Fougères
Ville du nord-est de l'Ille-et-Vilaine, Fougères (20 040 habitants) est située dans la vallée du Nançon, à 49 kilomètres de Rennes.
Les nombreux mégalithes présents en forêt de Fougères attestent d'une occupation ancienne du territoire. A l'époque antique, le site se trouve au croisement de deux voies romaines (Avranches-Nantes et Carhaix-Chartres
Edifié par Auffroy vers l'an 1024, le premier château en bois est pris et détruit en 1166 par le roi d'Angleterre Henri II. Raoul II de Fougères fait construire à partir de 1173 une forteresse encore plus imposante.
Au XIIe s., la ville est divisée en trois paroisses, Saint-Léonard pour la ville haute, Saint-Sulpice pour la ville basse et Rillé au nord du château. L'époque médiévale est propice au développement de l'artisanat (tissage, tannerie, teinturerie, etc.). Au siècle suivant, Jeanne de Fougères fait embellir et fortifier la cité.
Du fait de sa position stratégique à proximité de la frontière franco-bretonne, la ville et son château sont pris et repris à plusieurs reprises au cours des siècles (1229, 1231, 1373, 1428, 1449, 1488).
Le rattachement de la Bretagne à la France enlève à la ville son caractère militaire, ce qui favorise l'économie artisanale, notamment la draperie (dès le XVe s.), le travail de l'étain et celui du verre.
Les incendies successifs conduisent au XVIIIe s. à une reconstruction du centre-ville au XVIIIe s. et à la destruction d'une partie des anciens remparts.
La baronnie de Fougères fut afféagée par Louis XV à Louis de Bourbon, duc de Penthièvre, en 1755.
D'abord bien accueillie, la Révolution française place Fougères dans une situation difficile. De 1793 à 1801, la cité change de main à plusieurs reprises, tantôt dans celles dans républicains, tantôt dans celles des chouans, dont le chef local se nomme Aimé du Boisguy.
Dans la deuxième moitié du XIXe s., une industrie de la chaussure remplace la vieille économie artisanale : en trente ans, une soixantaine d'usines s'implantent dans la région, faisant passant la population de Fougères de 11 000 à 25 000 habitants. De 1906 à 1907, une grande grève paralyse les usines locales. Par ailleurs, la Cristallerie fougeraise est fondée en 1922.
Deux jours après le Débarquement de Normandie, Fougères subit un violent bombardement aérien allié, qui fait environ 300 morts.
Après la guerre, l'économie se diversifie dans l'agro-alimentaire, puis à la fin du XXe s. dans l'électronique et la robotique.
Les nombreux mégalithes présents en forêt de Fougères attestent d'une occupation ancienne du territoire. A l'époque antique, le site se trouve au croisement de deux voies romaines (Avranches-Nantes et Carhaix-Chartres
Edifié par Auffroy vers l'an 1024, le premier château en bois est pris et détruit en 1166 par le roi d'Angleterre Henri II. Raoul II de Fougères fait construire à partir de 1173 une forteresse encore plus imposante.
Au XIIe s., la ville est divisée en trois paroisses, Saint-Léonard pour la ville haute, Saint-Sulpice pour la ville basse et Rillé au nord du château. L'époque médiévale est propice au développement de l'artisanat (tissage, tannerie, teinturerie, etc.). Au siècle suivant, Jeanne de Fougères fait embellir et fortifier la cité.
Du fait de sa position stratégique à proximité de la frontière franco-bretonne, la ville et son château sont pris et repris à plusieurs reprises au cours des siècles (1229, 1231, 1373, 1428, 1449, 1488).
Le rattachement de la Bretagne à la France enlève à la ville son caractère militaire, ce qui favorise l'économie artisanale, notamment la draperie (dès le XVe s.), le travail de l'étain et celui du verre.
Les incendies successifs conduisent au XVIIIe s. à une reconstruction du centre-ville au XVIIIe s. et à la destruction d'une partie des anciens remparts.
La baronnie de Fougères fut afféagée par Louis XV à Louis de Bourbon, duc de Penthièvre, en 1755.
D'abord bien accueillie, la Révolution française place Fougères dans une situation difficile. De 1793 à 1801, la cité change de main à plusieurs reprises, tantôt dans celles dans républicains, tantôt dans celles des chouans, dont le chef local se nomme Aimé du Boisguy.
Dans la deuxième moitié du XIXe s., une industrie de la chaussure remplace la vieille économie artisanale : en trente ans, une soixantaine d'usines s'implantent dans la région, faisant passant la population de Fougères de 11 000 à 25 000 habitants. De 1906 à 1907, une grande grève paralyse les usines locales. Par ailleurs, la Cristallerie fougeraise est fondée en 1922.
Deux jours après le Débarquement de Normandie, Fougères subit un violent bombardement aérien allié, qui fait environ 300 morts.
Après la guerre, l'économie se diversifie dans l'agro-alimentaire, puis à la fin du XXe s. dans l'électronique et la robotique.
Inspirées par les constructions flamandes du même genre, ce beffroi est le plus ancien de Bretagne et l'un des deux seuls à subsister dans la région (l'autre se trouvant à Dinan). Edifiée en 1397, sa base est remaniée entre 1492 et 1508. Elle avait à la fois une fonction militaire, du fait de sa position surplombant le rempart, et civile, en abritant l'auditoire de la Cour de Fougères. La flèche avec campanile date de 1708.
Haute de vingt mètres, la tour, dont la cloche était surnommée « Roland Chapelle », symbolisait à l'origine les libertés communales arrachées par la bourgeoisie à la noblesse à l'époque médiévale.
Haute de vingt mètres, la tour, dont la cloche était surnommée « Roland Chapelle », symbolisait à l'origine les libertés communales arrachées par la bourgeoisie à la noblesse à l'époque médiévale.
Dernière survivante des quatre portes donnant accès à la ville médiévale fortifiée, la porte Notre-Dame est bâtie en 1477 près de l’entrée principale du château, à l’emplacement des anciens moulins. Comprenant à l’origine un pont-levis, des meurtrières, des mâchicoulis et des créneaux, elle comporte deux accès, l’un pour les piétons et l’autre pour les cavaliers et les charrettes.
Aménagés au XIXe s. au pied de la forteresse, ces moulins à eau, autrefois appelés « Moulins de la Tranchée », perpétuent l’activité meunière du Moyen Age, époque où le moulin banal appartenait au seigneur de Fougères.
Les quatre grandes roues ont été restaurées en 2013.
Les quatre grandes roues ont été restaurées en 2013.
Etablis sur la rive gauche du Nançons, ces lavoirs couverts sont appelés « doué » dans la région.
Cette belle maison du XIVe s. possède une galerie extérieure et des fenêtres à croisées et meneaux.
Construite au XVIe ou au XVIIe s., cette demeure à pans de bois est l’unique survivante des traditionnelles maisons à porche de Fougères. La plupart de celles-ci ont été détruites par les incendies du XVIIIe s. ou les aménagements urbains du début du XXe s. La bâtisse abritait un commerce au rez-de-chaussée, les propriétaires logeant à l’étage.
La maison abrite aujourd’hui un musée consacré au peintre impressionniste Emmanuel de La Villéon, né à Fougères en 1858 et mort à Paris en 1944.
La maison abrite aujourd’hui un musée consacré au peintre impressionniste Emmanuel de La Villéon, né à Fougères en 1858 et mort à Paris en 1944.
Aménagé au XVIIIe et restauré à la fin du XXe s., cet escalier mène du bas de la ville à la porte Saint-Léonard et au faubourg Saint-Sulpice. Selon la tradition, la duchesse Anne de Bretagne aurait emprunté ce passage à cheval pour aller voir le retable offert par son père François II à l’église Saint-Sulpice.
Il est appelé « escalier de la reine » dans le roman « Les Chouans » d’Honoré de Balzac.
Il est appelé « escalier de la reine » dans le roman « Les Chouans » d’Honoré de Balzac.
Né à Fougères en 1759, le général Ambroise Baston de Lariboisière se distingua durant les guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Il mourut lors de la campagne de Russie, en décembre 1812.
Réalisée par Récipion et érigée à la fin du XIIIe s., la première statue équestre fut saisie et fondue par les Allemands en 1942. Le monument actuel, conçu à l'identique par le sculpteur Louis Derbré, a été inauguré en 1999.
Réalisée par Récipion et érigée à la fin du XIIIe s., la première statue équestre fut saisie et fondue par les Allemands en 1942. Le monument actuel, conçu à l'identique par le sculpteur Louis Derbré, a été inauguré en 1999.
Il est installé dans le Jardin public.