L'église Saint-Servais
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L’édifice actuel a remplacé dans la seconde moitié du XVIe s. une chapelle édifiée au XIIIe s. par les seigneurs de Leslem. Divers travaux (rénovations, agrandissements) furent effectués au XVIIe s.
Il comprend deux étages à galeries et quatre chambres de cloches.
Plus récent que le reste du bâtiment, il date probablement du début du XVIIIe s. Un Christ aux liens surmonte le portail en plein cintre, tandis qu’un bénitier à décoration de coquillage est compris dans l’un des angles. Lors de l’ouverture de ce porche, deux portes furent murées sur la façade méridionale de l’église.
Il porte la date de 1678.
Elle est édifiée au XVIIIe s.
Un écusson composite figure sur le chevet de 1688. On peut y voir les armes des familles Goulaine (mi-parti d’Angleterre et de France), de Leslem, du Parc de Loc-Maria, de Poulmic et du Han. Il est entouré du cordon de saint Michel et surmonté d’une couronne de marquis.
La nef comprend quatre travées avec bas-côtés.
Commencée vers 1760 par Louis Magado, maître-sculpteur de Guissény, le retable n’est achevé qu’en 1791 par les frères Jean et François Bourc’his, de Ploudaniel. Le tableau, réalisé vers 1870 par Yan D’Argent, représente un Christ en majesté.
Il est identique au précédent, à l’exception du tableau.
Elle est réalisée en 1666, peut-être par Yvon Kervella. La partie extérieure de la cuve présente quatre panneaux dorés où sont figurés la Présentation, l’Annonciation, l’Assomption et David et Nathan.
Sur la porte intérieure permettant l’accès à la chaire, un cinquième panneau sculpté représente le Christ donnant les clefs du Paradis à saint Pierre.
Sur la porte intérieure permettant l’accès à la chaire, un cinquième panneau sculpté représente le Christ donnant les clefs du Paradis à saint Pierre.
Trève dès 1587, Saint-Servais doit cependant attendre le 23 janvier 1678 pour pouvoir procéder à la première bénédiction, en raison de la longue résistance menée par la paroisse mère, Plounéventer. Le baptistère porte l’inscription Qui credit baptistatus salvus erit, « Celui qui croit, s’il est baptisé, sera sauvé ». La cuve est réalisée en 1678 et le baldaquin à dôme l’année suivante par plusieurs charpentiers (Yves Le Duff, Etienne Prigent et Christope Le Liorzou).
Au nombre de deux, du même modèle, ils datent probablement du XIXe s.
Conçue en 1640 d’après un modèle de style Renaissance réalisé au XVIe s. par l’Italien Nicolo Dell’Abate, cette belle porte représente une Vierge à l’Enfant encadrée de deux scènes de l’Inquisition. Elle était à l’origine tournée vers l’extérieur de l’église.
Les murs intérieurs nord et sud présentent les différentes stations du Chemin de croix. En voici deux exemples :
L’église abrite notamment une Vierge à l’Enfant et une représentation de saint Mamert retenant ses entrailles.
Mais également les statues de plusieurs autres saints.
Installé dans un oculus de l’angle sud-ouest de l’église, ce vitrail a été réalisé à la fin du XIXe s. à partir d’un dessin de Yan Dargent. C’est le seul vitrail de Bretagne représentant des personnes noires : un missionnaire y procède à un baptême.
Utilisées lors des processions, ces deux bannières représentent saint Servais et la Vierge.
Le document, rédigé en breton, recense toutes les indulgences que pouvaient gagner les paroissiens membres de la confrérie de Saint-Servais. Ce tableau d’indulgences est donné à Rome le 7 avril 1679.