Elliant
Gros bourg du Sud-Finistère, Elliant (3 177 habitants) est située en Cornouaille, entre les vallées de l’Odet et du Jet, à 16 kilomètres à l’est de Quimper.
Plusieurs vestiges et découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer (Gaulois) et à l’époque gallo-romaine, la région étant traversée par plusieurs voies romaines (Quimper-Rennes, Concarneau-Carhaix, Carhaix-Quimper).
Paroisse primitive fondée par les immigrés bretons dès le Ve ou le VIe s., Elliant englobait également à l’origine les territoires de Rosporden, Saint-Yvi et une partie d’Ergué-Gabéric.
Principaux détenteurs du pouvoir dans la paroisse à l’époque médiévale, les seigneurs de Tréanna possédaient un droit de haute justice.
Troisième cure la plus riche de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse d’Elliant est connue pour avoir subi une violente épidémie de peste à une date non déterminée, évoquée dans la littérature (Barzaz Breiz de la Villemarqué) et l’art (tableau de Duveau au musée de Quimper).
Commune agricole prospère, elle compte plus de 4 000 habitants à la fin du XIXe s., avant de perdre de son importance au XXe s.
Plusieurs vestiges et découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer (Gaulois) et à l’époque gallo-romaine, la région étant traversée par plusieurs voies romaines (Quimper-Rennes, Concarneau-Carhaix, Carhaix-Quimper).
Paroisse primitive fondée par les immigrés bretons dès le Ve ou le VIe s., Elliant englobait également à l’origine les territoires de Rosporden, Saint-Yvi et une partie d’Ergué-Gabéric.
Principaux détenteurs du pouvoir dans la paroisse à l’époque médiévale, les seigneurs de Tréanna possédaient un droit de haute justice.
Troisième cure la plus riche de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse d’Elliant est connue pour avoir subi une violente épidémie de peste à une date non déterminée, évoquée dans la littérature (Barzaz Breiz de la Villemarqué) et l’art (tableau de Duveau au musée de Quimper).
Commune agricole prospère, elle compte plus de 4 000 habitants à la fin du XIXe s., avant de perdre de son importance au XXe s.
Haute de 1,12 m, cette stèle est érigée par les Gaulois de l’âge du fer. La présence d’un trou en son sommet suggère une christianisation du monument au moyen d’une croix au Moyen Age.
Construite entre 1703 et 1710 et restaurée au milieu du XIXe s., elle comprend une nef à cinq travées avec bas-côtés.
Construite au XVIe s., elle est d’abord dédiée à Saint Roch, puis à Saint Cloud. A l’état de ruine en 1782, elle est restaurée vers 1843 avec les pierres de la chapelle Sain-Guénal.
Haute de cinq mètres, elle est érigée au XIXe s. Les fleurons tréflés présentent les instruments de la Passion. Le Crucifix en fonte est rajouté à l’occasion de la mission de 1937.
Elle est aussi appelée fontaine de Saint-Cloud.
Construit vers 1690 par Yves de La Lande de Calan, l’édifice est donné en 1859 aux religieuses du Saint-Esprit qui y établissent un établissement d’enseignement pour les jeunes filles et un dispensaire.
Elle comporte une lucarne portant la date de 1671.
Cette maison d’avant-garde est construite en 1923 par le célèbre architecte Charles Chaussepied.
A double porte, cochère et piétonne, ce portail présente des armoiries qui doivent appartenir à Jean de Tréanna. Celui-ci fut au début du XVe s. recteur d’Elliant et chanoine de la cathédrale de Quimper.
Elle est dressée à la mémoire de Jean Georgelin, tué par les Allemands à Cosqueric le 16 juin 1944, dix jours après le Débarquement en Normandie.
Inauguré en 1921, il a été conçu par l’architecte Chaussepied. Il forme un arc de triomphe s’ouvrant le cimetière.