenez
Ville moyenne du Sud-Finistère, Douarnenez (15 608 habitants) est située à 25 kilomètres au nord-ouest de Quimper, au fond de la baie de Douarnenez.
Fortement occupée à l’époque gallo-romaine, la région vit l’implantation de villas, de temples, de bâtiments de salaisons, etc. C’est également dans les environs que la tradition situe la légendaire cité d’Ys, engloutie par les flots de la baie.
Démembrements de la paroisse primitive de Ploaré, la ville et l’île Tristan furent données à l’abbaye de Marmoutier, en Touraine, par l’évêque Robert de Locuvan vers 1118. Le hameau de Douarnenez ne se développe véritablement qu’à partir du XIVe s., comme simple quartier maritime de Ploaré. Ce n’est qu’en 1790 qu’est créée la paroisse de Douarnenez (la commune existe depuis 1790).
Lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s., la cité fut prise par le célèbre bandit La Fontenelle (mai1595). Aux XVIe et XVIIe s., le port de Pouldavid sert à l’exportation des toiles fabriquées dans les paroisses voisines, notamment les célèbres « olonnes » de Locronan.
Longtemps port de pêche prospère, la cité vit la création de nombreuses conserveries au XIXe s. et le développement d’un milieu ouvrier et syndical, notamment parmi les « sardinières » : en 1921, Douarnenez devint ainsi la première municipalité communiste de France avec l'élection de Sébastien Velly et, trois ans plus tard, la grève des « Penn Sardines », connut un retentissement national (les patrons allant jusqu’à embaucher un tueur pour abattre dans un café le nouveau maire communiste, Daniel le Flanchec, qui fut blessé à la gorge par une balle).
En 1945, les villages de Ploaré, Pouldavid et Tréboul furent annexés à Douarnenez.
Ce haut lieu de la pêche à la sardine connaît une crise importante à partir de la fin des années 1970 et de nombreuses conserveries ont fermé leurs portes ; il n’en reste plus que trois de nos jours.
Depuis 1986, Douarnenez accueille, tous les deux ans, un grand rassemblement de voiliers venus des quatre coins du monde. Et, en février, le célèbre carnaval local, les Gras, enflamme le port pendant cinq jours et cinq nuits.
La ville est également réputée pour son kouign amann, un « gâteau au beurre » inventé en 1885.
Fortement occupée à l’époque gallo-romaine, la région vit l’implantation de villas, de temples, de bâtiments de salaisons, etc. C’est également dans les environs que la tradition situe la légendaire cité d’Ys, engloutie par les flots de la baie.
Démembrements de la paroisse primitive de Ploaré, la ville et l’île Tristan furent données à l’abbaye de Marmoutier, en Touraine, par l’évêque Robert de Locuvan vers 1118. Le hameau de Douarnenez ne se développe véritablement qu’à partir du XIVe s., comme simple quartier maritime de Ploaré. Ce n’est qu’en 1790 qu’est créée la paroisse de Douarnenez (la commune existe depuis 1790).
Lors des guerres de Religion de la fin du XVIe s., la cité fut prise par le célèbre bandit La Fontenelle (mai1595). Aux XVIe et XVIIe s., le port de Pouldavid sert à l’exportation des toiles fabriquées dans les paroisses voisines, notamment les célèbres « olonnes » de Locronan.
Longtemps port de pêche prospère, la cité vit la création de nombreuses conserveries au XIXe s. et le développement d’un milieu ouvrier et syndical, notamment parmi les « sardinières » : en 1921, Douarnenez devint ainsi la première municipalité communiste de France avec l'élection de Sébastien Velly et, trois ans plus tard, la grève des « Penn Sardines », connut un retentissement national (les patrons allant jusqu’à embaucher un tueur pour abattre dans un café le nouveau maire communiste, Daniel le Flanchec, qui fut blessé à la gorge par une balle).
En 1945, les villages de Ploaré, Pouldavid et Tréboul furent annexés à Douarnenez.
Ce haut lieu de la pêche à la sardine connaît une crise importante à partir de la fin des années 1970 et de nombreuses conserveries ont fermé leurs portes ; il n’en reste plus que trois de nos jours.
Depuis 1986, Douarnenez accueille, tous les deux ans, un grand rassemblement de voiliers venus des quatre coins du monde. Et, en février, le célèbre carnaval local, les Gras, enflamme le port pendant cinq jours et cinq nuits.
La ville est également réputée pour son kouign amann, un « gâteau au beurre » inventé en 1885.
Haut de 3,40 m, pour 1,80 m de large, ce menhir, également dit de Poul-ar-Harz, à Tréboul, a probablement servi autrefois de borne ou limite.
Au IIe s. de notre ère, la région de Douarnenez était réputée pour ses salaisons d’origine romaine à base de poissons, le garum. La préparation jus de poisson fermenté comportait plusieurs couches successives de sel, d’abats de poisson et d’épices que l’on faisait macérer plusieurs semaines. Le condiment ainsi obtenue était utilisé pour épicer les aliments (le garum est à rapprocher de l’actuel nuoc-mâm vietnamien). Si le garum le plus réputé, celui d’Hispanie (Espagne), était produit à partir de thon rouge, celui de Bretagne était essentiellement composé de sardine.
Le bâtiment visible ici, qui comporte quinze cuves (d’une profondeur moyenne de quatre mètres), faisait partie d’un ensemble plus vaste répartis sur la côte. Détruit et abandonné vers 276, le site ne fut réutilisé qu’au IVe s., mais comme forge. Les trois niches du mur du fond abritaient les statues d’Hercule, Jupiter et Neptune.
Le bâtiment visible ici, qui comporte quinze cuves (d’une profondeur moyenne de quatre mètres), faisait partie d’un ensemble plus vaste répartis sur la côte. Détruit et abandonné vers 276, le site ne fut réutilisé qu’au IVe s., mais comme forge. Les trois niches du mur du fond abritaient les statues d’Hercule, Jupiter et Neptune.
A l’origine simple chapelle relevant de la paroisse de Pouldergat, cet édifice construit au XIVe s. devient par la suite l’église paroissiale de l’important port marchand de Pouldavid. Elle est agrandie au XVIe s. (chœur).
Egalement appelée Saint-Guénal ou Saint-Guénaël, cette chapelle a été construite en la paroisse de Pouldavid en 1591-1592, peut-être à l’emplacement d’un ancien monastère bâti près d’une fontaine sacrée. L’édifice a été modifié à plusieurs reprises aux XVIIe (pignon oriental en 1607, façade occidental et clocheton en 1633) et XIXe s. (sacristie, autel des Pardons).
Le pardon local, dit « des châtaignes » ou « des bigoudènes », a lieu le deuxième dimanche d’octobre.
Le pardon local, dit « des châtaignes » ou « des bigoudènes », a lieu le deuxième dimanche d’octobre.
Chapelle de la paroisse de Tréboul, elle est mentionnée aux XVe et XVIe s.
En 1746, elle est reconstruite selon un plan en croix avec un remploi des fenestrages du XVe s. Afin d’accueillir plus de fidèles, l’édifice est agrandi au XIXe s., avec l’ajout de deux bas-côtés, finalement supprimés au XXe s., d'où la présence d'arcades bouchées sur les murs extérieurs.
Une pierre tombale est accolée au chevet de la chapelle. C’est celle du prêtre Sébastien Le Brusq. Vicaire de Tréboul, il arrêté sous la Révolution pour avoir rejeté la Constitution civile du clergé. Alors qu’il est conduit en Guyane en 1798, il est capturé par les Anglais. Libéré, il rentre en Bretagne en 1801 et devient curé de Tréboul, jusqu’à sa mort en 1804.
En 1746, elle est reconstruite selon un plan en croix avec un remploi des fenestrages du XVe s. Afin d’accueillir plus de fidèles, l’édifice est agrandi au XIXe s., avec l’ajout de deux bas-côtés, finalement supprimés au XXe s., d'où la présence d'arcades bouchées sur les murs extérieurs.
Une pierre tombale est accolée au chevet de la chapelle. C’est celle du prêtre Sébastien Le Brusq. Vicaire de Tréboul, il arrêté sous la Révolution pour avoir rejeté la Constitution civile du clergé. Alors qu’il est conduit en Guyane en 1798, il est capturé par les Anglais. Libéré, il rentre en Bretagne en 1801 et devient curé de Tréboul, jusqu’à sa mort en 1804.
Construit en 1655, ce petit édifice rectangulaire, dépourvu de clocheton, dépend de la paroisse de Ploaré. La façade occidentale, qui comprend deux portes jumelées, est modifiée en 1701.
Haute de 2,75 mètres, la « croix de pierre » a été dressée au Haut Moyen Age à Tréboul. Selon une tradition, elle aurait été taillée dans un menhir. Sur l’une de ses faces, le croisillon présente une croix grecque et sur l’autre une croix de Saint-André.
Elle a donné son nom à ce quartier de Tréboul.
Elle a donné son nom à ce quartier de Tréboul.
Réalisé en 1655 par l’atelier du célèbre sculpteur Roland Doré, ce calvaire mesure 5 mètres de haut. Encadrant le Christ d’un côté et la Vierge à l’Enfant de l’autre figurent les statues géminées de la Vierge et de saint Corentin avec son poisson d’une part, de saint Jean et de saint Gwenaël de l’autre.
Haut de 4,80 m, il est élevé en 1881.
Son eau miraculeuse avait la réputation de guérir les rhumatismes.
Elle est construite au XVIe ou XVIIe s. sur les rives d’une anse protégée de la rivière de Pouldavid.
Ce pont en poutre en treillis, avec tablier supérieur, est construit entre 1882 et 1885 pour permettre initialement le passe du chemin de fer. Il sert par la suite à la circulation automobile.
Lancés avant la Seconde Guerre mondiale, les travaux pour un nouveau port en eau profonde à Douarnenez sont repris après le conflit. Des digues sont bâties, ainsi qu’un terre-plein sur lequel sont installés à partir de 1954 une criée, la halle à marées, des ateliers de mareyage et, en 1964, un slipway pour l’entretien et la réparation des bateaux.
Cette œuvre de Philippe Meffroy et Véronique Millour réalisée en kersanton est inaugurée en 1995 près de la chapelle Saint-Jean, dans le quartier du Vieux-Tréboul.
Poète moderniste, romancier et peintre né à Quimper en 1876, Max Jacob séjourna souvent à partir de 1929 à l’hôtel Ty Mad, voisin de la chapelle Saint-Jean, où il fit venir nombre de ses amis artistes et écrivains. Juif converti au catholicisme, il arrêté en 1944 et mourut au camp de Drancy.
Poète moderniste, romancier et peintre né à Quimper en 1876, Max Jacob séjourna souvent à partir de 1929 à l’hôtel Ty Mad, voisin de la chapelle Saint-Jean, où il fit venir nombre de ses amis artistes et écrivains. Juif converti au catholicisme, il arrêté en 1944 et mourut au camp de Drancy.
Ce monument est dédié aux victimes de la Seconde Guerre mondiale (soldats, résistants, déportés, civils, marins pêcheurs) et à celles des opérations en Indochine et en Afrique du Nord.