Gouézec
Petite commune du centre du Finistère, Gouézec (1089 habitants) est comprise entre l’Aulne, au nord, et les Montagnes Noires, au sud, près de Châteaulin et à 25 kilomètres au nord de Quimper.
La présence d’une allée couverte atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. De même, une implantation gallo-romaine est démontrée à Moguérou (vestiges de temple et de voie romaine).
Un monastère, peut-être lié à saint Gouesnou, y est fondé vers le VIe s. Démembrement de la paroisse de Briec, Gouézec est en partie la propriété des moines de Landévennec au Moyen Age. Relevant du diocèse de Cornouaille, la paroisse est touchée par les événements de la guerre de la Ligue (massacre de 90 nobles en 1591) et de la Révolution française (assassinat du curé constitutionnel en 1795).
Au XIXe s., la commune vit de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation des ardoisières (1830-1914).
La présence d’une allée couverte atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. De même, une implantation gallo-romaine est démontrée à Moguérou (vestiges de temple et de voie romaine).
Un monastère, peut-être lié à saint Gouesnou, y est fondé vers le VIe s. Démembrement de la paroisse de Briec, Gouézec est en partie la propriété des moines de Landévennec au Moyen Age. Relevant du diocèse de Cornouaille, la paroisse est touchée par les événements de la guerre de la Ligue (massacre de 90 nobles en 1591) et de la Révolution française (assassinat du curé constitutionnel en 1795).
Au XIXe s., la commune vit de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation des ardoisières (1830-1914).
De la construction du XVIe s., l’église a notamment conservé la nef. Divers agrandissements et restaurations furent réalisés dans les siècles suivants. Le bas-côté sud est réalisé entre 1830 et 1832. En 1899, le chevet est déplacé, ce qui permet la construction du chœur.
Ce bâtiment est construit au début du XXe s. afin de servir de bureau et d’écurie pour l’exploitation de la carrière d’ardoises de Parc-ar-Pont, dont l’activité s’est arrêtée vers 1930. Racheté par la paroisse en 1951, il est aménagé en chapelle pour les habitants du hameau et agrandi en 1957. Désaffectée depuis l’an 2000, la chapelle a perdu son clocheton.
Haut de 7 mètres, cet ensemble de plan triangulaire a été réalisé entre 1584 et 1597. Sur les trois fûts de croix écotés d’origine seule la croix du bon larron est intacte. Le fût du Christ n’a conservé que sa statue de la Vierge et la sainte Face au revers et le fût du mauvais larron a perdu sa croix et son personnage.
Jusqu’à la Révolution française, des statues des douze apôtres ornaient les niches à accolades réparties sur chaque face et chaque contrefort d’angle du soubassement.
Jusqu’à la Révolution française, des statues des douze apôtres ornaient les niches à accolades réparties sur chaque face et chaque contrefort d’angle du soubassement.
Elles ont donné son nom à la chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines.
Cette fontaine, réalisée vers le XVIe s., présente dans son édicule une Vierge allaitante à la poitrine pleine de lait. Autrefois, les jeunes mères et les nourrices renversaient l’eau de la fontaine sur leur seins dans le but de mieux allaiter les enfants. Une procession se rend à la fontaine à l’occasion du pardon organisé au mois de septembre.