Gouesnou
Ville du Nord-Finistère, Gouesnou (6 228 habitants) est située sur le plateau du Bas-Léon, à 7 kilomètres au nord de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Guipavas, la commune trouve son origine dans la fondation au VIIe s. d’un monastère par saint Gouesnou. Au Moyen Age, un château y fut également construit.
Relevant de l’ancien diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse perdit ses reliques de saint Gouesnou (tête et bras) sous la Révolution française.
Durement touchée par les combats pour la libération de Brest en août-septembre 1944, Gouesnou fut également marquée par le massacre de Penguérec : 44 habitants y furent exécutés par les Allemands le 7 août 1944.
En 1950, la commune annexa cinq villages qui dépendaient alors de Plabennec.
A la fin du XXe s., une grande zone industrielle et commerciale s’est développée à Kergaradec, dans la partie méridionale de la commune, à proximité immédiate de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Guipavas, la commune trouve son origine dans la fondation au VIIe s. d’un monastère par saint Gouesnou. Au Moyen Age, un château y fut également construit.
Relevant de l’ancien diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse perdit ses reliques de saint Gouesnou (tête et bras) sous la Révolution française.
Durement touchée par les combats pour la libération de Brest en août-septembre 1944, Gouesnou fut également marquée par le massacre de Penguérec : 44 habitants y furent exécutés par les Allemands le 7 août 1944.
En 1950, la commune annexa cinq villages qui dépendaient alors de Plabennec.
A la fin du XXe s., une grande zone industrielle et commerciale s’est développée à Kergaradec, dans la partie méridionale de la commune, à proximité immédiate de Brest.
Edifiée au XVIIe s. sous le nombre de Notre-Dame-de-Lorette, elle fut reconstruite dans le cimetière en 1868 et de nouveau en 1950 (après sa destruction par les Allemands en 1944). Elle est surmontée d’un clocheton.
Le cimetière de l’enclos paroissial abrite deux calvaires.
Erigée au XVIIe s. près d’un lavoir situé sur la route de Bourg-Blanc, elle a été déplacée ultérieurement près de la fontaine Saint-Gouesnou. On peut y distinguer un cœur gravé en relief.
Construite à la fin du XVIe s. sur une source découverte par saint Gouesnou, cette fontaine monumentale close, comprend trois escaliers, une table d’offrande, des bancs et un bassin. Elle servait notamment aux ablutions des malades et des pèlerins.
Le cimetière de Gouesnou abrite les sépultures de cinq aviateurs de la Royal Air Force. Le pilote R.K Thompson a trouvé la mort le 3 août 1943, tandis que l’appareil des quatre autres (E.L. Reed, J.P. Toeg, T. Ellis, J. Glover) a été abattu le 24 juin de la même année.
Il est situé près de la fontaine Saint-Gouesnou.