Gourin
Commune moyenne du nord-ouest du Morbihan, en centre Bretagne, Gourin (4 193 habitants) est située sur le flanc méridional des Montagnes Noires, ce qui en fait la plus haute commune du Morbihan, à 45 kilomètres au nord-est de Quimper et à 53 km au nord de Lorient.
Ancienne paroisse primitive qui englobait également Le Saint et Roudouallec, Gourin est à partir du XIe s. le siège d’une vicomté qui s’étend également sur Guiscriff, Langonnet, Le Faouët et Leuhan. La vicomté de Gourin est rattachée au domaine ducal en 1265, devenant le siège d’une barre ducale, puis, après l’union de la Bretagne à la France, d’une sénéchaussée royale relevant du présidial de Quimper (1552), avant de devenir subdélégation d’intendance (1713).
Importante « ville-marché » à partir du XVe s., Gourin, qui accueille 19 foires annuelles au XVIIIe s., est renommé pour son élevage de chevaux postier breton et, entre le XVIIIe s. et le milieu du XXe s., pour ses carrières (ardoises, granit, schistes).
La paroisse participe à la révolte des Bonnets rouges en 1675 (elle est condamnée à payer 5 500 livres).
Gourin, qui est la plus grande paroisse du diocèse de Cornouaille (Quimper), est rattachée arbitrairement au Morbihan sous la Révolution, ce qui pose quelques problèmes linguistiques jusqu’à la généralisation du français : on y parle en effet un breton dit cornouaillais, alors que le vannetais est principalement employé par les habitants du reste du département.
A la fin du XIXe s. et jusqu’en 1965, Gourin et sa région connaissent une très forte émigration vers l’Amérique du Nord, initiée en 1881 par le tailleur Nicolas Le Grand, de Roudouallec (en 1928, on dénombre 3 000 New-Yorkais originaires de la région de Gourin).
De nos jours, la commune est réputée pour sa production de crêpes.
Ancienne paroisse primitive qui englobait également Le Saint et Roudouallec, Gourin est à partir du XIe s. le siège d’une vicomté qui s’étend également sur Guiscriff, Langonnet, Le Faouët et Leuhan. La vicomté de Gourin est rattachée au domaine ducal en 1265, devenant le siège d’une barre ducale, puis, après l’union de la Bretagne à la France, d’une sénéchaussée royale relevant du présidial de Quimper (1552), avant de devenir subdélégation d’intendance (1713).
Importante « ville-marché » à partir du XVe s., Gourin, qui accueille 19 foires annuelles au XVIIIe s., est renommé pour son élevage de chevaux postier breton et, entre le XVIIIe s. et le milieu du XXe s., pour ses carrières (ardoises, granit, schistes).
La paroisse participe à la révolte des Bonnets rouges en 1675 (elle est condamnée à payer 5 500 livres).
Gourin, qui est la plus grande paroisse du diocèse de Cornouaille (Quimper), est rattachée arbitrairement au Morbihan sous la Révolution, ce qui pose quelques problèmes linguistiques jusqu’à la généralisation du français : on y parle en effet un breton dit cornouaillais, alors que le vannetais est principalement employé par les habitants du reste du département.
A la fin du XIXe s. et jusqu’en 1965, Gourin et sa région connaissent une très forte émigration vers l’Amérique du Nord, initiée en 1881 par le tailleur Nicolas Le Grand, de Roudouallec (en 1928, on dénombre 3 000 New-Yorkais originaires de la région de Gourin).
De nos jours, la commune est réputée pour sa production de crêpes.
Construit en 1768 pour remplacer un manoir plus ancien et restauré au XIXe s. (suite à un incendie), il appartient successivement aux familles Kergoët (1426-1669), Lollivier (XVIIIe s.), Rouxel (Révolution française), Lescoët et de Boissieu. Il est racheté par la commune en 1984.
Le vaste domaine a conservé ses étangs, mais a perdu sa chapelle, son colombier et ses deux moulins. Les anciens logis et communs, situés à une centaine de mètres, ont été réaménagés en logements. Le château accueille de nos jours des expositions et diverses manifestations (concours de musique traditionnelle, fête de la crêpe).
Le vaste domaine a conservé ses étangs, mais a perdu sa chapelle, son colombier et ses deux moulins. Les anciens logis et communs, situés à une centaine de mètres, ont été réaménagés en logements. Le château accueille de nos jours des expositions et diverses manifestations (concours de musique traditionnelle, fête de la crêpe).
La chapelle actuelle est construite dans le style de la Renaissance bretonne, de 1518 à 1536, par Yves de Boutteville, abbé de Langonnet (fils du baron de Faouët), sur le site d’un premier édifice élevé par Henry et Vincent de Kergoët, seigneurs de Tronjoly et de Menguionned. L’édifice abrite, le dernier dimanche de septembre, le plus grand pardon local, au cours duquel sont organisés un concours de sonneurs et des jeux bretons, qui ont remplacé le vieux « pardon des chevaux ».
Elle est bâtie en 1668 au village de Landevec, probablement à l’emplacement d’un édifice plus ancien.
Elle est édifiée en 1688 à l’emplacement même où saint Guénolé avait fondé au Ve s. un prieuré dépendant de l’abbaye de Landévennec. Restaurée en 1770 (charpente) et en 1969.
Edifiée au village de Bever, à cinq kilomètres à l’ouest du bourg de Gourin, probablement au XVIIe s., la chapelle est reconstruite en 1878.
Construit en 1509 dans l’enclos paroissial, cet édifice, également appelée « chapelle de la Vierge », est ravagé par un incendie au XIXe s. Le bâtiment est restauré et agrandi en 1830 avec l’utilisation de pierres provenant de la seconde chapelle de l’enclos, Saint-Yves, alors détruite.
On y voit une Vierge de pitié.
Il date du XXe s.
Il est situé à proximité de la chapelle Saint-Symphorien.
Symbole de l’immigration bretonne en Amérique, cette réplique de l’œuvre de Bartholdi fut offerte en 1990 par Air France pour rendre hommage aux milliers d’émigrants du centre Bretagne qui firent le voyage par-delà l’Atlantique grâce au bureau installé à Roudouallec (jusqu’en 1985).
Haut de 6 mètres, il est inauguré en 1920. On y trouve les noms de 347 personnes, dont 50 concernant la Seconde Guerre mondiale. Une seule femme y figure, J. Perrot, décédée en déportation pour faits de résistance.