Erquy
Commune du nord-est des Côtes-d'Armor, Erquy (3 742 habitants) est située sur la Manche, à trente-quatre kilomètres au nord-est de Saint-Brieuc.
Bien abrité dans une anse de la côte de Penthièvre, son port est la « capitale » de coquille Saint-Jacques. Très prisée en été, la commune possède de belles plages et une côte sauvage (cap d'Erquy).
Occupé dès le paléolithique puis l'âge du fer (éperon baré de la Garenne) et par et les Romains, le territoire d'Erquy est issu du démembrement de la paroisse primitive de Pléneuf. Au XIIe s., un village se forme autour d'une motte féodale et d'une église. Au Moyen Age, les chevaliers du Saint-Sépulcre, les templiers, puis les hospitaliers, ainsi que les moines de Saint-Aubin-des-Bois et de Saint-Jacut y sont possessionnés.
Dès l'époque médiévale, le port est un important centre d'activité économique (transport de marchandises, puis pêche à la morue à partir du XVIe s.). Du XVIIIe au XIXe s., de petits chantiers navals y sont établis.
Avant la Révolution, la paroisse relevait du diocèse de Saint-Brieuc. Elle avait pour ressort Saint-Brieuc et pour subdélégation Lamballe.
Le 16 mars 1796, des navires anglais et français s'affrontèrent dans la rade d'Erquy. Un an plus tôt des agents royalistes porteurs de messages secrets avaient été arrêtés dans le port peu après leur débarquement.
L'arrivée du « petit train » en 1922 permet l'essor du tourisme.
Dans la deuxième moitié du XXe s., Erquy poursuit son développement grâce aux touristes et à la pêche à la coquille Saint-Jacques.
Bien abrité dans une anse de la côte de Penthièvre, son port est la « capitale » de coquille Saint-Jacques. Très prisée en été, la commune possède de belles plages et une côte sauvage (cap d'Erquy).
Occupé dès le paléolithique puis l'âge du fer (éperon baré de la Garenne) et par et les Romains, le territoire d'Erquy est issu du démembrement de la paroisse primitive de Pléneuf. Au XIIe s., un village se forme autour d'une motte féodale et d'une église. Au Moyen Age, les chevaliers du Saint-Sépulcre, les templiers, puis les hospitaliers, ainsi que les moines de Saint-Aubin-des-Bois et de Saint-Jacut y sont possessionnés.
Dès l'époque médiévale, le port est un important centre d'activité économique (transport de marchandises, puis pêche à la morue à partir du XVIe s.). Du XVIIIe au XIXe s., de petits chantiers navals y sont établis.
Avant la Révolution, la paroisse relevait du diocèse de Saint-Brieuc. Elle avait pour ressort Saint-Brieuc et pour subdélégation Lamballe.
Le 16 mars 1796, des navires anglais et français s'affrontèrent dans la rade d'Erquy. Un an plus tôt des agents royalistes porteurs de messages secrets avaient été arrêtés dans le port peu après leur débarquement.
L'arrivée du « petit train » en 1922 permet l'essor du tourisme.
Dans la deuxième moitié du XXe s., Erquy poursuit son développement grâce aux touristes et à la pêche à la coquille Saint-Jacques.
Vestige d'un important tertre funéraire du Néolithique, l'ensemble se compose d'un dolmen à couloir et d'un cairn en partie ruinés.
Les éléments les plus anciens datent de la fin du Moyen Age (XIIIe-XVe s.), mais l'église est grande partie remaniée ou reconstruite au XVIIIe s. (façade nord, 1767) et au XIXe s. (façade nord, 1887 ; façade sud, 1810 et 1830 ; façade occidentale et clocher, 1845).
Construit sur les hauteurs d'Erquy, l'édifice actuel, de style néogothique, a remplacé en 1867 l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Croix-des-Saints, fondée au Moyen Age par les hospitaliers. Le pignon occidental présente un clocher-porche (achevé en 1885).
Très réputée parmi les marins, l'ancienne procession traditionnelle, qui se déroulait le 15 août, a disparu après la Seconde Guerre mondiale.
Très réputée parmi les marins, l'ancienne procession traditionnelle, qui se déroulait le 15 août, a disparu après la Seconde Guerre mondiale.
Ce petit édifice rectangulaire est construit de 1887 à 1888. Un clocheton à une seule baie surmonte le pignon occidental.
Construit en 1434 par Geoffroy de Quélennec à l'emplacement d'un manoir du XIIe s. et complété au cours du XVe s., il est en partie détruit au cours des guerres de la Ligue de la fin du XVIe s. et restauré et remanié en 1620 et 1708.
e château appartient successivement aux Visdelou de Bienassis, aux Quélennec, aux La Marck (1727), aux Aremberg et aux Visdeloup de La Ville-Théart(1760 ou 1765), avant d'être réquisitionné sous la Révolution et transformé en prison (1793). Acquis par le général Valletaux en 1796, il passe aux Montjarret de Kerjégu en 1882.
Huit résistants furent fusillés par les Allemands dans le potager du château en août 1944.
Les vestiges les plus anciens (XVe s.) sont les tours de l'est.
e château appartient successivement aux Visdelou de Bienassis, aux Quélennec, aux La Marck (1727), aux Aremberg et aux Visdeloup de La Ville-Théart(1760 ou 1765), avant d'être réquisitionné sous la Révolution et transformé en prison (1793). Acquis par le général Valletaux en 1796, il passe aux Montjarret de Kerjégu en 1882.
Huit résistants furent fusillés par les Allemands dans le potager du château en août 1944.
Les vestiges les plus anciens (XVe s.) sont les tours de l'est.
Aussi appelé corps « des trois pierres », il est bâti en 1744, agrandi à la Révolution et restauré entre 1987 et 1992. Long de six mètres, il est haut et large de 3 m.
Conçu pour chauffer à rouge les boulets destinés aux batteries de canons protégeant cette zone de la baie de Saint-Brieuc et en particulier le port d'Erquy, le bâtiment est construit en 1794 (restauré en 1993).
Il comprend plusieurs ouvertures, pour évacuer les cendres, la fumée et faire sortir les boulets, à droite, par le socle creuse d'un calvaire abattu par les révolutionnaires. Long de six mètres, pour 4 m de large et 2 m de hauteur, ce four n'a jamais été utilisé. La Bretagne n'a conservé que quatre de ces fours.
Il comprend plusieurs ouvertures, pour évacuer les cendres, la fumée et faire sortir les boulets, à droite, par le socle creuse d'un calvaire abattu par les révolutionnaires. Long de six mètres, pour 4 m de large et 2 m de hauteur, ce four n'a jamais été utilisé. La Bretagne n'a conservé que quatre de ces fours.
Dessiné par l'ingénieur Louis Harel de La Noé, il est construit entre 1914 et 1916 pour permettre le passage de la ligne de chemin de fer Yffiniac-Matignon (fermée en 1948). Long de 109 mètres, pour une hauteur de 17,50, il est constitué de sept travées d'arc. Il est également appelé viaduc de Caroual.
Construit en 1935 dans la crique du Port-Blanc, au pied du cap d'Erquy, il remplace un premier abri établi en 1903 au port d'Erquy, dont le site était inadapté lors des basses mers.
Conçu par l'ingénieur Jean Gagey, le bâtiment, long de quinze mètres, large de six et haut de dix, se compose de murs de pierres et d'une voûte en béton armé percée de vitres. La cale, équipée de rails, mesure 128 mètres de long.
Le premier canot, l'Amiral-Courbet, reste en service jusqu'à ce que l'abri soit abandonné en 1966. L'abri a conservé un chariot et un treuil.
Conçu par l'ingénieur Jean Gagey, le bâtiment, long de quinze mètres, large de six et haut de dix, se compose de murs de pierres et d'une voûte en béton armé percée de vitres. La cale, équipée de rails, mesure 128 mètres de long.
Le premier canot, l'Amiral-Courbet, reste en service jusqu'à ce que l'abri soit abandonné en 1966. L'abri a conservé un chariot et un treuil.
Exploitées de 1860 à 1934 par des ouvriers locaux, mais également portugais et italiens, les carrières de grès roses fournissaient des pavés pour les villes du nord et de l'ouest de la France, dont Paris. Elles sont aujourd'hui noyées.